En 1913, dans une petite ville de garnison autrichienne, Anton Hofmiller, jeune officier de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva. Au cours de la soirée, il invite la fille de son hôte à danser, ignorant qu'elle est paralysée. Désireux de réparer sa maladresse, Anton accumule les faux pas qu'il attribue à ce que Stefan Zweig appelle l'« impatience du coeur ». Les personnages du seul roman que Stefan Zweig ait achevé sont les spectateurs hébétés de leur tragédie, symboles d'une civilisation décadente mais incapable de résister à l'ivresse d'une dernière valse. La prose de Stefan Zweig, brillante et raffinée, est comme le vestige de cette civilisation engloutie par la folie du XXe siècle. Une histoire d'amour déchirante où la fatalité aveugle ceux qu'elle veut perdre.
J'ai ADORÉ cette histoire! Le meilleur Zweig que j'ai lu jusqu'à présent!
La description des sentiments du héros et le triste engrenage dans lequel le plonge sa pitié sont vraiment prenants. Et, comme toujours avec cet auteur, une dénonciation de la guerre et son absurdité.
https://bruitdepapier.wordpress.com/2015/05/15/la-pitie-dangereuse-stefan-zweig/
Toujours grande fan de Stefan Zweig, je n'ai pas été déçue !
Histoire dont "l'innocence" du héros va subir l'épreuve de la vie. vérité des sentiments, lent dévoilement des personnages pour eux même et pour le lecteur, et leur évolution inexorable. Tragédie quoi ! entre innocence et honnêteté, maladresses et volonté de bien faire... difficile quand les sentiments s'en mêlent !
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