William Golding

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Couverture du livre « Sa majesté des mouches » de William Golding aux éditions Folio

Salix_alba sur Sa majesté des mouches de William Golding

Bien décidé à lire ce roman de 1954, et ce d’autant que je trouve celui-ci souvent mentionné dans d’autres romans. Un thème que l’on peut trouver dans notamment : Deux ans de vacances de Jules Verne, mais sans doute plus philosophique et cruel pour l’œuvre de William Golding.

Quelque part dans le Pacifique, un accident d’avion pendant la seconde guerre mondiale jette une bande de collégiens britanniques (eh oui pas de filles !) de six à douze ans sur une île déserte, cerné d’un côté par un atoll de corail. Si dans un premier temps, les plaisirs de la plage, de la nourriture des fruits variés, se construire des cabanes, ne pas avoir d’adultes pour les morigéner s’avère un plaisir. La question cruciale de quitter cette terre isolée commence à agiter quelques-uns ; deux fortes têtes vont s’affronter, Ralph, un esprit dans l’attente et de bon sens face à Jack, agile à la chasse, tactique, et prompt à l’exaltation.

Dans ce microcosme humain, l’inexorable arrive, la confrontation de deux visions de leur avenir. Dès lors il faut instituer un chef, puis donner des directives de survie. Qui bien sûr ne plaisent pas à l’autre, l’antagonisme va arriver, et dès lors, le vernis de la civilisation éclate, les instincts primaires et tribales vont faire dégénérer leur situation.

Un conte pour enfants (pour adultes), qui une fois le vernis de la société éclaté, dévoile sans pudeur, la fin de l’innocence pour ces jeunes et exalte la noirceur du cœur humain. Le retour de l’image sombre, cruelle et révoltante de l’être humain, une métaphore que ce roman : Sa Majesté des Mouches, traite sur trop de fioritures. En effet l’ambiance de leur biotope met parfaitement en exergue le parcours de ces jeunes sur cette terre que l’on pourrait appeler « L’île de la Désolation » ; finalement le retour à la vie primitive et son pendant la loi de la jungle...

Evy Black sur Sa majesté des mouches de William Golding

J'ai eu envie de lire ce classique après en avoir entendu parler dans une nouvelle de Stephen King, il l'a décrivait comme une histoire incroyablement intense (Et un must-read) mais alourdit par une narration franchement pensante (trop de descriptions de l'île). C'est exactement ce que j'ai ressenti à la lecture. J'ai même fait une pause pour lire un autre livre entre deux.
Néanmoins le message du livre - que l'humain est mauvais par nature- est infiniment juste et apporté brillamment.
Je suis suprise que ce soit destiné à la jeunesse. En 1954 (date de publication) c'était sûrement approprié. Aujourd'hui en 2021 je vois difficilement des adolescents être intéressé par ce livre et pourtant il est porteur D un message très intéressant.

Léocadie sur Sa majesté des mouches de William Golding

Une bande de garçons britanniques s'échouent sur une île déserte à la suite d'un accident. Aucun adulte n'est là pour veiller sur eux, et l'un d'entre eux, Ralph, soutenu par Piggy, devient le chef. Tout semble idyllique au départ, mais les rivalités et les opportunités de cruauté découvertes par certains garçons en chassant viennent tout détruire. L'auteur décortique ici la sauvagerie de l'humain, sa capacité à détruire et à oublier toute raison au profit d'un mode de vie cruel et malsain. Les phénomènes de groupe sont à l'oeuvre, et on assiste, impuissants, à des scènes de plus en plus terribles, jusqu'au sauvetage final. C'est un roman assez dur à lire, parce qu'il révèle l'obscurité qui règne au fond des cœurs d'enfants dits civilisés et éduqués, et cela reflète assez bien la nature humaine, implacable, monstrueuse.