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Avec Trauma(s), Karine Giebel met un point final à son roman Et chaque fois, mourir un peu.
LE NOUVEAU THRILLER DE KARINE GIEBEL :
Avec Trauma(s), Karine Giebel met un point final à son roman Et chaque fois, mourir un peu.
Après des années sur le front sans arme ni gilet pare-balle, après des années à soigner les autres au péril de sa vie sous l'égide de la croix rouge internationale, après avoir pris de plus en plus de risques jusqu'au risque de trop, une autre guerre attend Grégory.
Lors d'une dernière mission en Afghanistan les rôles s'inversent : les humanitaires deviennent des cibles.
Après tous les combats qu'il a menés, Grégory va devoir sauver sa propre vie et celle de ses collègues.
Plongez dans le nouveau thriller de Karine Giebel.
UN ROMAN COUP DE POING :
TRAUMA(S) est la suite du Blast: Et chaque fois mourir un peu - Livre 1, paru en mars.
Ce roman policier humaniste s'inscrit dans la veine des textes engagés de Karine Giebel, où l'ombre cotoie la lumière avec un personnage principal bouleversant.
L'adaptation télé du best seller Jusqu'à ce que la mort nous unisse a été multi diffusée sur francetv, et a réuni chaque fois des millions de téléspectateurs.
La suite et fin de ce roman qui vous rentrera par tous les pores de la peau pour s’incruster dans votre cerveau et vous provoquera les pires cauchemars.
Ce second tome peut être lu sans avoir lu le premier, mais ça serait dommage. Les dernières pages du tome 1 sont proposées en amont des nouvelles aventures de Gregory, infirmier humanitaire international pour la Croix Rouge.
Ce roman colle à l’actualité de ces dernières années, à travers ses drames planétaires, l’épidémie du Coronavirus et le confinement qui s’en suivit.
Je ne peux rien vous dire sur le scénario de ce tome 2 sans être obligée de trop parler du tome 1, je resterai donc très évasive quant à l’histoire, pleine de rebondissements, de moments sombres, de violences psychologiques et physiques poussées à l’extrême.
Dans une partie du roman, je me suis retrouvée plongée dans l’univers du film de Milos Forman, Vol au-dessus d’un nid de coucou. J’ai tremblé, vibré, ai été émue, ai été happée par ce roman que, je ne vais pas vous mentir, j’ai été obligée de poser avant la fin : il fait quelques 755 pages ; mais on ne les voit pas défiler ; on est typiquement dans le genre de lecture complètement addictive bien que dérangeante et perturbante.
Un grand roman plein de suspense, un grand thriller psychologique teinté de vérité, d’actualité qui vous mènera au plus profond de l’âme humaine. Une lecture que je conseille vivement, aux amateurs de romans noirs, pour changer des polars traditionnels, tout en acceptant de vivre de grand frissons.
Karine Giebel frappe une fois encore avec Trauma(s), un roman intense qui m’a pris de plein fouet, serrant mon cœur et ne me lâchant plus. Ce tome 2, vaste de 800 pages, est un pavé où l’autrice prend le temps d’explorer chaque recoin de la psychologie de ses personnages – et quelle longueur nécessaire pour un tel sujet ! Sa plume, percutante et réaliste, nous plonge dans l’enfer de la captivité aux côtés de Paul et Grégory, otages en Afghanistan, victimes d’horreurs innommables.
Le réalisme de Giebel est à couper le souffle. Elle ne nous épargne aucun détail, et la violence est parfois écrasante. Le premier tome avait déjà été éprouvant, mais ce second opus va encore plus loin en examinant les blessures de l’esprit. Les scènes d’horreur vécues par les personnages laissent des traces indélébiles, et Giebel parvient à rendre leur traumatisme presque palpable, comme une ombre planant sur chaque page. L'auteure, avec une plume incisive et sans concession, m'a entraîné dans un labyrinthe psychologique où la chronologie des événements se brouille, reflétant ainsi la confusion mentale du protagoniste. Cette construction narrative astucieuse m'a fait vivre de l'intérieur la descente aux enfers de Grégory, perdu entre réalité et hallucinations.
Mais au milieu de cette noirceur, une lumière persiste : celle de l’amitié indéfectible entre Paul et Grégory. Leur solidarité est pour moi comme un souffle d’air, un soutien essentiel dans ce tourbillon de souffrances. Par un travail de recherche minutieux, Giebel sculpte des personnages d’une profondeur rare, rendant hommage à ceux qui, souvent invisibles, endurent des sacrifices immenses.
Avec Traumas, Karine Giebel signe un véritable plaidoyer pour une psychiatrie adaptée aux victimes de traumatismes sévères. Elle touche à l’essentiel, me laissant en proie à des émotions brutes, témoin des cicatrices indélébiles de l’âme humaine. Ce roman m’a bouleversé et restera gravé en moi pour longtemps.
https://latelierdelitote.canalblog.com/2024/11/trauma-s-et-chaque-fois-mourir-un-peu-livre-2.html
Quel roman coup de poing ! Karine Giebel, avec sa plume unique, a l’art de créer des intrigues qui prennent au trippes et secouent. Thriller psychologique intense et sans pitié, Trauma(s) se lit d'une traite, malgré ses quelques 750 pages, depuis un prologue hautement anxiogène jusqu’à un dénouement inattendu. L’atmosphère est noire, suffocante et de plus en plus désespérée à mesure que les pages se tournent.
L'intrigue est menée d'une main de maître, avec des chapitres courts du point de vue de Grégory, cet humanitaire toujours aussi émouvant et complexe. L’ensemble est dur, très dur, mais extrêmement addictif. On peut presque vivre avec le héros sa lutte pour ne pas sombrer dans la folie, ses doutes, sa paranoïa, sa douleur, sa volonté de se sauver, ses fantasmes, ses hallucinations. Le roman est habilement construit et manipule avec brio le lecteur. Sombre, émouvant et tragique, cette grande histoire ne peut laisser indifférent et est une belle ode aux humanitaires et à l’amitié.
Pour conclure, cette duologie de Karine Giebel est aussi intense et noire qu’addictive. Elle montre une nouvelle fois qu’elle est l’une des reines du thriller français, même si je n’avais aucun doute à ce sujet ! Ce second tome est une véritable pépite !
le sujet en lui-même est passionnant;l'emprisonnement psychiatrique,les traumatismes liés en partie aux horreurs de la guerre,la sauvagerie humaine:à la fois captivant et repoussant! Le lecteur est secoué!753 pages...Une horreur ,un tantinet longuette mais qui traduit l'enfer vécu!
Que de cataclysmes qui s'abattent sur Grégory après son évasion de sa geôle afghane,la mort,la folie sont omniprésentes.l'amitié de Paul,chirurgien de la croix-rouge,le sauvera-t-elle de la folie?
Les âmes sensibles devraient s'abstenir de lire ce livre malgré le talent exceptionnel de Karine Giebel.
Trauma(s), le tome 2 de Chaque fois, mourir un peu de Karine Giebel poursuit le récit de la vie d’humanitaires en continuant à suivre Grégory Delaunay, infirmier, et Paul Schmid, chirurgien, tous deux du CICR, le Comité International de la Croix-Rouge.
Le récit de leur séjour en Afghanistan en 2010 a duré juste trois mois, mais le traumatisme restera une faille que leur amitié tentera, malgré tout, de résorber. Seulement peut-on impunément braver les violences, les deuils de ceux qu’on aime sans un jour s’écrouler physiquement ou psychiquement, ou les 2…
Car les drames s’enchaînent, comme dans la première partie, sans entrevoir la moindre lueur de changement ou d’espoir. Les conflits armés, le plus souvent opposants des frères d’un même pays ou les intempéries hors normes qui commencent à apparaître, et c’est à chaque fois, la même désolation et les mêmes larmes.
Pourtant la vie se poursuit. Anton le beau-fils de Grégory devient adulte, Zina à ouvert sa boutique dans le village. Seulement, ce que tout lecteur d’Et chaque fois, mourir un peu redoute depuis le début se produit.
« Les sous-sols de l’humanité »
La vie s’écoule, la descente aux enfers devient réalité. Le lecteur entre dans l’épouvante, sans aucune protection. Sa sympathie pour Grégory le déchire. Karine Giebel décrit la paranoïa avec tellement de justesse, que le lecteur est sonné, comme s’il recevait des uppercuts. Mais, l’escalade se poursuit. Alors, le lecteur s’arrête pour respirer, regarder et chercher un coin de ciel bleu ou se souvenir de bonnes choses et oublier quelques minutes que la folie nous concerne tous. Qu’elle peut nous atteindre facilement, prendre possession de notre esprit avec une telle simplicité, simplement par vengeance, par peur ou par souffrances excessives.
La violence, la cruauté et les exactions ne sont pas éloignées de nous. Elles font partie de nous et peuvent à tout moment prendre possession de notre raison. Seulement, ce n’est toujours pas la fin de ce thriller de presque huit cent cinquante pages…Est-ce que l’amour d’une mère, l’affection d’un ami arriveront à faire revenir dans notre monde l’esprit égaré.
« Toutes les nuits le perdre,
Et chaque fois, mourir un peu. »
Évidemment l’humanisme de Karine Giebel ne peut laisser ainsi son lecteur, effaré, bouleversé, complètement effondré. Seulement, c’est aussi le Reine du suspens. Alors, il faudra se noyer dans Trauma(s) pour connaître la fin de cette épopée d’un héros d’une modernité étonnante.
En décrivant ainsi par le menu les « sous-sols de l’humanité » Karine Giebel signe un thriller d’une intensité somptueuse affirmant par ses positions une liberté de pensée toujours tournée vers les plus démunis, les plus fragiles et les sans défense.
« La lumière, c’est quand vous arrivez à arracher un sourire à la guerre, à la faim ou à la misère, Docteur. Et cette lumière-là, croyez-moi, elle peut éclairer toute une vie. » Quel sublime message !
Trop souvent, la société oublie que les vrais héros ne sont pas ceux qui meurent les armes à la main ou qui accumulent un grand nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux. Ce sont ces hommes et ces femmes que Karine Giebel célèbre dans cette magnifique ode pour nous rappeler leur courage et leur ténacité.
Quel talent ! Quelle intensité dans l’écriture ! Une présence du récit qui reste et restera bien après le thriller refermé ! Une ode fabuleuse à l’espérance humaniste ! Une célébration magnifique de l’amitié !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/10/08/traumas-karine-giebel-tome-2/
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