On aime, on vous fait gagner ce récit plein d’énergie, de force et de dignité
On aime, on vous fait gagner ce récit plein d’énergie, de force et de dignité
Audrey Sauvajon nous apporte ici le témoignage d'une mère aimante que la violente agression faite à son fils Marin transforme en héroïne déterminée, acharnée à sauver son enfant. Elle s'élève contre l'avis des médecins au pronostic négatif, contre l'indolence des services hospitaliers.
Sa vie n'est plus rythmée que par les soins à donner à Marin pour le sortir du coma, aider à sa rééducation ensuite, ses recherches pour améliorer son quotidien. Elle en arrive même à éloigner un temps ses deux petites filles : Marin est sa priorité absolue !
Face à toutes les difficultés traversée c'est une femme forte, combative qui se révèle. Et généreuse aussi : loin de se refermer sur son cas elle crée, avec le soutien de ses proches de ses amis une association ainsi qu'un outil thérapeutique (Le CAP Tête Haute) pour aider les familles qui se trouvent plongées dans le même drame que le sien.
Je remercie Lecteurs.com de m'avoir permis de découvrir et lire ce témoignage émouvant et je souhaite à Marin, à Audrey et leur entourage de pouvoir poursuivre leur action dans les meilleures conditions possibles.
J’ouvre ce livre avec envie et appréhension. Sans connaître le cas de Marin qui trouve une exemplarité dans le civisme à l’origine de son massacre par un délinquant mineur, j’ai envie de découvrir de nouvelles pistes, d’en confirmer d’autres et de me projeter dans la lecture-miroir du récit de cette maman.
J’ai eu, dans ce livre, la confirmation de la souffrance qu’est ce handicap invisible, celui que peu de personnes remarquent sous les efforts incommensurables que font les cérébrolésés pour paraître tels que les voudraient les gens qui sont autour d’eux… mais pas assez proches pour les reconnaître tels qu’ils sont.
J’ai aussi très bien saisi le pouvoir de résilience qui alimente le combat quotidien de ces cerveaux lésés et de leur entourage. La capacité de rebondir n’est pas simplement celle de retomber sur ses pieds. C’est davantage la capacité de donner du sens à ce qui paraît insensé, d’ouvrir un avenir à ce qui parait être une fin. A ce titre, le témoignage de la maman de Marin est exemplaire.
J’ai aussi retrouvé dans ce récit certaines attitudes d’une partie du monde médical, postures d’ego surdimensionnés, incapacités de communiquer en langage courant, refus d’entendre qu’une idée venant du patient ou de ses proches est peut-être plus juste, plus affinée, plus productive de bien-être que ce que la Faculté a toujours dit, toujours fait, toujours préconisé.
Mais, je rends à l’auteur le contenu de son récit, sa droiture dans le combat, son déterminisme pour défendre une cause juste, celle d’une mère qui se bat pour et avec son fils. Je ne suis pas en total accord avec tous les avis que Audrey Sauvajon émet sur les soins hospitaliers, la rééducation fonctionnelle, la justice et le rôle de cette dernière. Je ne les remets pas en question, j’en prends connaissance mais mon expérience (qui est belge et non française, par ailleurs) n’est pas la même… même si le combat pour une médecine plus humaine est le mien aussi. Nous divergeons sur nos terrains de combat et nos passes d’armes.
Mais quoique j’en retienne, ce livre a le mérite d’exister. Il faut lui donner une audience et sensibiliser les lecteurs à ces combats que trop de patients, de victimes de violences, trop d’accidentés de la vie doivent mener. La recherche médicale en neurologie doit se développer, il faut l’aider. La recherche en manière d’accompagnement ‘en humanité’ les cérébrolésés doit aussi occuper une place de première importance. Ce livre peut y aider !
Merci aux Editions Flammarion et à la Fondation Orange qui m’ont fait confiance en me proposant cette lecture.
Merci à Lecteurs.com et aux Editions Flammarion de m'avoir fait découvrir ce livre. Dans ce livre, Audrey Sauvajon partage avec nous l'horreur qu'elle a vécu de l'agression de son fils Marin jusqu'au procès de son agresseur. Elle nous livre tout en pudeur et en force ce récit, ce par quoi elle et sa famille sont passés depuis ce drame. On y découvre les conséquences que cela a eu notamment sur ses relations avec ses filles dont elle m'arrivait plus à s'occuper. En refermant ce livre, on éprouve un sentiment d'empathie envers toute cette famille et également envers cette mère prête à tout pour son fils même dans les moments les plus sombres et malgré les prévisions les plus pessimistes du corps médical. Ce fut un très beau récit, très émouvant.
** La tête haute ** de Audrey Sauvageon
Le combat de la mère de Marin
Merci aux Editions Flammarion et à Lecteurs.com pour ce livre
En novembre 2016 à Lyon, le jeune Marin est violemment agressé. Son cerveau est gravement touché mais malgré un pronostic très pessimiste, il sera opéré par un neurochirurgien en urgence. Commence alors le combat acharné de sa mère qui fera tout pour ramener son fils à la vie.
Avec un amour inconditionnel pour son fils, Audrey Sauvageon, présente chaque jour au service de réanimation, mettra tout en oeuvre pour sortir son fils du coma (massages, musique, lectures...). Transféré en centre de rééducation, Marin bénéficiera du soutien sans faille de sa famille et de sa petite amie pour tout réapprendre : communiquer, bouger, marcher, avaler... le procès de l'agresseur laissera un goût amer à l'auteure qui créera l'association "La tête haute je soutiens Martin".
Avec pudeur et dignité, Audrey Sauvageon livre un témoignage poignant sur ce drame et ses conséquences, les progrès de son fils et le bonheur de le voir renaître. Dans ce livre bouleversant et émouvant, l'auteure prouve que l'amour peut guérir bien des maux.
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