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J’ai été surprise lors de la découverte de ce roman car je pensais lire une histoire légère, drôle mais non… Non, « La vie en confettis » parle de sujets difficiles. J’avoue que j’ai mis du temps à entrer dans l’histoire. De plus, Valentine, la narratrice, a un langage surprenant, un langage avec des mots inventés, des mots franglais, un langage pour lequel je ne suis pas habituée mais qui se découvre.
Cependant, « La vie en confettis » parle de la famille, des rapports entre les membres de la famille, l’arrivée d’un bébé, les tourments des adolescents, la solitude, le sentiment d’abandon. Hélène Vergé évoque le bouleversement qu’est l’arrivée d’un bébé dans une famille. Le fait que l’équilibre créé par les membres de cette famille va être totalement chamboulé. Le fait que l’attention n’est plus la même pour le premier enfant. Le fait que ce premier enfant ne sent plus aimé et qu’il veuille attirer l’attention par tous les moyens. C’est tout un équilibre familial à reconstruire. Hélène Vergé aborde aussi le sujet très difficile du deuil d’un enfant et de toutes ses conséquences douloureuses pour tous les membres de la famille.
Dans son premier roman, Hélène Vergé met bien en avant les conséquences néfastes du silence, des non-dits dans une famille quand un drame survient. Elle met en avant la puissance de l’imagination d’une ado quand plus rien ne va autour d’elle. Elle met en avant que l’amour reste une valeur sûre dans laquelle chacun peut s’y réfugier.
« La vie en confettis » est un roman vraiment particulier dans tous les sens, un roman que j’ai du apprivoiser avec un peu de temps, un roman qui aborde des sujets difficiles mais réels. Hélène Vergé a écrit un premier roman audacieux!
Je remercie chaleureusement Hélène Vergé pour sa confiance et l’envoi de son roman.
» La vie en confettis « de Hélène Vergé est paru en 2019 aux éditions Robert Laffont.
A bientôt 14 ans, Valentine vit une relation fusionnelle avec ses parents. Fille unique, elle aime être au centre de leurs attentions. Mais ce qu’elle aime par-dessus tout ce sont les céréales Buldozorus et aussi Matthieu, le garçon le plus craquant du collège.
Bref, la vie de Valentine tourne autour des préoccupations de son âge, quoique… Mais tout cet équilibre parfait s’écroule le jour où sa mère lui annonce :
p. 24 : » – Mon trésor, tu vas avoir un petit frère ou une petite sœur. «
Une chose ne change pas cependant. A chacun de ses anniversaires, sa mère déserte le foyer pour ne rentrer que tardivement, l’ombre d’elle-même.
p. 46 : » J’essayais de ne pas chercher à comprendre pourquoi chaque année, elle avait l’air si mal à la date de mon anniversaire. «
En attendant, Valentine ne comprend vraiment pas l’engouement de tout le monde pour ce cataclysme, la naissance à venir.
p. 70 : » Le comble, c’est qu’une fois que vous avez mis bas, je me suis renseignée, on vous donne même pas la Légion d’honneur pour service rendu à la démographie en France. Tu parles, après vous avoir vidée comme un lapin, on vous colle dans les bras un marmot à remporter chez vous, le mec, vous savez pas qui c’est, et ils réfléchissent pas, les gens en blanc, que si t’as déjà un chat à la maison ça t’arrange pas, imaginez un peu si votre chat est allergique au bébé. Surtout si votre bébé vous a éventrée à l’arrivée vous avez p’t’être pas envie de le rembarquer en take away. «
Le petit frère n’est même pas encore là que déjà Valentine passe au second plan.
p. 92 : » Surtout, je sentais le truc venir, le frérot allait me voler la vedette, et moi je ne serais plus l’unique merveille du monde de mes vieux. Tout était fini pour moi. L’existence n’est qu’une route à sens unique vers sa propre obsolescence. «
Mais la naissance de Pierre va faire ressurgir de vieux démons et faire plonger la famille dans le désarroi le plus total…
J’ai été franchement déroutée à la lecture des premières pages de ce roman. Le style d’écriture est très original et j’avoue avoir eu quelques difficultés à l’appréhender. Mais ensuite je me suis laissée prendre par le rythme, l’invention des mots, la poésie et le franc-parlé de Valentine. Le style dénote avec le tragique de la situation. C’est à la fois plein de tendresse, d’incompréhension, d’amour et de déni. J’ai été très émue par la force de l’amour qui relie ces trois êtres. Bref, lire ce roman c’est comme manger un bonbon, c’est doux au début et ça pétille au fur et à mesure, tellement, mais tellement, que vous en avez les larmes aux yeux !Bravo pour ce premier roman!
Un premier roman qui s'intéresse au lien entre parents et enfant, oscillant entre un hymne à l'amour filial et un puissant désir d'évasion hors du cocon. La poésie du quotidien embellit, comme chez Boris Vian dans L'écume des jours, la laideur du monde des adultes, à laquelle on se heurte et qu'il faut apprivoiser. L'auteur rappelle qu'on ne naît pas adulte, mais qu'on le devient au fil d'un lent apprentissage. Finalement, l'humour, thérapie sans faille, emporte tout, et l'écriture sauve du désespoir. On attend avec impatience le deuxième livre d'Hélène Vergé...
Je n'ai pas accroché du tout, à la lecture de la 4ème de couverture je pensais que le thème de la maladie serait traité tout autrement or là, je l'ai trouvé abordé avec un certain détachement et cynisme de la part de la jeune fille. Ce roman sombre à cause du thème plombe aussi le moral. Le langage utilisé fait de beaucoup de mots inventés et d'éléments fantastiques ne m'a pas convaincue non plus.
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