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Karine Giebel

Karine Giebel
"Karine Giébel est née en 1971 dans le Var, où elle vit toujours. Son premier roman, Terminus Elicius (Editions la Vie du rail, 2004) reçoit le Prix Marseillais du Polar en 2005. Suivront Meurtres pour rédemption (Editions la Vie du rail, 2006, et réédité au Fleuve Noir en 2010) qui a été sélecti... Voir plus
"Karine Giébel est née en 1971 dans le Var, où elle vit toujours. Son premier roman, Terminus Elicius (Editions la Vie du rail, 2004) reçoit le Prix Marseillais du Polar en 2005. Suivront Meurtres pour rédemption (Editions la Vie du rail, 2006, et réédité au Fleuve Noir en 2010) qui a été sélectionné pour le Prix Polar Cognac, Les Morsures de l'ombre (Editions Fleuve Noir, 2007) tour à tour lauréat du prix Intramuros, du Prix SNCF 2009 et du Prix Derrière les murs, Chiens de sang (Editions Fleuve Noir, 2008) et Jusqu'à ce que la mort nous unisse (Fleuve Noir, 2009), Lauréat du Prix des Lecteurs au Festival Polar de Cognac. Juste une ombre a reçu le Prix Marseillais du Polar et le Prix Polar de Cognac. Purgatoire des Innocents est son dernier roman paru au Fleuve Noir. www.karinegiebel.fr"

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Articles en lien avec Karine Giebel (6)

Avis sur cet auteur (483)

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    Couverture du livre « Et chaque fois, mourir un peu Tome 2 : Trauma(s) » de Karine Giebel aux éditions Recamier

    Aa67 sur Et chaque fois, mourir un peu Tome 2 : Trauma(s) de Karine Giebel

    Bon polar, plein d’humanité.

    Karine Giebel a ses fans et même si je n’en étais pas, elle m’a fait passer un excellent moment de lecture. Plusieurs raisons à cela. Une écriture qui glisse entre les doigts et tu te dis que tu aimerais bien la faire tienne. Aucune lourdeur dans la structure de...
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    Bon polar, plein d’humanité.

    Karine Giebel a ses fans et même si je n’en étais pas, elle m’a fait passer un excellent moment de lecture. Plusieurs raisons à cela. Une écriture qui glisse entre les doigts et tu te dis que tu aimerais bien la faire tienne. Aucune lourdeur dans la structure de son polar. Pas de scènes trash difficilement supportable pour les âmes un tant soit peu sensibles. Des histoires humaines qui pourraient être réelles. Et surtout cette lecture qui file à 100 à l’heure à en oublier toutes les misères de notre quotidien et du monde. Et tout cela, je l’ai apprécié.

    J’ai traversé bon nombre d’émotions en un seul livre. On pleure de colère, on rit, on s’offusque, on crie à l’injustice et j’en passe. On passe de l’enfer à une possible lumière. On passe de la laideur humaine rencontrée lors des guerres à la possible rédemption. Barbarie et sauvagerie ne nous sont pas épargnées, mais cela permet aussi de rappeler le nombre d’innocents ou d’otages touchés par ces guerres qu’ils n’ont pas voulues. Je disais tout à l’heure que j’avais tout apprécié dans ce livre mais je dois cependant reconnaitre que les passages sur la guerre ont été difficilement à supporter. Peut-être un amalgame avec les ukrainiens et les russes (sans compter les coréens) qui ont tant soufferts ; que ce soit les civils, ou les militaires et leurs familles.

    L’histoire est celle de deux frères, Gregory et Paul. Amour, fraternité, amitié, souffrance, courage, résilience. Comme les personnages, le lecteur peut se sentir épuisé par la dureté de l’histoire. En tout cas, ce sentiment d’épuisement m’a traversé l’esprit, me demandant dans quel état je reviendrais chez moi après avoir vécu des choses aussi moches, aussi dramatiques. Je pourrais m’arrêter là car tout serait déjà résumer par ces mots.

    Un petit bémol néanmoins. L'autrice a pris position dans le conflit israélo-palestinien. Je la comprends mais je ne l’aurais pas fait. Disons qu'elle en a tout à fait le droit et qu’elle peut légitimement utiliser sa plume pour faire peser la balance du côté qui lui tient à coeur. Je trouve juste que ce positionnement n’a pas, à mes yeux, sa place dans un polar. A discuter.

    Je crois bien que j’ai trouvé une nouvelle copine pour m’échapper ne serait-ce que quelques heures lorsque le temps est mauvais, à l’extérieur comme à l’intérieur de moi.

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    Couverture du livre « 13 à table ! (édition 2025) » de Karine Giebel et Lorraine Fouchet et Christian Jacq et Sandrine Collette et Raphaelle Giordano et Collectif Petit Fute aux éditions Pocket

    Michel Giraud sur 13 à table ! (édition 2025) de Karine Giebel - Lorraine Fouchet - Christian Jacq - Sandrine Collette - Raphaelle Giordano - Collectif Petit Fute

    "Tous dans le même bateau", tel est le thème de celle nouvelle édition. Comme vous pourrez le lire, il est décliné sous quatorze formes, comme autant d'autrices et d'auteurs.

    Personnellement, j'ai trouvé que ce dernier cru, certainement pas l'ultime, ne manquait pas de caractères, comme un...
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    "Tous dans le même bateau", tel est le thème de celle nouvelle édition. Comme vous pourrez le lire, il est décliné sous quatorze formes, comme autant d'autrices et d'auteurs.

    Personnellement, j'ai trouvé que ce dernier cru, certainement pas l'ultime, ne manquait pas de caractères, comme un grand vin : du soleil et de la chaleur, des mers et des îles, des geôles et de la liberté, sans oublier un brin d'amour et de fleur bleue.

    Quoi ? Vous ne l'avez pas encore lu ou ne l'avez pas encore en attente dans votre pile de livres à lire ? Courrez vite chez votre libraire préféré : une bonne action et un beau geste pour une bonne lecture.

    - J'ai beaucoup aimé : "Octobre" de Karine Giebel ; "Tous dans le même bateau" de Raphaëlle Giordano ; "Eh bien, nagez maintenant !" d'Alexandra Lapierre ; "Les voyageurs" de Marc Levy ; "Victor" de Jacques Ravenne
    - J'ai bien aimé : "Le bateau d'Alixe", de Sandrine Colette ; "La traversée de la vie" de Lorraine Fouchet ; "Samedi soir" de Marie-Hélène Lafon ; "Mon bateau blanc ou l'histoire d'un naufrage" de Marcus Malte ; "On ne savait pas comment vous le dire..." d'Agnès Martin-Lugand ; "Le coup de bôme" d'Étienne de Montety ; "Sur le même bateau" de François Morel ;
    - J'ai moins aimé : "La Maison d'Orient" de Christian Jacq ; "Banlieue-Trecking" de Romain Puértolas.

    Nota bene : le deuxième week-end de mars, les 7, 8 et 9 mars 2025, Les Restaurants du cœur organisent leur collecte alimentaire de fin d'hiver. Si vous le pouvez, n'hésitez pas à leur donner ce dont ils manquent le plus. Et si vous avez un peu de temps libre, proposez leurs de leur donner un coup de main pendant une heure ou deux. Les bonnes volontés sont toujours accueillies avec joie.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.unblog.fr/2025/02/17/lecture-13-a-table-2025-aux-editions-pocket-un-bon-cru-pour-un-beau-geste/

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    Couverture du livre « Et chaque fois, mourir un peu Tome 1 : Blast » de Karine Giebel aux éditions Recamier

    Christelle Point sur Et chaque fois, mourir un peu Tome 1 : Blast de Karine Giebel

    La vocation chevillée au corps depuis toujours, Gregory parcoure le monde en tant qu’infirmier pour le CICR (Comité International de la Croix Rouge). Catastrophes naturelles, guerres fratricides, génocides, bombardements, il est de tous les fronts, il soigne toutes les douleurs, assiste à...
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    La vocation chevillée au corps depuis toujours, Gregory parcoure le monde en tant qu’infirmier pour le CICR (Comité International de la Croix Rouge). Catastrophes naturelles, guerres fratricides, génocides, bombardements, il est de tous les fronts, il soigne toutes les douleurs, assiste à l’inimaginable, missions après mission. Tandis qu’il essaie de maintenir un semblant de vie familiale en France, Gregory ne se rend pas compte qu’il prend de plus en plus de risques.
    Quand on entame un roman de Karine Giebel, il faut se mettre en condition ! Se préparer psychologiquement à une lecture qui sera éprouvante, et tout faire pour ne pas s’attacher aux personnages (et tous ceux qui connaissent cette auteure savent pourquoi !). « Et à chaque fois, mourir un peu » est le premier volume d’un série, ce qui est inhabituel chez elle. Ce premier volet se sous-titre « Blast » et c’est particulièrement bien choisi. Le héros du roman est un jeune infirmier idéaliste qui fait de la médecine humanitaire partout dans le monde. Le roman commence au début des années 90 pour se terminer au début des années 2000. On fait des sauts de puces dans le temps au fil des chapitres, missions après missions, entrecoupées de retour en France qui ne sont pas de moments de repos pour le pauvre Gregory. Attention, ce voyage au bout de l’enfer est sacrément difficile à lire car du Congo à Gaza, de Sarajevo au Rwanda en passant par la Tchétchénie, la Casamance ou le Libéria, les horreurs se succèdent dans une sorte de catalogue macabre, poussant toujours un peu plus loin le curseur de l’ignominie. Même si je sais bien que Giebel n’invente ni n’exagère rien, cette accumulation d’abominations met les nerfs du lecteur à rude épreuve, mieux vaut être prévenu. Gregory assiste à tout, assimile tout, encaisse tout mais son psychisme en souffre. Plus on avance dans le roman, plus il est en souffrance : alcool, hallucinations, insomnies ou sommeil peuplé de cauchemars terrifiants, automédication hasardeuse, il est comme une sorte de rocher en bord de mer. Les vagues d’horreurs de fracassent contre lui et érode sa santé mentale, chaque fois un petit peu plus. Le roman déroule plus de 10 ans de cette vie, 10 ans de traumatisme, et les traces sur Gregory sont de plus en plus visibles. Psychologiquement, le petit Anton qu’il a adopté est dans un état encore pire que lui. Ce petit Tchétchène, traumatisé par la Guerre à l’âge de 6 ans, développe une pathologie traumatique qui ne peut que mal finir. Ce gamin est tellement cassé qu’on pourrait légitimement le considérer comme perdu, ce à quoi Grégory refuse de se résoudre. La psychologie des personnages, de tous les personnages est au centre du roman qui est au final autant un roman sur l’humanitaire que sur le syndrome post traumatique mal/pas soigné. Il y a des chapitres courts ici et là où Grégory, enfermé et séquestré, envisage de se laisser mourir. Il ne faut pas être devin pour comprendre que ce sont des flashes forward qui nous laisse entrevoir la fin du tome 1, et sans doute une grande partie du tome 2. Quand, pour sa dernière mission Gregory est envoyé en Afghanistan (après la chute des talibans en 2002), on sait qu’on ne s’est pas trompé et le dernier chapitre confirme tout : Gregory et son ami chirurgien Paul ont pris le risque de trop. Ca lui a pendu au nez tellement de fois dans les chapitres précédents qu’on n’est pas surpris. Attention : « Blast » est un roman à réserver à un lectorat prévenu et endurci car il ne laisse quasiment jamais de répits pour souffler.

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    Couverture du livre « Glen Affric » de Karine Giebel aux éditions Plon

    ChantalChantaki sur Glen Affric de Karine Giebel

    C’est mon premier roman de Karine Giebel, et ce ne sera certainement pas le dernier !
    Cette première rencontre avec cette grande dame du Polar m’a fait voyager dans les paysages écossais, à Glen Affric, et je ne m’en suis pas encore remise. Non pas à cause du décalage horaire, mais à cause de...
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    C’est mon premier roman de Karine Giebel, et ce ne sera certainement pas le dernier !
    Cette première rencontre avec cette grande dame du Polar m’a fait voyager dans les paysages écossais, à Glen Affric, et je ne m’en suis pas encore remise. Non pas à cause du décalage horaire, mais à cause de la force de la narration et du manque lorsqu’on referme l’ouvrage.
    Je me suis attachée aux personnages,très uniques avec leurs histoires très lourdes mais très belles à la fois et j’ai vibré tout au long de ce récit, très long mais qui se lit d’une traite.

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