Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Je connais l'enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j'avais quelqu'un à qui parler...
Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin...
Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu'au dernier.
Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D'où vient-elle ?
Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.
" Vulnerant omnes, ultima necat "
"Toutes blessent, la dernière tue.
Toutes les heures blessent, la dernière tue. "
Encore un excellent roman de Karine Giebel même si il nous brise le cœur.
On suit deux histoires en parallèle celle de Tama et celle de Gabriel en sentant bien qu'elles vont finir par se confondre à un moment donné.
L'histoire de Tama est juste une horreur sans nom. Confiée par son père à Mejda, Tama, huit ans, est censée quitter le Maroc pour la France pour avoir une vie meilleure mais Mejda lui réserve un tout autre sort : l'esclavage. Placée chez les Charendon elle doit s'occuper de la maison, des enfants, de la cuisine en retour elle dort dans la buanderie, mange les restes de la famille et subit violences et humiliations. Et ça ce n'est que le début de son histoire.
Gabriel lui est un homme dangereux, on le sent hanté par son passé que l'on ne découvrira que petit à petit. L'arrivée d'une inconnue blessée et qui a oublié qui elle était risque bien de bouleverser sa vie.
Quel roman encore une fois nous offre Karine Giebel.
Comment peut-on encaisser toutes ses horreurs est la question qui m'a suivie tout au long de ma lecture. Impossible de lâcher ce livre, de laisser Tama. Impossible de ne pas se sentir révolter, écœurer, en colère et triste face à de telles cruautés. Comment est-ce possible que l'esclavage existe encore de nos jours? Et avec des enfants?
C'est un roman fort, violent. C'est un roman qui marque, qui interpelle. C'est un roman à lire.
Cette histoire prend aux tripes et aborde un sujet très difficile qui est l'esclavage moderne. Le style d'écriture est fluide, facile à lire. L'auteur alterne la narration avec un regard externe et la narration en faisant parler successivement les personnages principaux eux-mêmes ce qui rythme la lecture. Certains passages sont très difficiles à supporter mais reflètent totalement une vérité abjecte. L'auteur a su traiter ce sujet sans tomber dans le pathos ce qui n'a pas du être évident et mérite d'être souligné.
Mon livre préféré!
J'ai classé ce livre dans la catégorie : un livre de mon auteur préféré ...
Toutes blessent, la dernière tue mais ces heures passées dans ce livre ne m'ont pas blessées ! quoique ^^
J'ai adoré retrouvé la plume de k. Giebel, ses personnages très attachants et son univers tellement intense ...
Définitivement fan, je n'espère qu'une seule chose : rencontrer cette auteur afin de dialoguer avec elle et partager nos ressentis.
Tama, 8 ans, petite marocaine est vendue par son père. Il pense qu'elle fera un peu de ménage en France et, qu'en contrepartie, elle ira à l'école ; une vie meilleure quoi.
Bien sûr, cela ne va pas se passer comme cela. Elle sera placée chez les Chalandon, Thénardier d'aujourd'hui. Encore que ce qu'a subi Cosette n'est rien par rapport à la violence qui va être infligée à Tama.
Rien ne nous sera épargné : coup, gifles, fouet, tortures, brûlures, viols, privation de soin, fractures, privations de nourriture...
Et puis, il y a une histoire parallèle ; Gabriel qui vit presque en ermite dans une ferme isolée va recueillir une femme accidentée.
Les deux histoires vont-elles se rejoindre ?
Il faut avoir le coeur bien accroché pour aller au bout de ces 700 pages d'inhumanité.
L'écriture ciselée avec des chapitres courts dévoile tout de la noirceur des Hommes.
On va jusqu'au bout car on a besoin de savoir si Tama va s'en sortir, savoir qui est Gabriel et ce qui le rend si imperméable et savoir s'il y aura de la lumière au bout de la nuit.
Une lecture percutante.
13.02.2022 17ème livre
Avant de me lancer dans les derniers livres de Karine Giebel, auteure française qui prend de plus en plus la place de reine du polar, j’ai eu envie de relire «Toutes blessent, la dernière tue » que j’avais du lire à sa sortie en 2018.
Tama, 11 ans, est une enfant marocaine « achetée » pour l’équivalent d’environ 80€ à son père et emmenée (illégalement) par Sefana Khaznaji en France afin d’être « au service » de Mr et Mme Charenton qui ont quatre enfants de 13, 9, 5 ans et 6 mois.
Comment de nos jours est il encore possible d’exploiter à ce point une enfant ? On est en plein cauchemar, l’esclavage moderne, non seulement elle fait le ménage, la cuisine, s’occupe des enfants, corvéable à souhait, mais petit à petit les coups commencent à tomber, elle dort enfermée dans un cagibi, ne mange que lorsqu’on veut bien lui donner des restes, elle est en survie.
Outre les douleurs physiques s’ajoute la douleur morale quand ses bourreaux font croire à son père, qu’elle a parfois au téléphone, qu’elle se conduit mal et est mauvaise élève alors qu’elle n’a jamais mis les pieds dehors depuis son arrivée en France.
Mais Tama est une battante et un moral d’acier avec l’espoir, un jour, de s’en sortir… mais les années passent sans changement jusqu’à ce que…
Une personne lui viendra en aide, mais une personne qui est aussi traumatisée par son passé et qui peut rapidement basculer de victime à bourreau….
Parallèlement on découvre Gabriel, homme perturbé par des fantômes récents, qui s’est réfugié dans un hameau abandonné et qui découvre une jeune femme amnésique qui le menace tout d’abord d’une arme avant qu’il la prenne sous son aile…. Petit à petit, il combat lui aussi ses doutes, ses angoisses, ses démons.
Le titre vient de la citation latine que l’on retrouve parfois sur les cadrans solaires «vulnerant omnes ultima necat » à savoir que chaque heure, minute ou seconde du temps qui passe peut laisser de profondes blessures mais, simple mortel, la dernière nous fait basculer…
Des destins en dents de scie, c’est fluide à lire et prenant, difficile de s’arrêter tellement l’intrigue est intense et que l’on veut connaître l’aboutissement de ses deux combats solitaires…
J’espère retrouver la même attractivité dans les suivants….
Karine Giebel est une autrice dont je connais bien l'univers puisque j'ai lu quasiment tous ses romans. Je reconnaîtrais son style vif et percutant entre mille. Pourtant, pour la première fois, et même si ses autres romans n'ont pas tous été des coups de coeur, j'ai pensé que Karine Giebel faisait du Karine Giebel. L'avantage de ce style identifiable, c'est que le lecteur est censé n'être ni surpris, ni déstabilisé. Sauf que là, clairement, j'ai éprouvé un réel sentiment de lassitude. Si encore ce n'était qu'une question de syntaxe… L'histoire en elle-même, découverte avec intérêt au cours des premiers chapitres, m'a vite mise mal à l'aise. Quelle surenchère ! Est-ce qu'il était nécessaire d'en faire autant ? La violence est omniprésente et les schémas semblent se répéter à l'infini. J'ai fini par ne même plus croire à cette histoire et il m'a fallu 21 jours pour en venir à bout, et encore, motivée par une certaine curiosité plus que par une réelle appétence. Bref, je suis déçue. J'ai aimé Karine Giebel, mais peut-être est-il temps que je passe à autre chose…
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...