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Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs ? Qu'un vélo est en réalité un cheval ?
Vous l'apprendrez, et bien d'autres choses encore, dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique.
Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d'un cheval qui est un vélo...
Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs ? Que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu'un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue ?
3éme livre de l'autrice que je découvre et j'avoue que c'est celui que j'ai moins aimé, bon, c'est le deuxième livre de l'autrice qu'elle as écris, de plus c'est une suite de son premier.
Donc ceci peut être expliqué cela, je suis très scrupuleuse avec l'ordre des tomes d'une série, cela nous permet de mieux appréhender les personnages.
J'ai eu beaucoup du mal avec le début, bien que j'aime beaucoup l'historique, elle m'a perdu entre le destin du Japon et de la Chine.
Après, j'ai beaucoup aimé le sujet de la puberté et le sabotage amoureux, et la souffrance par amour, et sa conclusion est vraiment habile.
Donc ma lecture s'est mieux terminée qu'elle a commencée, après faudrait que je trouve le tome qui relate le début, cela pourrait être intéressant.
Je suis consciente que quand on lit une œuvre d'une autrice, on ne peut pas tous aimer.
À suivre, pour un prochain dimanche.
https://nathlivres.webnode.fr/l/le-sabotage-amoureux-de-amelie-nothomb/
« Le sabotage amoureux », ou trois ans de la vie d’Amélie Nothomb en Chine, de 1972 à 1975, une tranche d’enfance.
A l’âge de cinq ans, elle apprend que sa famille doit quitter le Japon, pays où elle est née et qu’elle adore (au point qu’elle a cru pendant longtemps être japonaise), lorsque son père diplomate est muté à Pékin. Dans ces années-là, « avoir fait la Chine » est du dernier chic sur un CV d’ambassadeur, mais la réalité est moins brillante. En Chine, les expatriés sont cantonnés dans des ghettos confortables (« pour ne pas contaminer les Chinois »), derrière des murs de brique et des écrans de fumée, sans contact avec « la désespérance, la coulée de béton, la surveillance » et la pauvreté, bref, la réalité du communisme local. Au point que « bien des diplomates disaient qu’en fin de compte ils n’avaient aucune idée de ce qui se passait en Chine ».
Mais la petite Amélie n’a qu’une vague conscience de tout cela et ne s’en préoccupe guère, il y a bien assez à faire dans le ghetto. Son vélo est un cheval fougueux qui l’emporte dans de folles équipées, elle a été désignée éclaireuse dans la guerre enfantine mais cruelle qui oppose le camp des Alliés à celui des Allemands de l’Est, et puis surtout, il y a Elena, une fillette un peu plus jeune qu’elle. La belle, l’inaccessible Elena, dont elle tombe absolument, éperdument amoureuse, et qu’elle n’aura de cesse de conquérir.
Gamine inénarrable, cette narratrice de sept ans est savoureuse de vanité, de suffisance et de préciosité. Ses aventures sont loufoques, même si elles lui vaudront ses premières blessures d’amour (-propre).
Un texte court et drolatique, ironique dans ses piques lancées à la Chine communiste.
Je n'ai mis que deux étoiles...parce que je n'ai pas compris ce que je lisais.
Je sais que je suis passé à côté de quelque chose. Je pense que ce livre est d'un bon niveau mais je crois qu'il n'est pas du mien.
Je ne suis pas grande fan de Amélie Nothomb et ce roman trônait dans ma PAL depuis déjà plusieurs années. Après avoir lu Acide Sulfurique, je misais beaucoup sur cette nouvelle lecture pour réviser mon jugement sur les écrits de Mme Nothomb.
Je ne suis pas déçue : ce que j'apprécie chez Amélie Nothomb, ce sont ses écrits sur son enfance et sur son expérience d'enfant expatriée, en Asie notamment. Ces romans relèvent de ce que l'on appelle l'autofiction, où elle se met en scène avec fougue et humour, s'attache avec talent à mettre en lumière les confrontations culturelles entre une petite fille européenne et la vie dans des pays asiatiques. J'avais adoré Ni d'Eve ni d'Adam et Stupeur et tremblements. J'ai également pris plaisir à me plonger dans ce Sabotage amoureux qui débute avec fracas !
Amélie Nothomb excelle dans cette capacité à évoquer des sujets sérieux et parfois graves, avec un humour mordant et une grande vivacité d'esprit et d'écriture. J'ai adoré me placer dans la tête de cette petite fille de 7 ans qui débarque en Chine, après avoir vécu ces premières années au Japon. Le choc culturel est violent et l'auteur nous le traduit dans une langue recherchée et travaillée, sans jamais rien ôter à la naïveté ou à la fraîcheur de l'enfance. Ni à la violence non plus d'ailleurs. Et ça j'aime beaucoup.
On retrouve dans cet extrait la fougue de la plume d'Amélie Nothomb, sa truculence et son humour incisif à la fois. J'aime aussi le regard de l'auteur sur son caractère égocentrique de petite fille, son côté hautain et prétentieux. Le fait qu'elle le présente à travers les mots ou la pensée d'une petite fille qui a une grande force de caractère et des opinions très arrêtées me la rend attachante… ce que je ne supporterais très certainement pas d'un personnage adulte. Sa capacité à prendre du recul et à présenter les évènements avec humour, contribue à cet attachement.
Mais j'ai fini par trouver cela un peu long. De la même manière, les récits de guerre de mondiale au milieu de la cité où résident, enfermés, de nombreux expatriés, m'ont lassés. Et pourtant, les enfants font preuve d'une grande imagination pour trouver de nouveaux châtiments à infliger à leurs ennemis ! Mais sur ces deux aspects, j'ai trouvé que l'auteur se répétait et j'avais hâte de finir ma lecture. Ce qui n'est jamais bon, surtout pour un récit de 123 pages seulement.
https://itzamna-librairie.blogspot.com/2020/04/le-sabotage-amoureux-amelie-nothomb.html
Paru en 1993, "Le sabotage amoureux", deuxième roman d'Amélie Nothomb nous raconte une étrange histoire largement autobiographique présentant quelques ressemblances avec le film "La guerre des boutons". Sauf que dans le cas présent, cela se déroule dans un ghetto chinois et que les rapports qu'entretient notre jeune héroïne, transfuge à peine voilé de l'auteur, et l'univers qui l'entoure sont tout sauf orthodoxes. On retrouve déjà dans ce roman tous les éléments forts de l'œuvre de l'auteure belge à commencer par son passé de globe-trotteuse, ici la Chine, mais dans plusieurs autres romans ("Stupeur et tremblements", "Métaphysique des tubes") le Japon. Autre thème développé régulièrement, l'attirance pour les êtres du même sexe, le personnage principal de ce roman s'éprend d'ailleurs d'une autre fille comme le fera de manière moins directe Amélie avec Fubuki dans "Stupeur et tremblements" ou l'héroïne d'"Antechrista" pour la dite Christa. Court comme à l'accoutumée, le récit est fluide, ponctué de quelques flamboyances comme cette citation que j'ai déjà publié dans la rubrique de ce site qui y est dédié, mais que je vais me faire un plaisir de vous ressortir : "On se moque des enfants qui justifient leurs mauvais coups par ce gémissement : "C'est lui a commencé !". Or, aucun conflit adulte ne trouve sa genèse ailleurs." Certains passages et modes de narrations annoncent déjà les bases d'autres romans à commencer par la manière qu'a l'auteure de se moquer de sa mégalomanie et de son égocentrisme enfantin, trait de son caractère qu'elle développera largement par la suite dans "Métaphysique des tubes" et qui rappelle au passage "Les mots" de Sartre même s'il s'agit ici de se moquer plutôt que de régler des comptes avec soi-même. L'autre intérêt du livre est qu'il se situe dans une époque charnière pour l'Empire du milieu et que la vision que le personnage principal en donne est assez amusante, insistant sur des détails d'apparence futile comme les yaourts ou la neige qui cache la laideur du paysage. Si on sent bien qu'Amélie Nothomb n'a pas la même passion pour la Chine que pour le Japon, "Le sabotage amoureux" n'en reste pas moins une pierre angulaire dans l'oeuvre de l'écrivain car il constitue l'ouverture d'une de mes facettes préférées de l'auteur, son versant autobiographique. Que les allergiques oublient cette chronique et à ceux qui comme moi n'ont pas encore fini de lire tous ses romans, je vous souhaite une bonne lecture.
Cette fois, Amélie NOTHOMB nous livre son histoire avec les autres enfants qu'elle rencontre, ainsi que leurs jeux parfois cruels On assiste à une jolie histoire d'amour également. Ce livre est amusant,, le style est incomparable. J'ai passé un très bon moment avec ce livre que j'ai lu en une journée.
Mon préféré de cet auteur !!
On retrouve la verve d'Amélie Nothomb dans un récit humoristique qu'il est difficile de lâcher! La narratrice de sept ans est incroyable, on mène ses combats avec elle sans broncher, et l'on est cruellement atteint par la froideur d'Elena.
Un roman succulent!
Ma critique complète ici :
http://viederomanthe.blogspot.fr/2015/08/le-sabotage-amoureux-amelie-nothomb.html
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