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Le Prince revient dans son pays natal. Il avait été envoyé en Suisse pour se faire soigner, étant épileptique. A son retour, il se rapproche des Epantchine, des parents éloignés. Un tas de personnages gravite alors autour de lui, souvent caricaturaux. Ceux-ci viennent lui raconter leurs tourments. Ce qui ne les empêche pas de le considérer en tant qu'idiot. On a ainsi des pages et des pages d'anecdotes concernant ces personnages souvent hauts en couleur. le Prince se révèle progressivement nullement idiot, il est surtout naïf. Il a fallu lui dire qu'il était amoureux pour qu'il s'en rende compte. Il est cependant partagé entre deux femmes qui pourraient en faire tourner la tête à plus d'un. Elles ont un comportement détestable avec le Prince alors que lui est la bonté même, prêt à donner sa vie, notamment pour l'une d'entre elle, et ce par pitié. Tout le long du roman, on se demande quand il va enfin ouvrir les yeux. On craint pour lui. On se doute bien que le dénouement sera tragique... Dans tous les cas, beaucoup d'intrigues et de rebondissements.
La tragédie de l’amour, ou le triangle amoureux selon ce chef d’œuvre de Racine :
- Antiochus aime Bérénice qui aime Titus qui, bien que l’aimant, la rejette pour assumer l’héritage de l’empire romain.
- Profondément affectés, chacun, à tour de rôle, envisage de mourir (en se donnant la mort) : Bérénice à l’annonce de l’abandon de Titus, Titus à l’annonce du départ de Bérénice, Antiochus comprenant qu’il n’aura pas l’amour de Bérénice.
- Mais au final la raison (y compris politique) l’emporte sur l’amour : Bérénice part seule - retournant en Palestine, Titus reste à Rome assumant son rôle d’empereur et Antiochus part aussi, seul.
Beaucoup de bruit pour rien ? Une volonté de simplicité assumée et revendiquée par Racine dans sa préface
.
Relire en toute liberté (loin des obligations scolaires) permet de prendre encore plus de plaisir au chant de ces alexandrins et de la comédie humaine. Alors lisons, écoutons, voyons (quand on peut) cette pièce majeure de Jean Racine.
j'aurai dû aimé ce livre car j'aime ce genre mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'ambiance
Comme tous les livres de Dostoievsky, l’Idiot est un chef d’oeuvre. C’est toujours une architecture puissante, des personnages au caractère si bien défini, la pesanteur et les tensions de la vie humaine si sombres et si présentes, qui composent son œuvre. Dans cette obscurité, dans ces souterrains, jaillit pourtant toujours Dieu et c’est là qu’il faut le chercher chez l’auteur. Ici, c’est “l’idiot” qui est cette lumière. Personnage christique, désintéressé, loyal, le personnage navigue entre les perfidies des hommes et le désir de vivre en société. Ce désintérêt en fait un Idiot aux yeux du monde alors qu’aux yeux de l’amour, il en est la figure spirituelle.
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