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À première vue en tombant sur ce livre un jour à Emmaüs, j'ai pensé que le titre, Neko = chat en japonais et topia, évoquait un endroit rêvé pour les chats. Que nenni ! Les 19 premiers chapitres m'ont donné envie de vomir. Asuka, la narratrice qui porte le même prénom que l'autrice (oups ! Mais pourquoi donc ?), est une espèce de petite abomination, une immonde psychopathe qui n'a pas dix ans mais excelle en cruauté envers les chats. Elle leur donne des noms totalement improbables comme Michelangelo Merisi di Caravaggio ou encore Pol Pot et même Josef Mengele, et les tue de manière abominable. Alors bien sûr la couverture aurait pu me donner des indications... mais je l'ai juste trouvée très belle et je ne me suis pas méfiée. Car ça ne s'arrête hélas pas au chapitre 19 mais c'est là que je me suis dit que je ne pouvais pas continuer ce roman ignoble. Puis je suis allée voir les critiques sur Babelio et Oh surprise !!! Elles sont bonnes. Il est même écrit que c'est une histoire bourrée d'humour. J'ai donc mis ma répulsion de côté pour poursuivre un peu par curiosité avec toutefois la peur de faire des cauchemars. Car moi j'adore les chats, ils font partie de ma vie, de ma famille. En fait, la maltraitance envers les animaux m'est totalement insupportable.
À chaque massacre de chat, Asuka est consternée car ses parents évoquent un malheureux accident. Elle se demande même s'ils ne sont pas carrément stupides. En revanche sa mère se soûle pour oublier...
Heureusement, il y a un autre personnage, le Maître, complètement timbré mais tellement drôle ! Il est le Maître de la cité, vénéré par tous, adulé, admiré, et qui les déteste tous et les aime aussi, qui les méprise et les admire tout autant. Et le point commun entre Asuka et le Maître, c'est qu'ils sont suivis par le même psychiatre qui, soit dit en passant est en train de devenir dépressif au contact de cette gamine monstrueuse de cruauté.
Ce roman est un peu comme une sauce aigre-douce. D'un côté Asuka que j'aurais adoré voir se sublimer ou exploser ou se désintégrer tant elle m'a revulsée, tant je l'ai haïe, et de l'autre le Maître, cette espèce de bipolaire complètement à la masse qui m'a fait beaucoup rire. C'est gore et drôle, mais pas aux mêmes moments, pas avec les mêmes personnages. C'est tout à fait surprenant. Comment peut-on écrire des chapitres aussi horribles puis ensuite en écrire d'autres avec un humour certes un peu cru mais percutant et hilarant ?
Puis je me suis mise à lire les chapitres sur Asuka en diagonale tant j'ai trouvé insupportable tous ces détails sordides sur les mises à mort de chats. J'en suis venue à penser que pour écrire des saloperies pareilles il faut être complètement tarée et sadique ! Et puis j'ai abandonné cette lecture car c'est pas possible de s'infliger de telles souffrances. Fin des hostilités pour moi à la page 92.
Étrangement, cette autrice japonaise a écrit ce roman entièrement en français. Moi, j'aurais aimé qu'elle ne l'écrive pas !!!
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