J'ai reçu ce livre grâce aux éditions Mon Poche.
L'histoire en général est intéressante. J'ai apprécié avoir plusieurs points de vues, ainsi nous avons une vie d'ensemble de l'enquête.
Ce que j'ai par contre trouvé dommage c'est que j'ai découvert très rapidement le coupable. Il n'y a donc eu, me concernant, aucun suspense. L'auteure en dit parfois un peu trop, nous dévoilant ainsi des éléments qui nous mettent trop vite sur la piste du coupable.
Les personnages sont attachants et l'on a parfois l'impression que certains pourraient être des membres de notre famille.
Concernant les protagonistes, je ne suis pas arrivée à me les imaginer. Sophie Renouard aurait, selon moi, dû davantage les décrire physiquement mais aussi moralement.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Emile, malgré ce qu'il lui arrive...
Le fait d'alterner les points de vue donne une vraie dimension à l'histoire. Si nous avions eu un seul point de vue je pense qu'en tant que lecteur, j'aurais été vraiment frustrée.
Pour ce qui est des lieux, malheureusement l'auteure ne les décrit pas assez. J'aurais aimé pouvoir découvrir cette grande maison mais aussi les belles montagnes très présentes dans le roman.
Sophie Renouard nous donne aussi une belle leçon de vie.
L'enquête policière est un peu trop rapidement mise au second plan pour se concentrer sur la partie plus privée des protagonistes. Cela aurait pu être vraiment intéressant d'avoir un point de vue sur les différentes étapes de l'enquête mais aussi sur les recherches effectuées.
La fin est très émouvante. Par contre, j'aurais peut-être aimé avoir un épilogue pour savoir ce que tous les personnages étaient devenus par exemple 6 mois ou 1 un plus tard. J'avoue que cela m'aurait bien plu.
En résumé, un roman que j'ai bien apprécié et que je vous conseille si vous aimez les romans avec une leçon de vie et des personnages attachants.
https://fais-moi-peur.blogspot.com/2021/05/affaire-n486-on-nefface-pas-les.html
Voilà un roman étonnant, simple mais entraînant. J'étais à la recherche d'une lecture sans réellement avoir une idée arrêtée puis mes yeux se sont posés sur ce titre "on n'efface pas les souvenirs". J'ai senti une sorte de résonance et une attirance envers ce bouquinin, et je ne suis pas déçue.
Premier roman de l'auteur, "On n'efface pas les souvenirs" est une douce ode à l'amour familial et conjugale, entouré d'un drame finement mené. Chaque chapitre nous permet de récolter une pièce du puzzle, d'ajouter des arguments à nos soupçons pour les rendre de plus en plus tangibles. Les personnages sont très bien dessinés, passant de l'insouciance du nourrison à la résilience du plus âgé, tout en notant la force de la jeunesse, parfois accompagnée d'une touche de folie destructrice
Que les futurs lecteurs ne s'attendent pas à un thriller à la Maxime Chattam ou à un drame au suspens insoutenable, mais plutôt à une histoire de vie, faite d'embûches, de drames et surtout d'espoir. En somme, un agréable moment de lecture !
J'ai dévoré ce roman en peu de temps tant il est prenant, bien construit et ses personnages attachants !
S'il s'ouvre sur une scène digne d'un thriller bien glaçant, impossible de le cantonner à ce genre, ce serait très réducteur, ce roman est bien plus qu'une intrigue policière. D'ailleurs personnellement même si la partie policière est bien menée, c'est tout ce qui concerne Annabelle et sa reconquête d'elle-même qui m'a passionnée.
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En effet Annabelle a été enlevée en Normandie et laissée pour morte à l'autre bout de la France au Pays Basque. S'il s'en est fallu de peu qu'elle soit tuée, elle se réveillera totalement amnésique.
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Les mystères du cerveau et de la mémoire peuvent amener à un cheminement différent de ce que notre rationalité imaginerait en pareille situation...
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Pas envie de vous en dire plus, j'en ai presque trop dit. J'ai vraiment beaucoup aimé ces portraits de gens normaux, comme vous et moi, dont la vie bascule dans l'horreur de façon imprévisible et brutale. Beaucoup de rythme et de tension psychologique dans ce premier roman très réussi, dont vous tournerez les pages sans pouvoir vous arrêter...
On n’efface pas les souvenirs se lit comme un thriller à la façon d’un inspecteur Colombo. Le lecteur comprend rapidement les éléments de l’enquête, mais c’est normal car là ne réside pas l’intérêt du roman. Au contraire, il est indispensable de se laisser guider par les sentiments, les impressions, les personnages et leurs caractères si singuliers et attachants que l’on a rapidement envie de suivre, de découvrir, de comprendre.
Après un chapitre choc, le lecteur fait la connaissance d’Annabelle. Elle mène une vie confortable de bourgeoise aisée. Heureuse en ménage avec Gaspard, deux fillettes adorables Zélie et Violette, une gouvernante Françoise qui l’accompagne et la soutient depuis son enfance. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes. Le jour du baptême de Violette, après la cérémonie et parce qu’une fois de plus son mari doit travailler, elle part seule avec ses fillettes rejoindre son père du côté de Lyons la forêt. Un voyage sans difficulté depuis Paris. Lorsque son bébé à faim, Annabelle fait un stop dans une auberge pour lui donner le biberon. Là, frappée violemment dans les toilettes de l’établissement, elle disparait. L’alerte est donnée, son mari rejoint la famille, l’enquête de police commence.
Le lecteur a dès le départ un avantage puisqu’il suit Annabelle dans le coffre d’une voiture jusqu’au coin de montagne des Pyrénées Basques où elle est laissée pour morte. Puis découverte par Émile, un vieil homme qui vit seul dans la montagne. Il la soigne pendant plusieurs semaines. Convalescente fragile, amnésique, elle doit apprendre à se connaitre, retrouver la mémoire, ses souvenirs et le fil de sa vie. Elle qui a tout perdu, à qui l’on a arraché la vie, va se reconstruire doucement protégée par cet homme taiseux et solitaire. De son coté, son mari et sa famille doivent apprivoiser l’absence, l’inquiétude, la solitude. Gaspard est aidé par Mikkie, une cousine envahissante au comportement étrange qui inquiète Zélie.
L’auteur nous transporte alternativement dans ces deux univers parallèles. La solitude réparatrice de la montagne pour Annabelle, et le foyer devenu dangereux dans lequel Gaspard tente de survivre à l’absence. La tension monte et l’intrigue se dévoile, tissant sa toile autour du drame qui lie les différents protagonistes jusqu’au dénouement final.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/06/19/on-nefface-pas-les-souvenirs-sophie-renouard/
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