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https://animallecteur.wordpress.com/2024/02/28/le-garcon-et-lunivers-trent-dalton/
En voyant que la nouvelle série que me proposait Netflix, Le garçon et l’univers, était tirée d’un livre j’ai d’abord voulu le lire mais ça n’a pas été une mince affaire pour le trouver puisqu’épuisé chez l’éditeur, j’ai dû écumer plusieurs sites de revente avant de le trouver sur Oh grand malheur Amazon (mais de seconde main ) (mais ça reste Amazon alors quand même *colère*). Bref, une fois oublié d’où il vient j’ai pu me plonger dans cette lecture qui m’a directement happée dès les premières pages et j’ai adoré jusqu’à la dernière !
Si vous aussi vous avez vu la bande annonce mais vous n’avez rien compris, voici de quoi il s’agit. C’est l’histoire d’Eli 13 ans et son frère August 14 ans qui grandissent dans une famille dysfonctionnelle. La mère Frankie est une ancienne toxico, le père est un alcoolique genre Frank Gallagher dans Shameless, Gus ne parle plus depuis un accident qui d’ailleurs mettre fin à la relation entre le père et la mère, il communique désormais en inscrivant des mots avec son doigt dans le vide, des phrases étranges et poétiques qui sonnent comme des prophéties. Il y a Lyle le beau-père qui a fait plonger Frankie dans la drogue mais qui s’est occupé des garçons comme si c’étaient ses propres enfants et il y a Slim le baby-sitter, un criminel nationalement connu pour ses évasions spectaculaire de prison lorsqu’il était incarcéré pour meurtre. Eli rêve de devenir journaliste spécialisé dans les affaires criminelles, il tombe amoureux de la nana qui a 10 ans de plus que lui qui gère cette rubrique dans le journal. Un jour, Lyle tente de doubler le notable insoupçonnable qui gère le trafic d’héroïne de la région et fini par disparaître de la surface de la terre.
On suit Eli jusqu’à ses 18 ans qui va tenter de résoudre cette affaire en recherchant son beau-père. Avec son frère, ils vont faire preuve de résilience au milieu de tous les adultes cabossés qui les entourent. Ils vont d’ailleurs sauver leurs parents d’eux-mêmes. Dans un style poétique, Trent Dalton nous offre un roman noir mais lumineux par ses personnages qui sont pour la plupart très attachants malgré les casseroles qui se traînent au cul mis à part les quelques vrais méchants mais surtout grâce à l’amour que porte Eli à ses proches, que ce soit pour sa mère, son frère, son beau-père, son père ou son baby-sitter.
Ce roman est intelligent, sensationnel, divertissant mais surtout étonnant et on se laisse facilement embarquée dans cette histoire dont on se demande jusqu’à quel point elle peut être réelle sachant que l’auteur s’est largement inspiré de sa propre vie pour l’écrire.
Eli a 12 ans. Jeune adolescent, il vit au milieu d'une famille étrange et farfelue : son frère Gus, d'un an son aîné, ne parle pas depuis qu'il a 6 ans et écrit dans l'air, sa mère Frances, est une junkie tout autant aimante que perturbée, son beau-père Lyle, qui trafique et se brûle et Slim, le baby-sitter ex prisonnier... Entre amour, amitié, loyauté et violence, Eli arrivera-t-il à vivre longtemps dans l'innocence de l'enfance ?
C'est avant tout pour la couverture que j'ai voulu découvrir ce roman. Mais on se laisse très vite emporter par l'écriture fluide et envoûtante de Trent Dalton.
Dans une Australie sauvage et violente, il nous entraîne dans les pas de ce jeune garçon qui découvre la vie d'adulte. Une vie sombre, difficile, avec des choix compliqués à faire et à respecter. Mais avec ses moments de grâce, entouré d'un frère aimant et d'un baby-sitter philosophe.
Roman initiatique, le garçon et l'univers est avant tout une histoire d'enfants dans un monde grands, une histoire d'innocence et de naïveté confrontée à la violence et la manipulation. Mais aussi un fabuleux récit d'une vie riche et profonde...
Merci à NetGalley et aux Éditions HarperCollins pour leur confiance...
Il faut oublier, les images de l'Australie qui nous fascine....ici, tout n'est que violence, désillusions....
Quel avenir pour ces deux frères, à la famille minée par la drogue, les cartels.....
Il faut s'accrocher afin de poursuivre cette lecture, c'est brut, sans illusions et très fort
Eli a douze ans lorsque nous faisons sa connaissance. Enfant intelligent et passionné, il tente de se faire une place dans un univers hostile mais non dénué d’amour.
Il vit avec sa maman, Lyle son compagnon, presqu’un père pour lui, et Gus son aîné d’un an, mutique depuis un mystérieux accident.
C’est avec son index que Gus communique avec son frère, il se sert du ciel comme d’une ardoise, y traçant des lettres et des mots qu’Eli seul sait déchiffrer et comprendre.
Tout n’est pas rose cependant, nous sommes loin de la famille heureuse et épanouie.
Les parents vivent de trafic de produits illicites que les enfants découvrent à travers des scènes violentes lors de règlements de compte avec d’autres dealers.
Récit initiatique teinté de magie, « Le garçon et l'univers », mélange la poésie du monde de l'enfance au sombre univers des adultes.
Les personnages sont complexes, parfois noirs, parfois tendres, mais souvent attachants, on a envie de les plaindre, et pourtant parfois on les déteste, ils ne laissent jamais indifférents. Ils sont décrits avec cynisme et un soupçon de cruauté, mais tellement de réalisme, qu’ils semblent être là, tout près, et nous font réagir en voyeur de leurs tourments ou de leurs turpitudes.
L’écriture fluide est un atout supplémentaire pour découvrir à travers ce roman la littérature australienne que personnellement je ne connais quasiment pas.
Merci à NetGalley et aux Editions Harper Collins
#LeGarçonEtLunivers #NetGalleyFrance
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