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Elena Ferrante est une auteure italienne qui a notamment écrit Poupée volée, L’amie prodigieuse, l’amour harcelant, les jours de mon abandon. L’essai La Frantumaglia, l’écriture et ma vie, apporte des indications intéressantes sur la genèse de son œuvre.
De janvier 2018 à janvier 2019, Elena Ferrante rédige une chronique hebdomadaire dans The Gardian. Elle répond de façon concise à une série de question posées par la rédaction du journal.
Le lecteur découvre dans ce recueil des textes riches, classés par ordre chronologique, à travers lesquels l’auteure se dévoile un peu, elle développe sa pensée sur des thèmes universels avec sincérité et délicatesse. Elle parle de la peur, la mort et les croyances, la maternité, la complexité de l’amitié, sa résistance à la psychanalyse, la critique du marché de l’information, les relations mères-filles, le besoin d’Ithaque. Elle dit ses inquiétudes face au monde actuel, la Ligue de Salvini en Italie et le réchauffement climatique la préoccupent.
L’on retrouve des thèmes qui parcourent son oeuvre. Elena Ferrante définit ce qu’est être italienne pour elle, ce ne peut pas être un enfermement : « nous pouvons être beaucoup plus que ce que par un pur hasard, il nous a été donné d’être ». Elle critique la nostalgie, elle préfère être du côté de la joie des bouleversements plutôt que d’être du côté de l’avant, autre forme d’enfermement. Elle dit son empathie pour toutes les femmes, une approche féministe qui caractérise ses romans.
Et ces chroniques sont l’occasion pour elle de partager avec les lecteurs ce qu’est la littérature, d’exposer brièvement ce qui est en jeu dans l’acte d’écrire. Elle dit aimer fouiller, mettre du désordre, ne rien passer sous silence pour aider le lecteur à regarder la condition humaine en face tout en ayant une esthétique de la retenue et en restant allusive donc. Elle évoque aussi ce qu’est l’urgence d’écrire ; elle peut partir du réel , d’un fait vrai de 5 minutes et en faire une fiction longue parce qu’elle ne peut pas faire abstraction de l’entrée en scène de son imagination .
Ces chroniques complètent avec bonheur l’essai La Frantumaglia.
Du 20 janvier 2018 au 15 janvier 2019, Elena Ferrante publie une chronique hebdomadaire dans "The Guardian". Les chroniques sont retranscrites et traduites brillamment par Elsa Damien dans ce très petit ouvrage "Chroniques du hasard" et illustré avec élégance par Andrea Ucini.
Qui ne connaît pas Elena Ferrante ? L'auteure d'une oeuvre de fiction parmi les plus singulières et marquantes de la littérature actuelle. Mais qui est vraiment cette auteure tellement adulée mais jamais découverte.
Chaque chronique mène à réfléchir sur un thème : la maternité, le cinéma, la politique italienne et internationale, les amies, les filles, les stéréotypes, la jalousie.. A travers les mots de l'auteure, on sent une joie de vivre, un enthousiasme grandissant, une femme actuelle ancrée dans son temps.
"Chroniques du hasard" s'interroge et donne des pistes de réflexion sur le monde qui nous entoure. Un vrai plaisir de lire mais surtout de découvrir un peu plus cette auteure, Elena Ferrante qui s'ouvre au fil des chroniques tout en gardant sa part de mystère.
A travers les chroniques publiées, on apprend a découvrir Elena Ferrante et c'est grisant. Elena Ferrante est réellement une écrivaine libre, féministe, d'une grande intelligence. Une auteure avec qui on s'imagine parler pendant des heures de tout et de rien avec une certaine décontraction.
Un recueil a lire d'une traite, ou au compte-gouttes, à offrir où à avoir dans sa bibliothèque, en imaginant qui pourrait être cette femme qu'aujourd'hui tellement connait grâce à l'Amie Prodigieuse. Puis, en regardant les magnifiques et très réussies illustrations de chaque chronique par Andrea Ucini.
ECRIRE chaque semaine des chroniques sociales releve de la discipline sportive. Le journal britannique the Guardian avait lance le defi a elena Ferrante. L auteure a accepté , elle s edst donc astreint à écrire régulierement , plus qu a l accoutumée et à donner à ses reflexions une portee universelle. Les lecteurs de Ferrante dont moi-meme aimeront la voir se démasquer un peu, mais elle a préven : " a la fin ce que je trouve , en admettant que je trouve quelque chose - me surprend avant tout moi-meme ". L écrivaine la plus mysterieurse d Italie a encore frappée avec ce recueil de textes illustrés
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