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Hordubal

Couverture du livre « Hordubal » de Karel Capek aux éditions L'age D'homme
Résumé:

Romancier, journaliste, dramaturge, essayiste, Karel Capek incarne parfaitement l'idéal de l'écrivain populaire, dans le meilleur sens du terme.

En vingt-cinq ans de carrière littéraire, jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, il produira dans une Tchécoslovaquie nouvellement... Voir plus

Romancier, journaliste, dramaturge, essayiste, Karel Capek incarne parfaitement l'idéal de l'écrivain populaire, dans le meilleur sens du terme.

En vingt-cinq ans de carrière littéraire, jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, il produira dans une Tchécoslovaquie nouvellement indépendante une oeuvre considérable qui fait de lui, aujourd'hui encore, le plus grand écrivain de son pays.
Imagination multiforme, l'extraordinaire diversité du talent de Capek surgit peu à peu au fil des publications ou rééditions. Pour beaucoup, il est avant tout un auteur de science-fiction.
La guerre des Salamandres ou sur scène R. U. R. en firent une sorte de H. G. Wells, version slave. Mais comment alors expliquer l'apparition d'un roman comme Le Météore, qui semble sortir des officines du nouveau roman le plus expérimental ?
Et voici Hordubal, une tragédie paysanne et familiale qui pourrait se situer, avec ses personnages frustes et instinctifs, dans le Sud agricole américain de Caldwell ou Faulkner.
Hordubal ne revient-il pas des Etats-Unis d'ailleurs ? Il rentre chez lui, à Kriva et chez lui, il fait peur et on ne le connaît pas. Personne n'attendait son retour et la vie s'était organisée sans lui. Hordubal, c'est l'homme en trop, dont on finira par se débarrasser.
Roman paysan, roman de moeurs et finalement roman d'un crime. Exemple parfait, rigoureux de la tragédie en milieu fermé. On en oublie le lieu et le temps, concentrés sur ces personnages qui semblent eux-mêmes happés par leur destin.
Le mari, la femme, l'amant, l'enfant. Rien de plus simple, de plus direct, de plus fort. La primitivité des moeurs semble épurer les sentiments à l'extrême.
Karel Capek a trouvé le langage propre à la tragédie rurale. Aucune intervention personnelle ne brise la continuité de cette analyse clinique. Nous remontons ici à la source des passions les plus élémentaires de l'homme. On est à Kriva, comme à Argos : dans cette aridité où naissent les chants les plus douloureux.

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