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Un jeune homme marqué par le suicide de sa mère puis par le harcèlement qu'il subit de sa belle-mère se réfugie dans une pâtisserie pas comme les autres.
Il y découvre un sorcier commerçant et une femme-oiseau qui vendent en ligne des biscuits qui ont chacun un pouvoir différent. Mais à chaque produit est associé une mise en garde.
Tout a un prix et il n'est pas possible d
Partie pour lire quelques pages avant de me coucher, j’ai fini par lire la moitié du roman avant de le finir le lendemain soir. Vous aurez donc compris que j’ai beaucoup apprécié cette lecture qui m’a tout simplement happée dès les premières pages d’autant que le livre n’est pas dénué d’humour.
J’ai adoré la plume de l’auteure tout en finesse. Les pages défilent les unes après les autres sans que l’on s’en aperçoive comme si les mots coulaient de source. Il n’y a pas de jolies descriptions ou d’envolées lyriques, mais pourtant, le texte que nous offre l’autrice est d’une très grande poésie.
Dans le roman, Gon est qualifié d’homme-sirène ce qui m’a un peu perturbée car sa description et ses particularités physiques me font plutôt penser à un homme-poisson. Mais, c’est vrai que cette appellation perd le côté magique du personnage et suscite bien moins l’imagination.
Je m’attendais d’ailleurs à ce que la place de l’imaginaire soit plus conséquente. L’autrice nous décrit de manière si naturelle les attributs physiques de poisson de Gon et les intègrent si bien au récit, qu’on finit presque par les croire comme normaux. Ils font partie de Gon et c’est tout ! Ce sentiment est accentué par le fait qu’elle n’explique pas d’où ils viennent et qu’au final, cette différence n’est pas le point central du roman, mais plutôt un point de départ.
Au-delà de l’aspect fantastique, l’autrice aborde différents thèmes comme la solitude qui semble si présente et pesante, les relations familiales et toute leur complexité, la différence et la peur qu’elle suscite, l’amour et la haine… Tout cela fait de Fils de l’eau une lecture forte qui marque l’esprit du lecteur même une fois la dernière page tournée d’autant que l’épilogue du livre est très beau et triste à la fois.
En conclusion, dénué de tout superflu, l’écrivaine nous livre ici texte simple mais d’une grande beauté, un peu à l’image de notre homme-sirène. Derrière le côté fantastique, ce roman est avant tout une histoire bien humaine où l’ambivalence des sentiments prévaut.
Un mignon petit livre qui se lit d'une traite et que j'ai lu dans le cadre d'une lecture commune avec le club de Strasbourg. Je n'avais encore jamais lu de livre d'un auteur coréen, j'avais donc hâte d'élargir mes horizons et de découvrir ce livre dont le résumé me parlait.
Si la quatrième de couverture mentionnant "niveau de lecture : collège" n'envisageait rien de bon et que le début ne m'a franchement pas emballé, la fin a su rattraper le tout et au final j'ai plutôt bien aimé ma lecture.
Au début en effet, la petite boulangerie-pâtisserie pour laquelle j'ai eu envie de me lancer dans ce livre n'est pas du tout au centre de l'intrigue, et ne le sera jamais vraiment d'ailleurs. On suit le héros qui a vraiment tous les stéréotypes des problèmes des jeunes : le mal-être, les problèmes de famille, le harcèlement et j'en passe... de quoi me faire soupirer... il bégaie en plus de ça (et ça n'apporte absolument rien au récit...) et on apprend donc son histoire, elle aussi très sombre et assez exagérée. J'ai passé très vite cette première partie et ce n'est qu'après sa fugue qu'on en sait enfin un peu plus sur cette fameuse boulangerie où il se réfugie.
J'ai vraiment adoré cette boulangerie, la description des différents gâteaux et leurs effets, les problèmes qu'ils rencontrent avec les clients, et je me suis beaucoup attaché au patron des lieux qui, contrairement au jeune garçon héros de l'histoire (celui-ci n'a d'ailleurs pas de nom, je l'ai remarqué en écrivant ma chronique mais ce n'est pourtant en rien gênant dans le récit), est lui un personnage intéressant que j'aurais d'ailleurs adoré plus découvrir !
Le héros étant le jeune garçon et non pas la boulangerie comme je le pensais, des flashbacks pour remplir les cases manquantes de son histoire ou étoffer certaines parties déjà mentionnées sont glissés au milieu du récit. Je ne les ai malheureusement pas trouvés intéressants, c'était plus du remplissage qu'autre chose et ça n'apportait rien au récit. Et tout le problème de ce livre vient de la selon moi : ce qui m'intéressait c'était la pâtisserie ! L'introduire via le jeune garçon, pourquoi pas, mais son histoire prenait beaucoup trop de place. J'aurais vraiment préféré suivre le patron de la boulangerie, même si de son côté certaines choses m'ont aussi gênées, notamment l'histoire un peu bateau des mondes matériel et immatériel où les sorciers sont censé équilibrer les univers, mais lui avec ses gâteaux je n'ai pas vraiment l'impression que c'est ce qu'il fait alors ça ne colle pas !
Tout dans ce livre reste en surface, et c'est bien dommage. Si je lui ai mis un 3 sur 5 malgré tous ces défauts c'est grâce à la fin que j'ai juste adoré. En effet, on peut tout simplement choisir celle que l'on veut, car l'auteure nous donne deux possibilités. Et en plus de cela, les deux sont vraiment chouettes ! Je vous laisse donc les découvrir et me dire laquelle vous avez préféré !
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