Découvrez le nouveau roman d'Eric Reinhardt Le système Victoria publié aux éditions Stock.
David Kolski est directeur de travaux de la future plus haute tour de France. Retards insurmontables, pressions incessantes : il ne vit que dans l'urgence. Alors qu'il s'apprête pour une fois à dîner en famille, son regard est happé par une femme à l'élégance austère, au rayonnement de reine. C'est Victoria, ambitieuse et intelligente, belle et indépendante. Directrice des ressources humaines d'une multinationale, elle dirige sa vie comme celle de ses salariés. Les amants sauront-ils faire face aux exigences de leur désir ? À travers le récit d'une passion dévorante, Éric Reinhardt poursuit avec brio l'étude de notre époque contemporaine. Chronique d'un monde du travail de plus en plus violent, Le système Victoria est une oeuvre captivante, où la sensualité se mêle autant au plaisir qu'à l'assujettissement.
J'ai adoré ! Les sujets abordés sont variés et passionnants : le couple, la sexualité, la jalousie, la célébrité, l'amour, l'argent, la culpabilité, ...
On s'identifie à ces protagonistes infiniment humains et modernes, le style est rythmé, l'érotisme débordant, un coup de cœur ... et la découverte de cet auteur !
J'ai trouvé le début long, je pensais que les descriptions n'en finiraient pas et puis j'ai accroché. J'ai adoré la description du travail de David, je ne sais pas si c'est mon attrait pour les building qui fait ça ... Quand à Victoria elle est énigmatique, on ne sait jamais avec elle. J'ai finis par douter avec David de la sincérité de ces échanges, après tout quand une femme passe son temps à mentir aussi bien dans sa vie professionnelle, il est normal de douter.
Je pense avoir réellement accroché après l'explication de l'état de Sylvie.
En finalité c'est une bonne surprise pour moi.
Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce roman, l'auteur a voulu jouer à Balzac mais avec un style tellement quelconque et très lourd. C'est beaucoup trop long et cette longueur n'apporte rien à l'histoire. L'auteur doit d'ailleurs s'en rendre compte, car il se sent obligé régulièrement de titiller notre curiosité en nous racontant la fin de l'histoire. Je suis obligée d'avouer que, cela ne m'arrive que très rarement, je ne suis pas allée au bout.
Un homme de gauche, une femme de droite, la lutte des classes illustrée par leur relation aussi torride qu'illégitime. Une tour en pleine érection, des licenciements à la pelle, des chambres d'hôtel, du sexe. Un grand livre.
Ce livre m'a beaucoup agacée. Le propos de l'auteur se dessine assez rapidement et cette peinture de notre époque sur les relations dans le monde du travail est réalisée avec acuité. Les relations (sexuelles?, érotiques?, amoureuses???) entre les deux protagonistes sont étudiées minutieusement. Le bâtisseur de tours est victime d'une addiction à Victoria, directrice des ressources humaines/monde...
L'auteur essaie de nous rendre addict à son roman, en distillant toutes les 100 pages un indice nous informant que le pire n'est pas advenu et que la suite sera terrible. Nous savons déjà dès le début que l'issue sera fatale pour Victoria... Donc, nous avons envie de savoir...Donc nous en passons par les descriptions des ébats sexuels de nos deux héros. Des dizaines et des dizaines de pages. Dieu que ce fut long!
Peut être trop de descriptions érotiques mais c'est si bien écrit ...
Je viens de finir … et cela faisait longtemps que je n’avais pas éprouvé cela : La jalousie, celle de ne pas avoir écrit moi-même ce texte.
Lorsque je vis cette forme de jalousie bien particulière, je dois faire un effort conscient pour poursuivre sereinement. Pourtant la lecture se fait rapide, c’est un polar, ce livre se lit dans la nuit, et ne supporte guère l’interruption.
Il y a du Balzac là-dedans, dans la minutieuse description d’une société dans son temps et son espace, du Zveig, pour l’impitoyable analyse de passions qui s’entrechoquent, du Flaubert pour la crudité des descriptions parfois cliniques de la dérive des sentiments (en particulier au moment où l’un des personnages bascule dans la PMD), du Houellebecq pour le compte rendu ciselé d’une époque, et les illusions désenchantées que procure la sexualité lorsqu’elle est vécue comme une échappatoire à la contingence, du David Lodge, pour l’écheveau incroyables des « pensées secrètes » qui font que l’on se pose à la fin, la question de savoir si cette sombre histoire de cul ne fut pas, au fond, une sublime histoire d’amour. Et il y a, bien sûr, de la tragédie antique, et cette interdiction de happy end. Seul bémol, peut-être, cette fin, un peu alambiquée, qui manque d’imagination, contrainte par le scénario à faire mourir au moins l’un des héros. La question étant toujours de savoir « comment » … Bien sûr, il ne s’agit en aucun cas d’un « accident », car dans l’interpénétration des possibles et des nécessités, il « ne pouvait pas ne pas être » que la mort soit la seule issue à cette course folle vers le néant.
La relation de David et de Victoria symbolise notre temps, où l’illusion de toutes les libertés se heurte (tous ces possibles, nés de la mondialisation, du capitalisme, du libéralisme), inéluctablement à poser la question de la morale (d’où l’émergence d’une nouvelle pauvreté, accablante, et d’un nouvel ordre social, fait de sourdes revendications, qui ne proviennent plus, depuis longtemps, du prolétariat, mais bel et bien des classes moyennes, qui se voient de plus en plus flouées, comme l’est David dans ses réalisations professionnelles comme privées).
David, à qui l’on demande de bander toujours plus mais qui finit par être payé pour bander mou …
Quant à Victoria, prototype même de la violence urbaine, de la perversion totale, elle meurt pour n’avoir pas été capable d’assumer des sentiments dont elle se jouait pourtant avec une rouerie affichée.
Roman à 2 lectures:une rencontre très"sexuelle" entre un homme directeur de travaux,qui construit la plus grande tour de la Défense et une femme DRH Monde d'une grande société.Aussi,les difficultés d'un homme qui travaille dans le concret et qui se dit de gauche avec cette femme qui gagne de l'argent à la pelle souvant en "dégraissant" les usines de par le monde.
Formidable roman de notre époque...sexuellement torride....
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