Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Au XVIIIe siècle, ne prend pas la plume qui veut. Si Ph. Lejeune définit «le pacte autobiographique» dans son livre éponyme (1975) comme «un récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence», le présent ouvrage veut apporter des nuances à l'égard de la notion de «pacte». La manifestation de la parole du «moi» semble en premier lieu liée à un code de bienséance qu'on a appelé «tabou». L'assomption de base de ce livre est que l'âge (pré)moderne en France a moins connu un «pacte» autobiographique qu'un «tabou» autobiographique. Un pacte se négocie sur l'arrière-fond d'un tabou par le biais de stratégies discursives, censées conférer à l'homme de lettres la légitimité et l'autorité dont il a besoin pour faire passer son texte de ce que Jürgen Habermas appelle «la scène privée» à «la scène publique». Ainsi, prendre la parole, c'est créer immanquablement autour de soi une scène d'énonciation où un ethos apparaît.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !