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Chemins français de Compostelle

Couverture du livre « Chemins français de Compostelle » de Thorsten Droste aux éditions Actes Sud
  • Date de parution :
  • Editeur : Actes Sud
  • EAN : 9782742779925
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Tous les chemins de France mènent à Compostelle : au point que la route qui traverse le Nord de l'Espagne, de Pampelune à la Galice, fut baptisée Camino Francés et que la coquille, emblème du saint, fut interprétée comme une représentation symbolique du royaume de France où toutes les routes de... Voir plus

Tous les chemins de France mènent à Compostelle : au point que la route qui traverse le Nord de l'Espagne, de Pampelune à la Galice, fut baptisée Camino Francés et que la coquille, emblème du saint, fut interprétée comme une représentation symbolique du royaume de France où toutes les routes de pèlerinage convergeaient vers un point unique. De fait, les quatre axes majeurs décrits par le Liber Sancti Jacobi (milieu du XIIe siècle) sont doublés de multiples chemins de substitution ou de traverse et le réseau se ramifie à l'infini. La Via Touronensis, « chemin de Tours », partait de Saint-Denis et gagnait les Pyrénées par Tours, Poitiers, Aulnay, Saintes et Bordeaux. La Via Lemovicensis, chemin de Vézelay, traversait le Berry puis le Limousin et rejoignait la précédente à Saint-Palais, en Pays basque. Non loin de là, à Ostabat, elles rencontraient la Via Podiensis, le « chemin du Puy », pour une fois bien nommé, qui, du Puy-en-Velay, traversait les Cévennes, le Quercy et la Gascogne. Excentrée, la Via Tolosana, avait son origine en Arles et à Saint-Gilles, parcourant d'est en ouest la Provence, le Languedoc, Toulouse, la Gascogne et le Béarn pour franchir les Pyrénées, non par le col de Roncevaux, comme les trois autres, mais par celui du Somport, en direction de Jaca. Il y avait aussi la route des Pyrénées : elle quittait la précédente à Saint-Guilhem-du-Désert et la longeait par Foix, Carcassonne, Saint-Bertrand-de-Comminges, avant de la retrouver à Oloron ; et en outre, le chemin de l'Atlantique, cher aux Anglais, qui débarquaient dans l'estuaire de la Gironde et gagnaient Bayonne en suivant la côte ; et encore, la dérivation de la Touronensis, par Angoulême ; ou les routes transversales joignant Podensis à Lemovensis par Rocamadour et Agen, à Tolosana par Rodez et Albi

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