Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Un roman choc, où l'on entre dès les premières pages dans un univers de misère, de violence, d'abus de toutes sortes. Je me suis demandé de prime abord si je réussirais à aller jusqu'au bout des 366 pages tant l'horreur va crescendo au sein de cette "famille" polynésienne, et de page en page, de pitié en espérances, j'ai fini par m'attacher aux membres forts de cette fratrie, unis dans la haine d'Auguste, ce père innommable coupable de viol sur ses enfants, de violences continuelles sur Ma, son épouse soumise qui ne retrouvera le sens des réalités qu'en fin de roman. Et bien sûr, la petite Pina, enfant non désirée devenue le souffre douleur et la bête de somme de ce monstre, avec pour seul soutien Pauro, ce frère homosexuel lui aussi rejeté. Et ce leitmotiv lancinant "Un petit corps balance..." à chaque évocation plus révélateur. Elle est bien loin l'image de Tahiti pays enchanteur, voilà un roman dont on ne sort pas indemne.
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