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Et chaque fois, mourir un peu Tome 1 : Blast

Couverture du livre « Et chaque fois, mourir un peu Tome 1 : Blast » de Karine Giebel aux éditions Recamier
  • Date de parution :
  • Editeur : Recamier
  • EAN : 9782385770358
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le nouveau roman très attendu de Karine Giébel.
Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde.

De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de... Voir plus

Le nouveau roman très attendu de Karine Giébel.
Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde.

De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.

Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame...

Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison.
Choisir.
Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant.
Choisir.
Endurer les suppliques d'une mère, d'un père.
Certains tombent à genoux devant lui, comme s'il était Dieu.
Choisir.
Tenter de sauver cette femme. Sacrifier sa petite fille qui n'a que peu de chances de survivre à ses blessures.
Choisir.
Et chaque fois, mourir un peu.

Karine Giébel, indétrônable créatrice d'émotions fortes et authentiques, donne vie dans ce treizième roman à Grégory, héros des temps modernes. Tous deux nous forcent à garder les yeux grands ouverts sur que ce l'homme est capable de faire subir à ses semblables et interrogent l'humain qui est en nous, dans ce texte magistral qui embrasse la violence du monde.

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Avis (21)

  • La vocation chevillée au corps depuis toujours, Gregory parcoure le monde en tant qu’infirmier pour le CICR (Comité International de la Croix Rouge). Catastrophes naturelles, guerres fratricides, génocides, bombardements, il est de tous les fronts, il soigne toutes les douleurs, assiste à...
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    La vocation chevillée au corps depuis toujours, Gregory parcoure le monde en tant qu’infirmier pour le CICR (Comité International de la Croix Rouge). Catastrophes naturelles, guerres fratricides, génocides, bombardements, il est de tous les fronts, il soigne toutes les douleurs, assiste à l’inimaginable, missions après mission. Tandis qu’il essaie de maintenir un semblant de vie familiale en France, Gregory ne se rend pas compte qu’il prend de plus en plus de risques.
    Quand on entame un roman de Karine Giebel, il faut se mettre en condition ! Se préparer psychologiquement à une lecture qui sera éprouvante, et tout faire pour ne pas s’attacher aux personnages (et tous ceux qui connaissent cette auteure savent pourquoi !). « Et à chaque fois, mourir un peu » est le premier volume d’un série, ce qui est inhabituel chez elle. Ce premier volet se sous-titre « Blast » et c’est particulièrement bien choisi. Le héros du roman est un jeune infirmier idéaliste qui fait de la médecine humanitaire partout dans le monde. Le roman commence au début des années 90 pour se terminer au début des années 2000. On fait des sauts de puces dans le temps au fil des chapitres, missions après missions, entrecoupées de retour en France qui ne sont pas de moments de repos pour le pauvre Gregory. Attention, ce voyage au bout de l’enfer est sacrément difficile à lire car du Congo à Gaza, de Sarajevo au Rwanda en passant par la Tchétchénie, la Casamance ou le Libéria, les horreurs se succèdent dans une sorte de catalogue macabre, poussant toujours un peu plus loin le curseur de l’ignominie. Même si je sais bien que Giebel n’invente ni n’exagère rien, cette accumulation d’abominations met les nerfs du lecteur à rude épreuve, mieux vaut être prévenu. Gregory assiste à tout, assimile tout, encaisse tout mais son psychisme en souffre. Plus on avance dans le roman, plus il est en souffrance : alcool, hallucinations, insomnies ou sommeil peuplé de cauchemars terrifiants, automédication hasardeuse, il est comme une sorte de rocher en bord de mer. Les vagues d’horreurs de fracassent contre lui et érode sa santé mentale, chaque fois un petit peu plus. Le roman déroule plus de 10 ans de cette vie, 10 ans de traumatisme, et les traces sur Gregory sont de plus en plus visibles. Psychologiquement, le petit Anton qu’il a adopté est dans un état encore pire que lui. Ce petit Tchétchène, traumatisé par la Guerre à l’âge de 6 ans, développe une pathologie traumatique qui ne peut que mal finir. Ce gamin est tellement cassé qu’on pourrait légitimement le considérer comme perdu, ce à quoi Grégory refuse de se résoudre. La psychologie des personnages, de tous les personnages est au centre du roman qui est au final autant un roman sur l’humanitaire que sur le syndrome post traumatique mal/pas soigné. Il y a des chapitres courts ici et là où Grégory, enfermé et séquestré, envisage de se laisser mourir. Il ne faut pas être devin pour comprendre que ce sont des flashes forward qui nous laisse entrevoir la fin du tome 1, et sans doute une grande partie du tome 2. Quand, pour sa dernière mission Gregory est envoyé en Afghanistan (après la chute des talibans en 2002), on sait qu’on ne s’est pas trompé et le dernier chapitre confirme tout : Gregory et son ami chirurgien Paul ont pris le risque de trop. Ca lui a pendu au nez tellement de fois dans les chapitres précédents qu’on n’est pas surpris. Attention : « Blast » est un roman à réserver à un lectorat prévenu et endurci car il ne laisse quasiment jamais de répits pour souffler.

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  • Ce n'est pas un livre essai mais un check-up des intervenants dans l'humanitaire. On vit au côté d'un infirmier français qui parcourt le monde entier dans le but de sauver des vies au détriment de la sienne ou de celle de ses proches. Installé confortablement pour lire ce livre, il est...
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    Ce n'est pas un livre essai mais un check-up des intervenants dans l'humanitaire. On vit au côté d'un infirmier français qui parcourt le monde entier dans le but de sauver des vies au détriment de la sienne ou de celle de ses proches. Installé confortablement pour lire ce livre, il est difficile d'imaginer la souffrance d'êtres humains qui n'ont pas eu la chance d'être nés dans le calme, de vivre dans la sérénité. L'homme est l'ennemi de l'homme. Merci à l'auteure de nous rappeler que nous avons de la chance de vieillir, de voir grandir nos enfants, de jouer avec nos petits enfants. L'auteure rend un bel hommage à toutes ces personnes qui se sacrifient et qui tentent de maintenir des cœurs en vie. C'est bouleversant mais on ne peut pas l'ignorer. Merci Karine GIEBEL de l'écrire.

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  • Plongée dans la violence des guerres contemporaines, "Et chaque fois mourir un peu" se lit en apnée.
    On y suit le quotidien de Grégory, infirmier engagé au CICR, pour venir en aide et soigner les victimes des conflits. D'abord au Kenya puis à Sarajevo, au Rwanda... c'est sans relâche qu'il...
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    Plongée dans la violence des guerres contemporaines, "Et chaque fois mourir un peu" se lit en apnée.
    On y suit le quotidien de Grégory, infirmier engagé au CICR, pour venir en aide et soigner les victimes des conflits. D'abord au Kenya puis à Sarajevo, au Rwanda... c'est sans relâche qu'il partage sa vie entre ses actions humanitaires et sa vie de famille avec Séverine, son épouse et Charlène, leur petite fille.
    Dévoué, passionné, profondément altruiste, il avance sur un fil ténu et est confronté à des cas plus difficiles les uns que les autres, illustrant la folie meurtrière des hommes. Mais peut-il sortir indemne de ces missions? Cette vie ne l'ecorchera-t-elle pas à son tour.
    Karine-Giebel nous propose de découvrir une partie de ce qu'on trouve hors champ des caméras et de relater les actions de ceux qui oeuvrent pour aider les populations touchées par les conflits et confrontées à l'ultra violence.

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  • Ne vous laissez pas tromper (comme moi) par la couverture sans avoir d'abord lu la quatrième de couverture. Dans ce roman, rien ne fait référence à l'hiver ni aux loups.

    Cependant, les événements décrits sont glaçants, car ils révèlent un aspect peu évoqué de la guerre : celui des soignants...
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    Ne vous laissez pas tromper (comme moi) par la couverture sans avoir d'abord lu la quatrième de couverture. Dans ce roman, rien ne fait référence à l'hiver ni aux loups.

    Cependant, les événements décrits sont glaçants, car ils révèlent un aspect peu évoqué de la guerre : celui des soignants intervenant sur le terrain. Gregory, infirmier pour la Croix-Rouge, a participé à la plupart des conflits mondiaux, des années 1990 jusqu'à récemment. Bien que ce roman soit une fiction, on imagine aisément que les faits décrits sont bien plus proches de la réalité qu'ils n'y paraissent.

    Bien que le métier de Gregory soit au cœur de ce roman, il s'agit avant tout de psychologie. On se questionne sur comment un être humain peut appréhender ces expériences et parvenir à mener une vie "normale" tout en essayant d'oublier le quotidien sur le terrain. Sans trop en dévoiler, on comprend vite que Gregory est complètement absorbé par ce métier, au détriment de sa vie personnelle et familiale. Très vite, sa vie personnelle et profesionnelle vont se telescoper dans la douleur.

    Ce roman est difficile à lire et à comprendre, car il traite de la violence et de la manière dont un être humain peut décider de la vie d'autrui sans en être affecté psychologiquement. Une lecture nécessaire, qui met en lumière le rôle des intervenants humanitaires, qui sont souvent oubliés.

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  • Infirmier à la Croix-Rouge internationale, Grégory a délibérement choisi de vivre sa vie en enfer. Il parcourt les quatre coins du monde au chevet des blessés de guerre : Bosnie, Tchétchénie, Gaza, Afghanistan, il est de tous les conflits, armé de son seul courage hors du commun et prêt à tous...
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    Infirmier à la Croix-Rouge internationale, Grégory a délibérement choisi de vivre sa vie en enfer. Il parcourt les quatre coins du monde au chevet des blessés de guerre : Bosnie, Tchétchénie, Gaza, Afghanistan, il est de tous les conflits, armé de son seul courage hors du commun et prêt à tous les sacrifices pour sauver ne serait-ce qu’une vie. Karine Giebel nous livre le destin à peine romancé d’un humanitaire, lancé dans une course contre la mort effrénée : la réalité nous l’ignorons mais elle vient à nous à travers ces pages. Préparez vous à une lecture insupportable mais nécessaire pour comprendre le monde d’aujourd’hui.

    Grégory accueille, soigne, sauve ou laisse malgré lui mourir les victimes de la barbarie humaine. Grégory est trieur : il a la lourde charge de choisir les personnes qui bénéficieront de soins médicaux. Assumer ses choix, douter, se questionner, se remettre en cause en permanence en tant qu’infirmier mais aussi père et mari, fait partie de sa mission. Pour chaque patient, une volonté incomparable l’anime, mais vouloir panser toutes les blessures du monde a un prix. Ce qu’il voit quotidiennement le hante : enfants démembrés par les mines antipersonnels, viols et mutilations pratiqués sur les personnes de sexe féminin quelque soit leur âge afin d’éviter la reproduction des ethnies, massacres innommables dans le but de décimer des populations entières. Peu importe le pays, la haine est permanente.

    Blast. définition : nom masculin d’origine anglo-américaine qui désigne les lésions organiques causées par l’onde de choc d’une explosion.

    Abnégation, force et courage caractérisent Grégory, mais ses blessures psychologiques le fragilisent. Héros ou saint, l’infirmier a une famille restée en France. Lorsqu’un coup du sort s’abat sur les siens, Grégory devient une lumière vacillante au coeur des ténèbres… la suite dans Trauma, Blast II.

    J’ai lu ce livre en apnée, dévorée par les horreurs décrites et la pression autour de ce personnage central à qui rien n’est épargné. Peu de livres ont cette intensité, je pense écrire régulièrement cette phrase pour caractériser les romans de Karine Giebel. Cette fois encore, plus encore, ce récit est magnétique, profondément humain et terriblement réaliste. Je suis sans voix, je capitule le coeur battant encore trop vite de cette tension psychologique, je ne trouve plus les mots: LISEZ-LE.

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  • Grégory exerce un des plus beaux métiers du monde : il est infirmier. Il travaille pour la Croix Rouge internationale, auprès de Paul un chirurgien de guerre, et il donne un sens à sa vie en réparant les corps mutilés de Sarajevo à Gaza , en passant par Grozny, la Colombie ou l’Afghanistan....
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    Grégory exerce un des plus beaux métiers du monde : il est infirmier. Il travaille pour la Croix Rouge internationale, auprès de Paul un chirurgien de guerre, et il donne un sens à sa vie en réparant les corps mutilés de Sarajevo à Gaza , en passant par Grozny, la Colombie ou l’Afghanistan.
    Karine Giebel, dans ce roman sombre, va nous décrire des scènes insoutenables de violence, de corps mutilés, torturés, amputés, …Elle va s’attacher à l’âme des humains qui travaillent dans l’humanitaire et à celles des victimes.
    Mais peut-on toujours rester bon et bienveillant face à des tels débordements de violence, face à de telles injustices ?
    Gregory va prendre de gros risques pour sauver de plus en plus de vies. Il va jongler entre sa vie à l’étranger, sur le terrain, et celle dans son chalet de montagne avec sa famille.
    Ce livre est le premier opus d’un roman en deux tomes. Un roman noir et une lecture addictive qui entraine le lecteur de plus en plus profondément dans la noirceur de l’Humanité.

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  • Comme à chaque fois Karine Giebel nous impacte avec ce roman fort en horreur où la guerre est le personnage principal. On suit Gregory infirmier embauché par le CICR pour des missions dans les hôpitaux du monde où les hommes sont massacrés par la violence et la barbarie. Gregory trie les...
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    Comme à chaque fois Karine Giebel nous impacte avec ce roman fort en horreur où la guerre est le personnage principal. On suit Gregory infirmier embauché par le CICR pour des missions dans les hôpitaux du monde où les hommes sont massacrés par la violence et la barbarie. Gregory trie les blessés, les soignent et à chaque fin de mission retourne auprès de sa femme et sa fille. Combien de temps va t il tenir sans perdre le sommeil, la joie de vivre au milieu de tous les mutilés, morts …
    On souffre et on est fier du parcours de ce personnage dévoué corps et âmes .

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  • beaucoup de mal à poursuivre tant la violence omni présente nous étreint!quel talent que cette autrice mais comme Grégory,les cauchemars vont peupler nos nuits!
    Voilà,je suis allée au bout,petite dose par petite dose,de cette éprouvante lecture:on s'interroge sur la capacité humaine à...
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    beaucoup de mal à poursuivre tant la violence omni présente nous étreint!quel talent que cette autrice mais comme Grégory,les cauchemars vont peupler nos nuits!
    Voilà,je suis allée au bout,petite dose par petite dose,de cette éprouvante lecture:on s'interroge sur la capacité humaine à tuer,détruire surtout que certains protagonistes continuent ce jour même leur maléfique besogne.Les personnages torturés restent attachants...
    le tome 2 paraît en automne,que d'émotions perturbantes à venir.
    CHAPEAU,MME GIEBEL!

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