Des textes qui vous sont adressés et seront ajoutés ici dès que nous les recevrons (Article mis à jour le 8 juillet 2020)
Des textes qui vous sont adressés et seront ajoutés ici dès que nous les recevrons (Article mis à jour le 8 juillet 2020)
"Qu'il emporte mon secret", le dernier roman de Sylvie Le Bihan
Chaque mois, l'un de nos lecteurs chronique un livre qu'il a particulièrement aimé, et se dévoile en répondant à nos questions
Ce roman est plein de passion ! Pour l’Espagne, pour la danse, pour la corrida.
C’est un roman d’amour, d’amitié !
C’est aussi l’histoire d’un pays qui se déchire, qui tombe dans la guerre civile, dans la violence dans l’extrémisme.
Et dans l’Histoire de ce pays, c’est la vie de Juan que nous suivons durant plusieurs décennies.
Juan, jeune gitan passionné de cuisine, qui découvrira l’effervescence artistique des années d’avant-guerre, et qui tombera définitivement amoureux d’une belle danseuse inaccessible, une femme qu’il suivra toute sa vie dans l’espoir d’être aimé en retour.
Pour cet amoureux « transi » la vie ne sera pas de tout repos mais elle sera riche ! Elle sera semée de tristesse, de bonheur, de fêtes et de combats. Elle sera pleine d’expériences, de voyages, de déceptions, d’espoirs.
C’est un livre que j’ai lu avec intérêt, la guerre civile espagnole n’est pas un sujet que je connaissais et j’ai aimé dans ce récit suivre les évènements au travers des yeux de Juan, d’Ignacio, d’Encarnacion, et du coeur Federico Garcia Lorca. Une histoire foisonnante et enrichissante.
Un récit mêlant la réalité à la fiction, c’est toujours pour moi un plaisir dans la découverte.
Et même si je n’ai pas été emportée par la même passion que les protagonistes de cette grande fresque, j’ai apprécié ma lecture et l’ai lu avec enthousiasme et intérêt.
Un récit vivant, tourbillonnant !
Sélection ¨Prix des Lecteurs Points et Femina 2025.
Roman historique, les personnages sont bien construits et ont de la profondeur. On embarque dans une histoire familiale sur fond de guerre civile espagnol et prémices de la seconde guerre mondiale. Un récit d'apprentissage. Cruauté de la guerre, passion amoureuse, intérêt historique, quatre portraits à découvrir. Un livre bien documenté, un hommage au sacrifice et au liberté. Une lecture marquante et poignante.
"Lorsque la foi ne sera plus qu'un lointain souvenir, quand on se rendra compte que rien n'est plus grand que nous-mêmes, alors on voudra une vie meilleure pour nous et notre petit cercle, sans plus se soucier ni des autres ni des générations futures. Tu peux vivre avec ça, Juan ? Moi, je ne le peux pas. Les mots de Jean Moulin transpercèrent le cœur du jeune homme."
À 15 ans, le jeune Juan quitte sa famille gitane pour entrer au service du célèbre torero Ignacio Sánchez Mejías, comme cuisinier. Très vite il s’attache à sa « nouvelle famille ». Mais Ignacio, amoureux d’Encarnacion, quitte femme et enfant pour s’installer avec sa maîtresse à Madrid, emmenant Juan dans son sillage. Encarnacion est une magnifique danseuse de flamenco dont Juan tombe amoureux au premier regard. Mais évidemment, le cœur d’Encarnacion est déjà pris et Juan garde son amour secret. Carmen, la jeune sœur d’Encarnacion, n’est, elle, pas indifférente aux charmes de Juan… Parmi les proches de la maison, on trouve des écrivains, des poètes, des artistes, et parmi eux, Federico Garcia Lorca. Les années, insouciantes, se succèdent… mais la tragédie rode. Le pays va bientôt connaitre les prémices de la révolte puis la guerre civile.
Le récit est en trois parties qui mettent en avant tour à tour les trois hommes qui comptent pour Encarnacion : Ignacio, Federico puis Juan. C’est le prétexte pour vivre au plus près l’histoire de l’Espagne, à travers ses traditions (la corrida, le flamenco), sa culture (les artistes, les poètes) puis avec l’arrivée de la guerre et ses conséquences tragiques. Le contexte est bien dépeint, très intéressant et documenté. N’étant pas un spécialiste de l’histoire espagnole, j’ai ressenti le besoin de me renseigner un peu plus sur le milieu de la corrida, les personnages (Ignacio a vraiment existé !) et sur la guerre civile. L’autrice nous plonge progressivement dans la montée de la violence. Son écriture est fluide, agréable à lire, les personnages sont bien campés. On y trouve tous les éléments qui font un bon roman : l’amitié, l’amour, les trahisons et des personnages fascinants pris dans la tourmente de l’histoire… Très bon roman.
#PrixdumeilleurromanPointsSélection2025
@éditionspoints
Cette lecture balaie une large partie de l'histoire espagnole et traite voire balaie plusieurs sujets.
Le personnage principal va être Juan Ortega qui en 1925 a 15 ans et vit à Seville dans le milieu de la tauromachie. Son père est un célèbre torero et lui, est plutôt doué en cuisine. Il va se retrouver au service d'un autre torero adulé, Ignacio Sanchez Mejias, qu'il va suivre à Madrid car Ignacio décide de quitter son foyer andalou. Il abandonne femme et enfants pour aller vivre avec sa maitresse Encarnacion à Madrid. C'est un choc dans ce milieu dans les années 1920 et notamment dans la communauté gitane auquel il appartient.
Juan va donc vivre ce premier déracinement pour aller à la capitale avec un homme qu'il ne connait pas et pour vivre une vie à laquelle il n'était pas destiné. A Madrid, il fait la rencontre de l'amie d'Ignacio et va vivre dans leur foyer avec la sœur de la concubine. Ce sera le début de grands changements pour Juan et surtout la découverte du milieu plutôt intellectuel et artistique de Madrid.
Surtout Juan va suivre le couple Ignacio / Encarnacion dans leurs tribulations de couple mais aussi au gré de leurs voyages dans le monde, que ce soit à New-York ou Paris. Mais surtout au fur et à mesure que les chapitres avancent, on a l'histoire espagnole qui se déroule sous nos yeux avec notamment la montée du franquisme et les conséquences que cela a pu avoir sur la population espagnole.
On a également des chapitres se déroulant en l'an 2000 avec un Juan âgé qui vit seul à Paris et dont on devine que son passé l'a profondément marqué. On sait donc qu'il a survécu à tout ça mais on apprend petit à petit l'état d'esprit qu'il a au moment de ces chapitres où il confie son histoire à une personne qu'il connait.
L'autrice réussit avec brio a nous entrainer dans ce roman qui est à la fois celle de destins croisés, une fresque historique et en même temps on nous décrit la brutalité et la perversité dont sont capables les êtres humains. Juan est un personnage touchant car il est né dans un milieu qui ne le destinait pas à la vie qu'il a vécue. Aussi son amour pour Encarnacion, une femme à la fois mystérieuse et en même temps très froide va le pousser à s'émanciper bien qu'il sache qu'elle lui est inaccessible tout en espérant un changement de situation.
Cette histoire est aussi celle de destins gâchés que l'on devine entre les lignes mais qui est encore plus palpable dans une scène à la fin du roman.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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