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2ème roman de cet auteur, policier de métier. J'avais commencé ce livre en mars 2020. Le goût de la lecture étant revenu, je l'ai repris au ... début alors que précédemment j'avais lu 200 pages.
Et là ! Je suis rentrée complètement dedans. Happée dès le début. Quelle histoire hallucinante que ce "livre tueur" et de rapaces dressés pour tuer. Un page-turner vorace qu'on ne plus lâcher. C'est violent, puissant et ça fait froid dans le dos.
Reikiller est le quatrième roman que j'ai reçu en tant qu'Expert Polar Plon et c'est celui qui m'attirait le moins en lisant la quatrième de couverture. Un récit qui prend place dans un cabaret autour de la pratique du reiki, une technique de guérison non-conventionnelle, n'attirait vraiment pas mon esprit terre-à-terre et très rationnel. Malheureusement, ma lecture a confirmé ma première impression alors que j'espérais pouvoir réviser mon jugement.
Le début du roman est assez intrigant entre ces personnages hauts en couleur du cabaret le Satyre Rieur de Sarlat et ce flic, Didier, qui est sur l'affaire de disparition de touristes allemandes. le lecteur s'interroge sur le lien entre tous les protagonistes mais l'histoire commence assez lentement et l'élément déclencheur de l'intrigue tarde à venir. Cela s'accélère autour de la centième page mais le livre m'avait déjà laissé de côté pour la suite… Entre la tumeur de la petite Luna, l'histoire du reiki, les meurtres étranges liés à la légende de la région et des actes commis pendant la Seconde Guerre mondiale, l'auteur s'éparpille au fil de son récit. Je me suis sentie perdue, ça part dans tous les sens et certains ressorts sont assez alambiqués. Je pense que l'auteur aurait gagné en clarté et en tension dramatique a resserré l'intrigue autour de quelques éléments. J'avais du mal à faire le lien entre tout ça et malgré les quelques passages historiques intéressants, je n'ai pas réussi à me passionner pour ce roman. Je l'ai tout de même terminé pour connaître le fin de mot de l'histoire. L'intrigue est tout de même bien ficelée avec quelques rebondissements inattendus.
Malgré ma déconvenue, il faut reconnaître que la trame est originale pour un polar tant dans les thèmes abordés que le rythme du roman. Il réussit à nous prendre à contre-pied et c'est peut-être pour cela que j'ai pu être désarçonnée à ma lecture mais je suis certaine qu'il peut plaire à beaucoup de lecteurs. de mon côté, mon esprit très rationnel n'a pas pu adhérer au reiki, que je ne connaissais d'ailleurs pas. de plus, les personnages sont très intéressants. Entre l'acrobate Jenny, son compagnon flic Didier, la charismatique patronne Virginie, toute la troupe du Satyre Rieur et le prédateur qui rôde dans le Sarladais, l'auteur a réussi à nous peindre des protagonistes plus excentriques les uns que les autres, ce qui fait le charme de ce roman. Une vraie réussite tout comme l'écriture, riche et efficace !
Bref, ce polar fut ma première déception de cette collection chez Plon mais je pense que je n'étais pas le public pour celui-ci. Il possède des qualités indéniables que d'autres apprécieront et la plume de l'auteur n'est pas en reste non plus assurément. N'hésitez pas à le découvrir si le reiki et le milieu du cabaret vous attirent !
Un thriller original ou le thème du Reiki est exploité en tant que dernier recours de Jenny et son mari Didier pour sauver leur petite Luna de cinq ans atteinte d’une tumeur cérébrale incurable. Jenny est une acrobate accomplie et se produit au Satyre Rieur, un cabaret réputé. Didier est gendarme nouvellement affecté sur Sarlat. Ils sont entourés d’amis qui leur veulent du bien et pourtant rien ne sera facile dans leur parcours. Une énième touriste allemande disparaît, peu à peu le portrait d’un sérial killer prend corps. Le monde de la nuit, celui du spectacle et un univers à nul autre pareil, Virginie et son mari en sont les patrons, ils gèrent leur troupe dans une ambiance familiale baignée dans la pratique du Reiki comme réponse à tous les maux. L’auteur aurait pu choisir de traiter le sujet des sectes, ce n’est pas le cas, ici nous allons suivre l’enquête et la poursuite de ce sérial killer dans cette région du Périgord accompagné de la légende du Lébérou qui prend une dimension particulière au vu des crimes commis. On oscille ainsi entre le scepticisme des uns et le prosélytisme des autres. Mais c’est le côté historique de ce roman qui m’a le plus fait frissonné. Un retour dans les années terribles de la seconde guerre mondiale auprès du personnage de Joséphine Baker résistante et résidente du château des Milandes. Vous l’aurez compris, l’histoire de Luna aussi touchante soit-elle ne représente qu’une partie du récit, heureusement on a évité le piège du pathos. Un thriller écrit sur un ryhtme rapide, on ne s’ennui jamais avec des personnages bien campés et qui sauront nous surprendre. Une écriture directe même si elle peut apparaître parfois un peu embrouillée tant l’auteur semble vouloir nous perdre dans un flot d’informations, mais au final on reste tenu en haleine et toutes les questions trouveront leurs réponses. Bonne réponse.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/07/13/39007857.html
« Reikiller » fait partie des lectures dans le cadre des “Experts du Polar” des Editions Plon en collaboration avec le site Babelio. Sur papier, ce thriller avait tout pour me plaire : un résumé qui me donnait envie, de l’originalité en choisissant le monde des cabarets,… Mais au final, je ressors de cette lecture un peu sur la réserve.
Si je devais résumer le principal souci de ma lecture, je dirais que je l’ai trouvée beaucoup trop brouillon. Trop de thèmes (le reiki, la seconde guerre mondiale, le milieu du cabaret,… pour n’en citer que les principaux qui me viennent directement à l’esprit) ont été choisis par l’auteur et n’auraient pas tous dû figurer dans un seul et même livre. Le problème quand on choisit ainsi plusieurs sujets, ce n’est pas de brasser un public plus étendu mais d’y perdre le lecteur. C’est ce qui s’est passé avec moi.
Un autre point qui m’a un tantinet déçue est le style d’écriture que j’ai trouvé, parfois, un peu alambiqué ainsi que la construction des personnages. Si cela avait été un premier roman, je ne pense pas que j’aurais relevé cet élément mais étant donné qu’il s’agissait du deuxième livre de l’auteur, je m’attendais à quelque chose de moins brouillon et à plus de fluidité.
Par contre, à côté de ça, j’ai apprécié le fait que l’auteur ait planté le décor de son action dans le Périgord, ce qui m’a fait découvrir la région, comme j’ai pu le faire au travers de mes lectures. Un autre élément qui m’a bien plu est l’enquête policière en elle-même et la légende du Lébérou (je ne vous dis pas ce que c’est, pour ne pas vous dévoiler la surprise ! ). Au sujet du reiki, j’ai appris plein de choses et j’en remercie l’auteur.
Comme vous aurez pu le lire aux travers de ces quelques phrases, je n’ai pas décidé de médire ce livre tous les niveaux. Je n’ai pas abandonné sa lecture (même si c’est quelque chose qui peut se compter sur les doigts de la main, tant cela s’est très peu passé, dans ma vie de lectrice), ce n’est donc pas ma pire lecture qui soit mais j’aurais tant aimé que cela se soit mieux passé.
Deuxième thriller de l’auteur, Laurent Philipparie, je tenterai de lire bientôt son premier («Lectio Letalis » ) afin de tenter une réconciliation entre nous.
Comme vous le savez si vous me lisez habituellement, je continue à marteler que tout ceci n’est que mon humble avis personnel. Je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce livre et de le lire afin de vous forger votre propre opinion. Je reste bien entendu à votre disposition pour que nous puissions en discuter plus longuement.
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