Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
« L'Estonie est un petit pays du nord de l'Europe. Voilà pour l'ignorance générale, dont la mienne, il y a peu. Au mieux mettais-je l'Estonie dans le sac balte, à peine détaché du grand corps soviétique, les trois noms d'Estonie, de Lettonie, de Lituanie composant un poème perdu que seule la rime fait tenir ensemble, et encore est-ce dans un désordre qu'accroissent les anciens noms de ces provinces de la Ligue hanséatique : la Livonie, la Courlande, l'Ostrobothnie, et même la Poméranie, dont la beauté étend ces régions aux frontières du songe, sachant que l'incertitude frontalière, voire l'inexistence, fut longtemps le lots des pays dits baltes. Je m'en remets à l'absence de clichés, à la pure altérité de l'inconnu, celui-ci se donnât-il l'apparence d'une femme ». À la manière de Michaux dans Un barbare en Asie, Richard Millet nous convie à ce périple à travers « l'Eesti » (l'Estonie, en langue estonienne), en réalité un récit de voyage intérieur et géographique, qui mêle les notations sensorielles à propos des villes telles que Tallin ou encore Tartu, des campagnes peuplées de bouleaux et de sapins aux rencontres nombreuses avec des écrivains et des musiciens locaux. Le ton est souvent ironique et le propos salubre. La méditation esthétique et politique au sens large, à défaut de devenir estonien, offre à l'auteur un miroir à sa lassitude d'être français.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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