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Un amour de Swann est un fragment de À la recherche du temps perdu, la deuxième partie de Du côté de chez Swann.
Son sujet en est l'amour et la jalousie qu'éprouve Swann pour Odette de Crécy. C'est pourquoi il a depuis toujours fait l'objet d'éditions séparées, comme s'il constituait un petit roman autonome.
Pas de transition entre la fin de Combray et le début de cette seconde partie.
On devine, au fil de récit, que Swann est un aristocrate coureur de jupons, qui s’éprend d’une demi-mondaine.
Elle le fait inviter chez des bourgeois qui se piquent d’être des intellectuels à la mode. On sent de l’humour de la part du narrateur lorsqu’il fait parler un certain docteur.
Tout au long du récit, j’ai eu envie de crier à Swann : « Mais ouvre les yeux sur cette femme, bon sang ! Dés le premier abord, tu ne l’as pas trouvé jolie, ni même charmante. Elle te cache des choses, attention ! » Mais non, l’amour de Swann était aveugle. Et nous de deviner que M. De Charlus est tombé lui aussi sous le charme d’Odette.
J’ai aimé les pages sur la musique de Vinteuil, qui rappelle à Swann les premiers temps de son amour.
Moins de couleurs, moins de nature dans cette seconde partie. Plus de rapports sociaux sous la Troisième République.
L’image que je retiendrai :
Celle de Swann à la recherche d’Odette dans tous les restaurants de Paris encore ouvert tard le soir.
Quelques citations :
« Il se plongeait dans le plus enivrant des romans d’amour, l’indicateur des chemins de fer, qui lui apprenait les moyens de la rejoindre, l’après-midi, le soir, ce matin même ! »
« Ces images étaient fausses pour une autre raison encore : c’est qu’elles étaient forcément simplifiées. »
http://alexmotamots.fr/?p=2398
C’est bien ce dont je me souvenais. Proust m’ennuie profondément.
Désolée pour les amateurs, voire les inconditionnels.
Cette lecture confirme mon souvenir. Des phrases interminables pour raconter pas grand-chose.
Swann passe du désir à la jalousie à l’ennui pour Odette, femme de peu de cervelle.
De dîners en soirées mondaines, c’est l’analyse psychologique d’une société oisive et superficielle.
D’aucuns admirent ce style ampoulé et tarabiscoté, ces phrases de parfois une page, où l’on ne sait plus de quoi on parle, ces conversations futiles….
Personnellement, je n’y ai pas trouvé de plaisir.
J’espère que Mickaël Uras me pardonnera.
Tout le talent d'un écrivain qui sur le fond ne raconte pas grand chose. Une histoire banale bien écrite
Un chef d'oeuvre ! La puissance des mots, le génie d'un auteur et la sensibilité d'un homme !
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