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J'avais apprécié Nos étoiles contraires; j'ai peu aimé Le théorème des Katherine.
Colin est surdoué mais préférerait être un génie ! Il vient d'être largué par sa 19éme Katherine; son ami Hassan, plutôt drôle( et enrobé: il a des seins) essaie de le convertir, en vain mais il veut le sortir de sa déprime en profitant des vacances pour partir à l'aventure: ils arriveront dans un village qui annonce une tombe bien improbable. Ils y rencontrent Sisley, sa mère et son petit copain, un autre Colin.
C'est assez loufoque.
Pendant tout le temps, le surdoué espère son moment de génie en élaborant le théorème des Katherine: il permettrait de savoir qui quitte qui et au bout de combien de temps; sauf qu'il y a une faille, sa mémoire l'a trahi: c'est lui qui a largué K2 au CM1. Tout est à refaire.
La conclusion de Colin est que l'avenir n'est pas prévisible...tout ça pour ça!
Heureusement il y a de l'humour et de l'autodérision mais je reste déçue
Un road trip de deux jeunes hommes dont un surdoué, qui, pour se remettre d'une rupture amoureuse, décident de partir à l'aventure.
Plusieurs passages sont assez drôles, mais je n'ai pas vraiment apprécié ce livre. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, et, malgré un livre assez court, j'ai trouvé plusieurs longueurs.
Bref, une histoire sur le fond qui pourrait plaire, mais qui pour moi est très différente des autres oeuvres de John Green, bien plus tristes, qui font preuve de bien plus de profondeur.
Trois jeunes : Colin le surdoué qui veut laisser une trace dans ce monde, Lindsey, petite provinciale paper girl (seule son apparence est palpable, sa personnalité est profondément cachée) et Hassan le copain sympa. Deux copains qui voyagent aux Etats Unis à la fin de leurs études et prennent racine chez Lindsey et sa mère. Un théorème de prévision de séduction des Katherine. Une Amérique rurale volontairement "cliché". La sauce prend. C'est très distrayant. Aucune tristesse. On ne croit pas à tout mais on profite de tout. On voyage. On respire les grands espaces. On espère pouvoir nous aussi parcourir le monde! Un vent de liberté et d'insouciance, une porte ouverte sur le monde. J'aime beaucoup ce John Green qui comparé aux autres n'est pas triste mais donne vraiment la pêche! Cool!
A mes yeux, ce livre est la preuve vivante qu’il ne faut surtout pas se laisser trop influencer par les avis des autres lecteurs … Si j’avais prêté attention à la ribambelle de commentaires négatifs à propos de ce roman – « lent, ennuyant, prévisible, fade, long, plat, décevant » ... la liste est longue ! –, je serais passé à côté de ce que je considère personnellement comme une petite merveille littéraire. Non, je n’ai pas trouvé ce livre fade ou décevant, non je ne l’ai pas trouvé plat ou ennuyant, bien au contraire. Je suis vraiment heureuse de ne pas m’être arrêté à la sale note dont il est affublé sur la plupart des sites littéraires, je suis vraiment heureuse d’avoir suivi mon intuition qui me hurlait « tu as adoré tous les autres bouquins de John Green que tu as lu, alors fonce ! ». Parce que j’ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé ce livre !
Colin, dix-sept ans, ex-enfant surdoué, spécialiste des anagrammes et des langues, aujourd’hui adolescent surdoué persuadé qu’il a définitivement perdu toutes ses chances d’être un jour un génie – parce que ce n’est pas la même chose –, vient d’avoir son bac. Et de se faire larguer par sa dix-neuvième Katherine. Convaincu qu’il ne se remettra pas de cette énième déception amoureuse, le jeune homme suit sans trop y croire son meilleur ami Hassan dans sa « virée en bagnole » censée lui remonter le moral. Ils débarquent à Gutshot, bled paumé du Tennessee, et se retrouvent sans trop savoir comment embauchés pour interviewer tous les habitants du village afin de « reconstituer l’histoire orale de Gutshot à l’intention des générations futures ». En parallèle, Colin tente d’élaborer un Théorème lui permettant de prédire combien de temps dureront ses futures relations amoureuses avec les Katherine à venir … Colin aura-t-il enfin sa « minute Euréka » tant attendue ?
On ne va pas se mentir, ce qui m’a d’abord attiré dans ce roman, c’est son résumé, concis, mystérieux et totalement déjanté. Au moment de commencer ce récit, je ne savais rien de plus à ce propos (excepté le fait que nombre de lecteurs le trouvaient « lent, ennuyant, prévisible, fade, long, plat, décevant » comme indiqué ci-dessus). Je ne m’attendais donc pas une seule seconde à me retrouver face à un adolescent surdoué ! Quelle belle surprise ! Colin est un personnage auquel je me suis immédiatement attachée et identifiée : sa maladresse sociale, son amour des apprentissages, son besoin maladif d’être aimé, apprécié, reconnu … Pour la première fois de ma vie de lectrice, j’ai vraiment eu l’impression d’avoir rencontré un personnage qui me ressemble, dont je peux comprendre les raisonnements et agissements. Je sais que certains le trouvent agaçant, à ruminer sans cesse ses problèmes comme s’il n’y avait que lui qui comptait, mais étant moi-même hypersensible, je comprends tout à fait à quel point ce qui peut sembler minime aux yeux de quelqu’un d’autre peut vraiment prendre des allures de catastrophe dans son esprit. Mais Colin a quelque chose que je n’ai pas : il a un ami. Un vrai bon ami, Hassan, qui l’accepte tel qu’il est, qui fait tout son possible pour le comprendre mais aussi pour l’aider, qui ne le laisse pas tomber à la première difficulté, qui s’adapte à ses difficultés sans pour autant en faire tout un plat … Si quelqu’un a une solution pour faire sortir Hassan du livre afin que je puisse lui demander d’être mon meilleur ami, je signe immédiatement !
Vous l’aurez bien compris, ce roman est incroyablement drôle. Oui, Colin vient de se faire larguer pour la dix-neuvième fois, oui, il a le cœur en miettes – métaphoriquement parlant, bien évidemment –, mais ce livre n’est absolument pas déprimant, bien au contraire. C’est vraiment un livre qui met de bonne humeur, qui fait du bien, qui donne le sourire. Mais ce livre est bien plus qu’un simple divertissement à base de situations cocasses et de dialogues hilarants : derrière ce road-trip un peu déluré, un peu abracadabrant, se cache finalement une vraie leçon de vie. En brisant la routine, en bouleversant son quotidien, en acceptant de prendre le risque de « gâcher son potentiel » en partant au beau milieu de l’été au lieu d’apprendre le sanskrit comme son père l’espérait, Colin va vivre un véritable voyage initiatique. Colin a besoin que les choses soient bien définies, et c’est d’ailleurs pour cela qu’il consacre autant d’énergie à élaborer son Théorème : l’imprévu est effrayant, et il cherche donc à prévoir le futur à l’aide de la logique mathématique afin de se rassurer. Mais, tandis qu’il progresse dans la conception de cette équation miracle permettant de prédire l’issue et la durée de ses relations à venir, Colin va découvrir bien plus. Il va comprendre qu’il n’est pas défini uniquement par son haut potentiel intellectuel, et qu’il y a bien plus important dans la vie que d’être mondialement reconnu, qu’« aucun théorème mathématique ou autre ne pouvait renfermer » l’avenir et qu’il n’a toutefois pas à redouter ce dernier …
En bref, la conclusion est prévisible – déjà parce que je l’ai annoncée en introduction – : j’ai adoré ce roman. A la fois drôle et émouvant, mignon et intéressant, léger et profond, il m’a fait passer du rire aux larmes, mais surtout des larmes au rire. Avec ce livre, John Green nous brosse le portrait d’un jeune surdoué, et il le fait très bien, sans jamais tomber ni dans le cliché ni dans le stéréotype. Il montre à la fois les « avantages » de ce haut potentiel intellectuel et les « inconvénients », les difficultés que cela entraine, la souffrance que cela fait naitre, également, mais une fois encore, il ne sombre pas dans le pathétique ou le tragique. Mais surtout, il nous raconte une belle histoire d’amitié, d’amour, de famille, de vie. Une histoire où le passé et le présent se mêlent, délicatement, pour laisser la place au futur. Une histoire qui nous invite à rester humble dans les objectifs que l’on se donne, une histoire qui nous rappelle où se situe l’essentiel, une histoire qui nous appelle à vivre, tout simplement, et à mordre la vie à pleine dent. Alors, par pitié, je vous en conjure : donnez sa chance à ce roman. Il n’est peut-être pas aussi profond que Nos étoiles contraires ou Qui es-tu Alaska ?, mais il est vraiment excellent … en particulier pour ceux qui aiment les mathématiques (mais ceux qui n’aiment pas peuvent aussi le lire) !
J'ai beaucoup aimé ce livre. J'ai longuement hésité avant de me plonger dans un nouveau John Green après Nos étoiles contraires. Mais celui-ci me tentait beaucoup (avec Will & Will). J'ai adoré l'écriture, les notes de l'écriture sont très drôles et l'histoire est sympa. Forcément, la fin est assez prévisible mais ça reste une lecture très sympa.
Je vais me pencher sur les autres livres de cet auteur !
Lecture moins addictive que Nos étoiles contraires ou Qui es tu Alaska?.
L'histoire est originale, mais les personnages ne sont pas attachants. Entre Hassan qui a de grands principes, mais qui sonne creux, Colin qui est plus que nombrilo-egocentrique. Il n'y a que le personnage de Lindsey qui m'a intéressé, et aussi celui de Hollis.
Le lieu du récit est par contre assez ubuesque : une usine où on produit des cordons pour tampons hygiéniques.
Le tout avec en filigrane la recherche d'une formule mathématique qui pourrait prédire la fin de toute relation amoureuse, quelle horreur!
Bref, pas terrible.
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