Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Observateur et peintre de la décomposition du pays au moment de la Révolution de 1917, Konstantin Vaguinov (1899-1934) dresse, dans Le Chant du bouc, l'inquiétant tableau d'une société qui, à l'heure où la culture redevient païenne, s'adonne à la vénération de dieux nouveaux : les chefs de la révolution bolchevique. Seul dans les rues d'une ville omniprésente (Leningrad), devenue presque mythique à force d'être revisitée, Teptiolkine, le héros du livre, être mystérieux, philosophe à ses heures, fréquente avec la même avidité les multiples " masques " de sa réalité quotidienne et ceux, non moins réels à ses yeux, qui peuplent son panthéon littéraire. Vaguinov fut condamné en 1928 comme poète et romancier décadent. Et il sombra dans l'oubli, Le Chant du bouc propose donc sur la fin d'un monde un témoignage fascinant que l'URSS de la perestroïka n'a pas encore redécouvert.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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