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Paris. Un assistant d'édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C'est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d'édition.
Bordeaux. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l'assassinat atypique d'un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation.
Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des deux côtés. Celui d'Anna Jeanson, qui fut, dix ans plus tôt, l'unique survivante d'un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer.
Un livre et des oiseaux qui tuent, personne ne pourrait y croire. Mais sous la plume de Laurent Philipparie, capitaine de police, tout est si vrai que c'en est effrayant.
2ème roman de cet auteur, policier de métier. J'avais commencé ce livre en mars 2020. Le goût de la lecture étant revenu, je l'ai repris au ... début alors que précédemment j'avais lu 200 pages.
Et là ! Je suis rentrée complètement dedans. Happée dès le début. Quelle histoire hallucinante que ce "livre tueur" et de rapaces dressés pour tuer. Un page-turner vorace qu'on ne plus lâcher. C'est violent, puissant et ça fait froid dans le dos.
Le titre et la couverture de ce roman nous annoncent un peu la couleur : il va être question dans le récit d'un livre à la lecture létale et de rapaces très agressifs. Ce que confirme, au moins pour le thème du livre tueur, le premier chapitre dans lequel un collaborateur d'une maison d'édition se suicide après avoir lu une partie d'un manuscrit, portant à trois le nombre de morts dus à cette lecture.
Le commandant Niels Tiéno, qui ne fait pas dans la dentelle quand il s'agit d'interroger un suspect, est chargé de cette étrange affaire, qui va se télescoper avec une autre impliquant des membres de la BAC. Apparaît alors le lieutenant Gabriel Barrias, flic des plus atypiques, ancien SDF incorporé dans la police de façon quelque peu obscure pour le lecteur, ce qui explique une personnalité et des obsessions que seule sa patronne, la commissaire Sophie Galant, arrive à canaliser.
Les deux flics se retrouvent à traquer une jeune femme, à l'origine du télescopage précédemment évoqué, suspectée du meurtre d'un psychiatre sauvagement agressé à son domicile, et qui serait également l'expéditrice du sus-cité manuscrit. Je vais m'arrêter là pour les détails car je sens que vous commencez à décrocher et que si je rajoute qu'il est éventuellement question d'illuminés membres d'une secte millénaire, et que le nom d' Adam, celui qui s'est fait virer du jardin d'Éden, pourrait être prononcé apportant forcément au récit une touche d'ésotérisme, je vais définitivement en perdre quelques-uns au passage.
Ce qui est sûr c'est que côté intrigue complexe le lecteur est servi, à condition de ne pas trop se pencher sur l'aspect réaliste de l'histoire. Il ne faut pas s'attendre à un style brillant par son originalité, l'auteur privilégiant l'efficacité et le rythme, avec un démarrage somme toute un peu laborieux, le temps évidemment de mettre en place tous les éléments.
Laurent Philipparie étant lui-même officier de police, une certaine patte d'écrivain/policier se retrouve dans le texte, mais il faut lui reconnaître le mérite de ne pas hésiter à égratigner au passage l'institution qui le nourrit avec quelques petites phrases du genre : « Les carriéristes avaient remplacé les patrons, la frilosité bureaucratique le goût de l'efficacité » ou en parlant de la commissaire « Elle avait appris à survivre, à se protéger d'une institution en pleine déconfiture».
Certains chroniqueurs regrettent un manque de précision sur quelques aspects de l'intrigue, allant même jusqu'à émettre l'idée que 200 pages de plus n'auraient pas été de trop. Je suis loin de partager cet avis, pensant au contraire que cela aurait nui à ce qui fait le principal atout de ce roman, son dynamisme.
Au final un livre divertissant dans lequel l'auteur fait preuve d'une grande imagination, sans véritablement se démarquer par son style et son écriture de l'immense production annuelle de polars, mais l'histoire est suffisamment addictive pour permettre de passer un bon moment.
Le titre est un point d'interrogation. La lecture va nous éclairer et quel éclairage !
Le récit est intense, humain, sombre. Que des ingrédients qui doivent plaire à beaucoup et à moi en premier. Auteur à suivre.
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2019/06/Lectio-Letalis-Laurent-PHILIPPARIE.html
Le titre m’a rappelé « Au nom de la rose », mais, l’analogie s’arrête là.
Avril 2013. Alexandre entre joyeux dans son studio, il a trouvé un job dans la maison d’éditions de Paul Gerber. A lui le plaisir de la découverte du manuscrit. Plaisir qui tourne court car il se suicide au bout de cinquante pages. Fait plus mystérieux encore, « En moins d’un mois, c’est le troisième employé qui disparaissait ainsi. Une malédiction semblait s’être abattue sur les éditions Paul Gerber » Une enquête est diligentée par le commandant Nils Tiéno « Une intention meurtrière planait sur ce dossier. « Pas de bol, le manuscrit que le jeune lisait a disparu tout comme l’éditeur Paul Gerber. Fâcheuses coïncidences.
Plus au sud, en région bordelaise dix jours plus tard, Le lieutenant Gabriel Barrias planque avec ses collègues pour arrêter un trafic de drogue. L’affaire, pourtant bien préparée, tourne au fiasco suite à l’intervention d’une autre brigade. Le coup a foiré. Qui plus est, les trafiquants ont incendié l’immeuble où vivait deux familles dont une vieille dame, Henriette Jeanson.
Bien entendu, Barrias demande des comptes à sa supérieure Sophie Galant. Pourquoi la Crim était-elle sur le coup sans leur en parler alors que c’est leur quartier ? Les réponses de la commissaire sont évasives et le seul os à ronger est le nom de la tueuse présumée de son psy, Jeanne Jeanson qui n’est autre que la propre fille de la vieille dame. Le docteur Jean-Pierre Guérin a été « égorgé, de multiples lésions causées par un objet crochu. Les yeux ont été arrachés. Le visage émietté ». Des marques sur les bras attestent une lutte violente ». C’est ce que raconte Tiéno à Barrias dans un entretien plus que froid.
Anne Jeanson serait l’unique rescapée d’un suicide collectif au sein de la secte des symphoniens.
L’os à ronger va mener Barrias très loin, plus loin qu’il ne le pensait.. Au fait, auparavant, sur Paris, il a été l’observateur muet d’un rite de sacrifies humains par une secte ; Est-ce ce souvenir qui va mener Barrias, flic de la BAC anticonformiste, recruté par la police après avoir été un indic SDF , fiable, très bon observateur ?
L’enquête se met en route et va aller crescendo dans ce roman somme toute classique, vif, énervé, efficace au service d’une intrigue bien menée. Avec les planques, les interventions, les relations entre services, très réalistes, je distingue le policier derrière le romancier. Le livre tueur, la manipulation du cerveau sous hypnose, les oiseaux tueurs forment une base ésotérique que Laurent Philipparie rend vraisemblable.
Rassurez-vous amis lecteurs, Lection Letalis ne vous tuera pas, même pas d’ennui tant il est efficace et passionnant. Je gage que ce second polar est le début d’une longue lignée. Je pense, vu la fin du livre que Gabriel Barrias ne sera pas un personnage récurent, mais, va savoir Charles.
Ce fut un très bon moment de lecture. Laurent Philipparie, je vais veiller la sortie de votre prochain polar.
« Lectio Letalis » est un premier roman. Je découvre donc une histoire et un auteur. J’avoue que la couverture à joué un rôle et aussi et surtout le fait qu’il soit question d’un livre qui tue celui qui le lit !
Ce thriller est très prenant, vrai pageturner. On est rapidement pris par l’intrigue, la première partie est presque une nouvelles et on n’attend que la chute. Il faudra attendre de découvrir la suite des événements pour ce rendre compte que cela va plus loin.
Le personnage du « flic » n’apparait qu’à partir la deuxième grande scène et c’est ce policier borderline qui va nous captiver. D’autres personnages très particuliers vont nous emporter dans leurs obsessions, leur folie, leur soif de vengeance…
C'est un roman qui bouge, avec des retournements de situations. Des montées d'adrénaline.
Les différentes parties du roman portent le nom d’une personne qui va être mise en avant dans le développement de l’intrigue.
Les relations entre les personnages sont complexes, notamment entre mères et filles. La sexualité et les relations qui en découlent aussi ne sont pas faites pour simplifier les choses. La confiance n'est pas facile à accorder, il faut parfois qu'ils bluffent et qu'ils joue le tout pour le tout.
C’est un roman qui nous tient en haleine et qui est bien mené. La thématique principale est la manipulation, alors on a le manipulé qui devient manipulateur à son tour, puis on se demandé si les manipulations fonctionnent ou pas, ce petit flou crée un suspens.
Ce thriller ésotérique nous entraine dans les méandres d’esprits pervers et des sectes. La manipulation et la cruauté avoisinent la démence.
Pouvoir et argent ne font que créer un support obscur, où se développe le Mal.
Ce que j’ai aimé c’est que cela se déroule un peu à Paris et surtout à Bordeaux et le bassin d’Arcachon, non pas que je connaisse mais cela fait plusieurs romans policier que je lis qui se déroulent par là.
Paris 2013 :
Alexandre, Assistant d’édition chez Paul Gerber, à la suite de la lecture d’un manuscrit, se suicide. En moins d’un mois c’est le 3eme employé de cette maison d’édition qui se suicide. Le commandant Nils Tiéno trouve ces morts étranges, d’autant plus que Paul Gerber s’enfuit avec le manuscrit.
Région bordelaise :
Un psychiatre est assassiné par un rapace. Première suspecte sur la liste son ancienne patiente, Anna Jeanson, seule survivante en fuite d’une secte.
Sophie Galant commissaire demande au lieutenant Gabriel Borrias d’enquêter.
Celui-ci est traumatisé par l’histoire qu’il a vécue 7 ans auparavant alors qu’il était un vagabond sans domicile à Paris.Depuis il n’a qu’une hantise : retrouver Albert Modeas, ancien inspecteur, auteur de plusieurs crimes atroces.
On découvre le côté sombre d’une secte emprunt d’un but effroyable, dirigé par des hommes et des femmes au dessus de tout soupçon
On découvre des êtres torturés, la vengeance les menant jusqu’à des actes inimaginables, leur autant tout leur côté humain.
Au milieu de tout ce chaos, ce gâchis de vies humaines, 2 êtres normaux, Gabriel et Anna. Abîmés par la vie ils essaient de maintenir la tête hors de l’eau et de vivre une vie normale, malgré les fantômes du passé qui les hantent, ne leur laissant aucun répit. Leur chemin va se croiser, et ils vont pouvoir, enfin, avoir un espoir d’un futur plus joyeux.
Un excellent roman, je ne me suis pas ennuyée un instant. On sent que l’auteur connaît les rouages de la police. Pas de cliché, pas de temps mort dans ce roman qui sort vraiment des sentiers battus (que peuvent parfois employer les officiers de police qui s’essaient à l’écriture). Je recommande !
Une très bonne histoire qui sait tenir son lecteur avec une agréable tension.
Un vrai très bon polard qui nous parle de secte, de manipulation, de blessures indélébiles, de folie humaine.
Le personnage principal, officier de la BAC un peu cassé par la vie et la profession, est terriblement réaliste.
Les références et surtout, malheureusement, les méandres administratifs de la justice et de la police sont plus vrai que nature !
Les personnages sont justes, sans trop d'artifice et c'est ce qui rend ce texte si intéressant.
Le seul "bémol" est dans la façon un peu prévisible d'amener un lien entre deux histoires parallèles qui, pour un texte aussi près du réel, nous rappel gentiment que ce n'est pas une biographie, mais bien un roman policier de qualité.
De même pour l'histoire entre les deux principaux protagonistes que j'ai trouvé trop cliché, mais qui ne nuit pas vraiment à l'histoire.
On imagine, on suppose, on tremble pour les personnages principaux.
J'ai passé un très bon moment à lire cette histoire.
Attention, à ne surtout pas mettre entre les mains d'un complotiste !...
L’action se situe entre Paris et Bordeaux, entre un troisième suicide dû à la lecture d’un mystérieux manuscrit et l’attaque terrifiante d’un rapace dans le cabinet d’un psychiatre. Les deux affaires semblent liées en la personne d’Anna Jeanson, rescapée d’une secte se servant d’animaux pour tuer et d’un suicide collectif. L’inspecteur Nils Tièno de Paris ne tarde pas à rejoindre l’équipe bordelaise de la commissaire Galant dont fait partie le Lieutenant Gabriel Barrias qui ne va pas tarder à apparaître comme le personnage principal de cette enquête.
Lire Lectio Letalis c’est comme monter dans un bus sans frein à pleine vitesse. L’action est intense et le rythme soutenu. Nous allons être entraînés dans une course poursuite avec de nombreux rebondissements à mesure que l’intrigue se dévoile. Il faut dire que le thème des sectes même s’il a été abordé à de nombreuses reprises est passionnant. J’ai apprécié le parti prix historique de cette secte un peu comme dans certains romans de Dan Brown, la perversion et la manipulation ne sont pas en reste. Le personnage de Gabriel Barrias tout comme celui d’Anna Jeanson dans une certaine mesure est très attachant avec son côté flic amoché borderline. L’histoire pourrait nous paraître fantaisiste à première vue mais se serait sans compter sur le talent de l’auteur, lui-même officier de police pour cadrer et relier tous ces éléments de façon à en faire un récit captivant et dans lequel on a envie de plonger.
Bien que j’ai relevé quelques failles dans ce scénario extra - ordinaire, je dois dire que j’ai quand même apprécié ma lecture pour son côté ésotérique fumeux et son originalité dans le choix de ses mises à mort. Un petit mot pour dire que la couverture est magnifique et en parfaite corrélation avec le contenu du roman et vous encourager à tenter l’aventure du Lectio Letalis. Bonne lecture.
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