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Avant de partir à la retraite, il reste à l'inspecteur Sunderson une affaire à résoudre :l'arrestation d'un personnage qui se fait appeler Grand Maitre : « un gourou diabolique qui s'en prend aux toutes jeunes filles » et dont la secte vit des dons de ses riches adeptes. Il leur promet l'extase de la foi en échange de leur temps et de leur argent .
Une affaire à résoudre, un inspecteur …..et pourtant ce n'est pas un polar. Le sous-titre nous avertit , c'est un « faux roman policier » dont le narrateur est Sunderson lui-même.
En effet si l'enquête ( la dernière dans son « boulot de nettoyeur des saletés de la société ») constitue la trame de l'action, justifie les différentes péripéties inhérentes à toute recherche policière, c'est bien plus le portrait de l'enquêteur qui représente l'intérêt essentiel du roman . 0
Sunderson, dont le divorce a creusé dans sa vie « un cratère long de trois années » est un homme vieillissant, conscient de ses faiblesses physiques. Plutôt « enrobé », le souffle court, s'il a perdu de son endurance, il reste amateur de double whiskys , et a conservé une irrésistible attirance pour les femmes, qu'il se plaît à mater « tu picolais, tu courais la gueuse » se dit-il .
Il n'éprouve plus que désillusion face à l'Amérique des années 2000, les Américains lui apparaissent globalement comme des « jobards » et sa vision des étudiants et de l'intelligentsia est tout aussi dépréciative .
Quant à la religion, elle lui semble présenter le même pouvoir séducteur que l'argent et ne relever que du maintien de l'ordre dans la société . Sa religion à lui, n'est plus que la pêche à la truite, ce qui vaut au lecteur de nombreux et beaux passages de relation fusionnelle entre le personnage et la nature où éclate une lumineuse sensualité.
Quand on connaît Jim Harrison, on comprend qu'il a attribué à son héros certaines de ses propres caractéristiques. De plus, Sunderson a dans le roman sensiblement le même âge que Jim Harrison lorsqu'il publie l'ouvrage. Celui-ci , l'un des ses derniers traduirait- il alors le désenchantement qui l'envahit en 2011, 5 ans avant sa mort en 2016? On peut s'interroger …..
Ce blues de l'homme vieillissant a un certain charme, même s'il n' a pas la même unité ni la même force émotionnelle que ses grands romans.
pas convaincu même si j'ai fini par m'attacher au personnage principale et à ses defauts. mais l'histoire traine en longueur....
Sunderson flic, la soixantaine, divorcé qui a du mal à accepter la violence ordinaire de la société américaine.
Amérique qu'il ne reconnaît plus.
Par le biais de ce personnage ordinaire Jim Harrison va dénoncer ce qu'il ne supporte pas dans l'Amérique de ce XXI ème siècle, où l'argent, l'arnaque, la destruction, la déshumanisation envahissent tout.
Mère nature est omniprésente comme dans tous ses livres, et la nature il la connaît bien même très bien. Il ne saurait vivre loin d'un fleuve.
Ce flic qui voit sa retraite arrivée, alors qu'il est toujours amoureux de la femme qui l'a quitté, vit pour son boulot, il ne prend plus soin de lui mais bichonne ses livres (sa femme disait qu'il dépensait plus en achat de livres que leur remboursement de crédit maison...), il boit plus que de raison, mate les jeunes filles et pourtant il a toujours envie de donner de la voix pour ceux qui n'en n'ont pas.
Commence la traque de GM ...Pour cela il a l'aide de sa très jeune voisine,Mona, aussi douée en informatique que très gentiment effrontée. Espiègle et charmeuse, elle attise le voyeurisme de Sunderson.
Quelques mots sur la législation des ventes d'armes vous feront dresser les chevaux sur la tête et mieux comprendre pourquoi ces tueries à répétition dans ce grand pays.
L'intrigue policière est bien menée, mais je suis subjuguée par ce que l'auteur nous révèle de l'Amérique. Le lecteur y sent l'âme de Jim Harrison dans toute sa force.
C'est une écriture puissante et un hymne à la nature telle que je les aime.
Un dernier grand écrivain Américain que je vais retrouver très vite dans "les 7 péchés capitaux".
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