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L'inspecteur Francesco Bagni s'était endormi dans les bras d'une ex-top model aux charmes voluptueux. Malheureusement la sonnerie de son portable le rappelle à de dures réalités : une jeune et jolie aristocrate a été retrouvée gisant sur son lit, une dent de narval plantée dans la gorge. Pour résoudre la mort très énigmatique de Micaela Imbriani, fille d'une comtesse et d'un agent secret, la brigade criminelle compte sur un tandem de choc : l'inspecteur Bagni et son collègue des stups Marulli, un adepte du culturisme sapé Dolce & Gabanna. Dans un milan protéiforme, le tandem va faire des découvertes pour le moins surprenantes.
Dans ce premier volume de sa trilogie milanaise, Piero Colaprico - auteur du remarqué Kriminalbar - donne vie à une cité palpitante, contradictoire, irritante et attachante, loin des traditionnels clichés. Moderne, rythmé, imagé, la dent du narval se lit d'une traite.
A Milan, des policiers sont appelés sur une scène de crime particulièrement morbide. Dans une résidence huppée de la ville, Micaela Imbriana a été allongée sur son lit, morte, une dent de narval plantée dans la gorge. En larmes, sa mère ne comprend pas qui aurait pu en vouloir à sa fille. Mais peu après le drame, elle prend la poudre d’escampette après avoir vidé les comptes de son mari, un agent secret plus perturbé par la disparition de son argent que par la mort de Micaela. D’abord relégué à des tâches subalternes, l’inspecteur Francesco Bagni finit par hériter, et de l’enquête et d’un coéquipier en la personne de Marulli, jeune flic soucieux de son physique et de son look. Le tandem mal assorti va se lancer sur la piste de la mère, tout en surveillant le père pour résoudre ce meurtre sordide.
Dans ce premier tome d’une trilogie, Piero Caloprico réussit l’exploit, en seulement deux cents pages, d’introduire son inspecteur Bagni (amateur de polars et de belles femmes), son acolyte Marulli (amateur de belles fringues et de crème du jour) et de dresser le portrait d’une ville, Milan. Personnage à part entière du roman, la ville lombarde est ici dépeinte comme en perte de vitesse après ces glorieuses années. Caloprico nous entraîne dans ces bas-fonds pour nous montrer le visage de la prostitution, la drogue, la misère et la corruption. Egratignant l’image de la capitale de la mode, riche et glamour, l’auteur teinte sa description d’une pointe de nostalgie avec un Bagni qui, confronté à la crasse actuelle, en viendrait presque à regretter le temps des parrains de la mafia et le sens de l’honneur des voyous d’antan.
Avec ce duo d’inspecteurs qui gagne à être connu et cette promenade milanaise, La dent du narval est un premier tome prometteur qui donne envie de faire un bout de chemin avec un auteur qui sait aussi manier l’humour et la critique sociale. A découvrir.
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