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Le nouveau roman très attendu de Karine Giébel.
Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde.
De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.
Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame...
Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison.
Choisir.
Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant.
Choisir.
Endurer les suppliques d'une mère, d'un père.
Certains tombent à genoux devant lui, comme s'il était Dieu.
Choisir.
Tenter de sauver cette femme. Sacrifier sa petite fille qui n'a que peu de chances de survivre à ses blessures.
Choisir.
Et chaque fois, mourir un peu.
Karine Giébel, indétrônable créatrice d'émotions fortes et authentiques, donne vie dans ce treizième roman à Grégory, héros des temps modernes. Tous deux nous forcent à garder les yeux grands ouverts sur que ce l'homme est capable de faire subir à ses semblables et interrogent l'humain qui est en nous, dans ce texte magistral qui embrasse la violence du monde.
Grégory exerce un des plus beaux métiers du monde : il est infirmier. Il travaille pour la Croix Rouge internationale, auprès de Paul un chirurgien de guerre, et il donne un sens à sa vie en réparant les corps mutilés de Sarajevo à Gaza , en passant par Grozny, la Colombie ou l’Afghanistan.
Karine Giebel, dans ce roman sombre, va nous décrire des scènes insoutenables de violence, de corps mutilés, torturés, amputés, …Elle va s’attacher à l’âme des humains qui travaillent dans l’humanitaire et à celles des victimes.
Mais peut-on toujours rester bon et bienveillant face à des tels débordements de violence, face à de telles injustices ?
Gregory va prendre de gros risques pour sauver de plus en plus de vies. Il va jongler entre sa vie à l’étranger, sur le terrain, et celle dans son chalet de montagne avec sa famille.
Ce livre est le premier opus d’un roman en deux tomes. Un roman noir et une lecture addictive qui entraine le lecteur de plus en plus profondément dans la noirceur de l’Humanité.
Comme à chaque fois Karine Giebel nous impacte avec ce roman fort en horreur où la guerre est le personnage principal. On suit Gregory infirmier embauché par le CICR pour des missions dans les hôpitaux du monde où les hommes sont massacrés par la violence et la barbarie. Gregory trie les blessés, les soignent et à chaque fin de mission retourne auprès de sa femme et sa fille. Combien de temps va t il tenir sans perdre le sommeil, la joie de vivre au milieu de tous les mutilés, morts …
On souffre et on est fier du parcours de ce personnage dévoué corps et âmes .
beaucoup de mal à poursuivre tant la violence omni présente nous étreint!quel talent que cette autrice mais comme Grégory,les cauchemars vont peupler nos nuits!
Voilà,je suis allée au bout,petite dose par petite dose,de cette éprouvante lecture:on s'interroge sur la capacité humaine à tuer,détruire surtout que certains protagonistes continuent ce jour même leur maléfique besogne.Les personnages torturés restent attachants...
le tome 2 paraît en automne,que d'émotions perturbantes à venir.
CHAPEAU,MME GIEBEL!
Grégory est infirmier humanitaire.
Il parcourt le globe pour secourir les victimes de guerre.
Atrocités et abominations sont son lot quotidien.
Il ne retrouve un peu de paix que lors des ses retours en France où l'attendent sa femme et sa fille.
Mais au fil des ans, les cauchemars le harcèlent de plus en plus.
Sa vie privée subira aussi un bouleversement.
Karine Giebel, je m'attendais à un policier.
Mais là elle change complètement de genre.
On est en pleine réalité, et quelle réalité !
Les bombes, les viols, les amputations, les morts......
et dans chaque pays en guerre, les mêmes drames, la même barbarie, la même impuissance.
Ah, ce n'est pas un livre gai.
Loin de là.
L'acharnement de Grégory à repartir encore et encore pour sauver des vies, au détriment de sa famille, de sa santé psychique à chaque fois un peu plus ébranlée est admirable.
C'est un livre long, très long dans l'horreur humaine.
Il est parfois un peu répétitif.
A chaque pays le même scénario ou presque.
Je lirai le suivant pour voir comment résiste Grégory à ce rythme effroyable.
Choisir et encore choisir, pour ne pas mourir complètement.
Pour un polar réussi, clairement ça l’est. Mais c’est aussi un beau roman plein d’humanité.
Les vieux routards du polar vont se fichent de moi si j’avoue que c’est mon premier Karine Giebel, mais ça l’est.
D’emblée j’ai aimé le ton de son écriture. Une écriture qui prouve ce qui est affirmé ces dernières années ; leur écriture peut très largement se mesurer à celle du romancier. Karine Giebel écrit de manière fluide, profonde, observatrice et sans qu’on ne ressente un manque structurel ou qualitatif quant à l’histoire proprement dite.
Au tout début du thriller, elle nous dépose dans à Lokichokio dans le Nord du Kenya. Puis elle nous immerge très vite dans le quotidien des gens de l’humanitaire exerçant dans un hôpital du CICR frontalier du Soudan. Nous sommes en 1993, en pleine guerre lorsque Grégory, infirmier, démarre une mission de soins auprès victimes de guerre, aussi bien des civils, que des militaires ou des miliciens. En France, dans les Alpes de Haute-Provence il a laissé son épouse Séverine -elle aussi infirmière - et sa fille Charlène.
Nous le suivrons ensuite à Sarajevo en Bosnie-Herzégovine.
Que l’autrice démarre par un récit de guerre m’est apparu comme une évidence. Nous plonger ainsi, dès les premières pages, dans les souffrances humaines, dans le quotidien des soignants comme des patients, dans la dure réalité qui en découle, ne m’a absolument pas refroidit. Les blessures de guerre ne sont ni minimisées, ni surexposées. Les descriptions des lieux, sachant que les trois quarts des bâtiments de l’époque ottomane et austro-hongroise sont déjà détruits, est magistrale. Tout est poignant et ce mot est juste.
Ensuite nous retournons en France, à Nice, et sommes en avril 1994 lorsque Gregory repart pour ce qu’il décide être sa dernière mission. Il ne veut plus faire autant de peine à sa fille, laisser aussi longtemps son épouse seule à gérer le quotidien.
Tout va ensuite très vite.
Pour moi, Karine Giebel a réussi à faire de ce livre autant un roman, qu’un thriller, qu’un polar. Pas de pathos mais beaucoup de réalisme et de scènes très dures.
Elle raconte à merveille ce que l’homme a de meilleur en lui mais surtout de pire. Et c’est là que j’ai trouvé ce livre d’une extrême finesse, sensibilité.
Citations :
«Il est né dans cette vallée, y a grandi, y a forgé sa personnalité, découvert un cortège de sentiments, chacun étant une petite pierre à l’édifice intime qu’on bâtit tout au long de sa vie. Ses rêves, ses joies, ses doutes et ses peines se sont imprimés sur les falaises marneuses ou les roches calcaires. Ses certitudes se sont gravées dans l’écorce des mélèzes, avant de se dissoudre au coeur de l’eau glacée des torrents. Ses colères ont raisonnés jusqu’aux sommets, avant de s’évanouir dans les combes.
Ici dans cette vallée, Grégory a beaucoup souffert. »
« Pourquoi certains hommes ont-ils perdu toute trace d'humanité ?
Si on creusait en eux comme on creuse la terre à la recherche d'une civilisation engloutie, trouverait-on quelque reste d'altruisme ou de bonté ? Trouverait-on l'innocence d'un enfant ou l'amour d'une mère ? Et il ne peut s’empêcher de songer au million de morts du Rwanda qui n’ont pas eu le même retentissement médiatique que les trois mille de New York. Il ne peut s’empêcher de constater que la vie humaine n’a pas la même valeur partout. »
« Ça ne finira jamais. La pourriture est à l’intérieur de l’humain, comme le ver dans le fruit. »
Karine Giebel rend ici hommage au courage, à l’abnégation et au sacrifice des humanitaires. C’est au travers du personnage de Gregory, jeune infirmier qui travaille pour le CICR (Comité International de la Croix Rouge) que l’auteure nous entraine sur tous les lieux de conflits, guerres et génocides de la planète ( Sarajevo, Gaza, Grozny, l’Afrique, l’Afghanistan, la Colombie).
Au fil de ses missions, Gregory découvre la violence sans fin des hommes, l’atrocité de ce qu’ils font subir aux plus faibles. Chaque conflit lui laisse des cicatrices invisibles qui ont des conséquences sur sa vie personnelle et familiale, mais il ne peut ne pas y retourner car pour lui une victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes, quitte à se perdre lui-même.
Karine Giebel ne nous épargne rien des atrocités de la guerre, de la sauvagerie inventive des hommes. Nous assistons impuissants à la longue descente aux enfers de Gregory qui n’arrive plus à se mettre à distance. Nous croisons également des hommes et des femmes d’une grande humanité qui se dévouent au péril de leur vie pour tenter de sauver les sacrifiés de la folie des hommes.
Chaque page nous percute par des images apocalyptiques mais réelles de ce qui se passe de pire dans le monde et de ces quelques hommes et femmes, avec leur blouse blanche pour seule protection, qui tentent de faire rempart à la volonté destructrice de ceux qui se croient les plus forts et les plus légitimes.
Ce roman est le premier tome d’un diptyque dont la suite est attendue impatiemment.
Karine Giebel est une écrivaine qui aime pousser les curseurs au maximum. Elle fait tout son possible pour que chacun de ses romans laisse des traces dans notre esprit. Même si ses propositions sont variées, jusqu’à présent, je peux dire que qu’elle a toujours atteint ses objectifs avec moi !
Pour ce premier des deux volumes de « Et chaque fois, mourir un peu », elle nous fait partager le quotidien chaotique d’un infirmier engagé dans l’aide internationale. Il nous fait voyager vers des contrées variées où les conflits font rage : Rwanda, Tchétchénie, Congo, Colombie… Sur place, l’immersion est totale. On perçoit à travers ses yeux, la misère, la détresse des victimes collatérales et la cruauté des belligérants. Il apporte avec ses collègues une forme d’humanité dans ces endroits où elle semble avoir complètement disparue.
Dans ces différents romans, l’autrice essaye de nous pousser dans nos retranchements, d’ébranler nos certitudes, de mettre à mal nos émotions, de nous mettre face à l’indicible, de nous révolter contre les injustices. Elle réussit une nouvelle fois à combiner tous ces composants dans ce texte. Grâce à son style accessible et efficace, les pages se tournent facilement alors que la lecture s’avère terrible. Chaque scène nous met face à des monstruosités plus inhumaines les unes que les autres.
Sur toute la durée de roman, j’ai trouvé que les allers retours de Grégory étaient un peu répétitifs, mais c’était surement un mal nécessaire pour insister sur l’ampleur des drames qui secouent notre planète. Karine Giebel a frappé fort, comme d’habitude ! Elle m’a privé d’air, saisi aux tripes et écœuré tout au long de cette aventure. Je ne ressors donc pas indemne de cette lecture désespérante et oppressante dont la seule lueur d’espoir repose sur ces hommes et femmes qui vivent dans le seul but d’aider les autres.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/05/13/936-karine-giebel-et-chaque-fois-mourir-un-peu-1/
Inutile de répéter l'amour que j'ai pour cette autrice ... Je crois que j'en ai assez dit sur elle, sur le pourquoi ses livres m'ont autant percuté. Depuis qu'elle a annoncé sur les reseaux sociaux la sortie de ce roman, j'étais à l'affut et quand le grand jour est arrivé, je me suis précipitée à ma librairie pour l'acheter ! Je me suis ruée sur ces pages et malheureusement elles ne m'ont pas transportées ... Quand mon ami m'a posé la question "c'est un thriller ? , il y a un gros méchant ? " je lui ai répondu oui le méchant dans cette histoire c'est la GUERRE ... Ce livre, c'est ça ... Les horreurs de la guerre à travers un personnage qui travaille pour la croix rouge.
On va d'horreur en horreur en se demandant combien de temps encore ça va durer ... Je vous avoue qu'après la 102 eme amputation, j'étais saoulée ... ! Ce livre est sans doute nécessaire pour qu'on ne banalise pas ces horreurs mais franchement ça m'a fait l'effet inverse ! Il y en a tellement que ça en devient "banal" ... Je lirai sans doute la suite car j'espère y trouver une chute plus "consistante" ... A suivre donc !
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