A ceux qui ne croient plus à rien, aux blasés de la guerre, aux cyniques de la Realpolitik, un livre va vous coller un uppercut dont vous vous souviendrez : La Femme, la vie, la liberté, de Leïla Mustapha et Marine de Tilly (Stock).
Elle a 30 ans, elle est kurde et depuis peu la maire d’une des villes non seulement parmi les plus massacrées de la guerre en Syrie, mais qui a également été la capitale du califat de Daesh : Raqqa, une ville arabe, une maire kurde. Alors que la paix n’est pas encore revenue en Syrie, la vie a repris à Raqqa. Mais dans quelles conditions…
La terreur a fui, en laissant des mines un peu partout dans les habitations, pour continuer de tuer après son départ. Tout était rasé, « l’humiliation des ruines », comme l’exprime La Femme, la vie, la liberté, dont le titre reprend le cri de ralliement des combattantes kurdes.
Il faut reconstruire, restaurer les réseaux de distribution de l’électricité, de l’eau et son filtrage, restaurer aussi les solidarités, le goût de la vie, chasser la peur, retrouver un quotidien. A la tête de ce travail pharaonique, un peuple, des gens, et puis Leïla Mustapha, une jeune femme raqqaouie, diplômée, kurde de surcroit, cette minorité honnie par le régime turc.
Le grand reporter Marine de Tilly a rencontré cette femme étonnante qui ne demande ni strass ni projecteurs, mais s’est entièrement mise au service de sa ville et d’une grande idée qu’on n’a pas envie d’appeler une utopie : Raqqa incarne le « pourquoi pas ? » fou d’une ville désormais auto-administrée, alors qu’Erdogan et Assad sont en embuscade.
Marine de Tilly connaît bien la Syrie et cette guerre qui lui retourne le ventre. Mais par ses mots se reconstitue moins les horreurs que les espoirs, comme l’opération Colère de l’Euphrate, ce « long cauchemar » où toutefois « les combattants arabes et leurs camarades kurdes avaient tissé des liens solides », défiant les enjeux de la guerre et des clivages culturels.
La Femme, la vie, la liberté est un livre vivant, un livre en mouvement, un témoignage précieux, qui se lit comme un roman. Marine de Tilly sait choper son lecteur, dans une langue forte, celle d’un écrivain qui ne triche pas, vibrante, pertinente à l’extrême, et incroyablement romanesque, qui n’a de cesse de servir la parole de Leïla Mustapha.
Ce beau livre, auquel il est difficile de s’arracher, est l’histoire d’une renaissance, mais aussi d’une aventure, que le documentariste Xavier Lauzanne, qui a accompagné Marine de Tilly en Syrie, est en train de réaliser et qui sortira à la rentrée 2020. En attendant, Marine de Tilly a réservé à lecteurs.com une interview inédite et précieuse par son détail, sa vivacité et son contenu.
Raqqa, une utopie et un projet politique inédit face aux yeux du monde
Entretien avec Marine de Tilly, grand reporter et co-auteur de La Femme, la vie, la liberté (Stock)
- Comment une femme, kurde, peut-elle être maire de Raqqa, une ville dévastée par la guerre, quand les combats en Syrie continuent de faire rage ?
Il faut croire que l’élan vital chez les Syriens a d’étranges et puissantes racines. « Notre espoir est démesuré m’a dit un jour Leïla, il s’étend au-delà des tombeaux ; c’est effroyable, encore, mais nous résistons, encore ». 40 ans de dictature, 8 ans de guerre, 3 ans de califat… et voilà qu’en effet, une (très) jeune femme, kurde, « en cheveux » et jean slim, est nommée par une assemblée d’Anciens – des hommes, très majoritairement arabes- à la tête du « Conseil Civil » de la capitale des fous d’Allah.
C’est difficile à croire, pourtant c’est ce qu’il s’est passé. Le 18 avril 2017, c’est-à-dire au plus fort des combats entre Daesh et les forces de la coalition à Raqqa, c’est à Leïla (et à son co-maire - un homme, arabe) que l’on a confié la tâche extraordinairement difficile d’organiser la sortie des derniers civils pris sous les feux d’abord, et de reconstruire cette ville, la sienne, détruite à plus de 80%, au lendemain de la libération (17 octobre 2017). Passez-le à tabac, cet « espoir démesuré », il ose encore. C’est comme s’il tenait tête au déluge. C’est à la fois incompréhensible et bouleversant.
- A quelle occasion l’avez-vous connue ?
Hugues Devawrin, un ami qui avait pour projet, avec la Guilde Européenne du Raid, de réhabiliter le musée archéologique de Raqqa, avait passé quelques heures là-bas et l’avait rencontrée à cette occasion. A son retour en France, il m’a tout de suite appelée pour me parler d’elle. Il avait été frappé par sa personnalité singulière. J’ai d’abord échangé par Skype avec elle, puis par messages WhatsApp (merci google trad).
Au mois de décembre (2018), elle faisait partie d’une délégation qui se rendait à Bruxelles. On s’est débrouillés pour « l’exfiltrer » 24 heures à Paris. Elle a rencontré Manuel Carcassonne qui immédiatement, a cru en elle. Le soir-même, on signait le contrat et un mois plus tard, j’étais avec elle à Raqqa. Tout s’est fait très vite, c’était un drôle de pari, mais nous avions tous la conviction que cette fille n’était pas exactement comme les autres.
Si elle avait pu être avec nous pour faire « la promo » du livre – ce qui a été finalement trop compliqué, voire dangereux pour elle- je suis sûre qu’il vous aurait fallu moins de cinq minutes pour saisir vous aussi sa puissance intérieure. La « saisir » est évident, assez premier je crois, une affaire d’instinct. La comprendre en revanche, la raconter, la décrypter, prit plus de temps.
- Il y a une deuxième héroïne dans votre texte, la ville de Raqqa. Qu’est ce qui en fait un endroit si spécial, hormis les ravages particulièrement sanglants de la guerre ?
Vous avez raison, il y a Leïla, et il y a Raqqa, et au fond, ces deux-là se ressemblent. Elles sont deux exceptions syriennes.
D’abord, Raqqa est une ville à 85% arabe, les Kurdes y vivent depuis toujours mais en très large minorité. Historiquement arabe, donc, et pas qu’un peu ! Avant sa mise sous contrôle par le Régime de Damas (à l’arrivée des Assad au pouvoir, dans les années 70), c’était une ville archaïque, un peu oubliée sur les bords de l’Euphrate, et très tribale. Aux premières heures de la révolution (en 2011), Raqqa n’a pas bougé. Jusqu’en 2013, elle était comme pétrifiée. Certains (jeunes) habitants avaient bien tenté de suivre le grand mouvement de libération, mais ils s’étaient cassé le nez sur le mur de la Sûreté. Pourtant, ce fut la première des grandes villes de Syrie à avoir été « libérée » par l’armée Syrienne Libre, en mars 2013. La première aussi où, en janvier 2014, Daesh s’impose comme la seule force en présence, avant qu’elle devienne officiellement (en juillet) la capitale du Califat en Syrie.
Raqqa est la première ville à avoir plongé dans le noir, et la dernière à en être sortie, libérée en octobre 2017 par les Forces Démocratiques Syriennes et la coalition, après 134 jours d’un combat sans merci. Et, il se trouve que c’est dans cette même Raqqa, l’arabe, la conservatrice, la tribale avant que d’être– malgré elle bien entendu- la poitrine battante du califat, qu’une femme, kurde, de 30 ans, a brandi comme une sorte de Marianne orientale le drapeau blanc de la réconciliation.
- Âgée de seulement 30 ans, Leïla Mustapha fait preuve d’une maturité bouleversante qui rappelle le charisme d’un Martin Luther King ou de Gandhi. Jusqu’où la sentez-vous capable d’aller ?
Leïla n’a aucune ambition politique, ni à grande ni à petite échelle. Ce n’est pas une combattante, elle n’a jamais connu le front. Ce n’est pas une militante, elle ne se dit d’aucun parti. Elle n’a pas fait la guerre, elle tente juste de faire la paix. C’est en elle, c’est elle. Elle a la fraternité chevillée au cœur, l’espoir vissé à l’âme, l’oreille des chefs de tribus arabes comme celle des Kurdes, elle connaît les Syriens, l’artisan du coin comme le général 4 étoiles, la bergère comme la veuve de l’émir, elle aime son peuple et la Syrie. « Sa » démocratie, elle y croit comme à la vie.
C’est une enfant du pays, une fille du terrain qui serre des mains, boit des thés toutes la journée sous les tentes des déplacés, et mène des réunions devant 80 hommes avec la même autorité. C’est une intellectuelle, aussi, qui lit, écoute, prie, observe longtemps avant de décider. Je ne sais pas quoi vous répondre, la situation est loin d’être réglée, son système loin d’être parfait, mais elle parvient à fédérer des ennemis irréconciliables, à décomplexer les uns et remettre les autres à leur place, sa sincérité est désarmante, c’est ça, son arme fatale ; elle est crédible, elle fait taire tous les cynismes.
- Il semble que Leïla Mustapha soit fermement animée par une vision œcuménique et pacifiste de réconciliation. Qu’est-ce que ce projet ?
Au départ, c’est un projet kurde. Mis en place dans les villes et villages à population kurde libérés par les FDS. Mais les FDS n’ont pas libéré que des villages Kurdes, ils ont aussi libéré des villes et villages arabes (comme Tall Abyad, et Raqqa bien sûr). Alors, beaucoup d’Arabes ont embrassé « la cause » et c’est devenu un projet syrien. Une sorte d’alternative, de troisième voie, très Camusienne, entre dictature et califat en Syrie.
Pour faire simple (même si là-bas, on préfère toujours faire compliqué), il s’agit d’un modèle démocratique assez inédit, basé sur un municipalisme égalitaire, laïc, autogéré, et obsédé de parité. Un homme, une femme ; un(e) Kurde, un(e) Arabe, à tous les étages de l’administration. C’est exactement le cas de Leïla, qui partage la présidence du Conseil Civil de Raqqa (autrement dit la Mairie) avec un homme, arabe, Mashab Derwish. Pour mémoire, nous ne parlons pas là de « Kurdistan » ou de « Rojava », mais de l’ « Auto-administration du Nord-Est de la Syrie ».
- Ce projet, le croyez-vous partagé par les différentes obédiences kurdes et vous paraît-il applicable en l’état des choses ?
Tous les Kurdes, qu’ils soient indépendants ou membres d’un parti, ne sont sûrement pas tous d’accord. Ni entre eux, ni avec Leïla. Pour encore beaucoup d’entre eux, taper dans le dos des arabes, et faire alliance avec eux, que ce soit au plan militaire, politique ou civil, est une pilule difficile à avaler.
Côté arabe, être dirigé par une femme Kurde de 30 ans et non voilée est, c’est peu dire, une situation pénible. Mais pour beaucoup, que cela les réjouisse ou non, ces alliances sont le salut. Personne n’oubliera rien, et chaque syrien kurde ou arabe connaît dans son âme et dans sa chair le prix de la guerre, de la trahison et de l’effroi. Mais après un tel carnage, et lorsque l’on est toujours vivant, y-a-t-il d’autres choix que celui de la compromission ?
Leïla ne parle pas d’oubli, mais de travail, de patience, de volonté, et de reconstruction. Le système que Leïla, avec beaucoup d’autres, Kurdes, Chrétiens et Arabes, ont réussi à mettre en place à Raqqa et dans tout le Nord-Est, est une véritable gifle émancipatrice au visage du Moyen-Orient. Il ne ressemble à rien d’autre. Au plan politique et local, il est viable, ce livre en est la preuve.
Depuis la libération de Raqqa, malgré la menace djihadiste, malgré le silence (voire le mépris) de l’occident, malgré la pression d’Assad, malgré l’offensive d’Erdogan, il tient bon. La ville se reconstruit, laborieusement mais sûrement, les civils sont revenus, pas d’attentats, l’eau coule au robinet et les marchés abondent. Au plan économique et géopolitique, à long terme et en l’état, bien sûr, ça semble plus difficile. L’isolement est trop grand. Les appuis internationaux trop faibles, voire inexistants. La « real politik » trop implacable. Il ne tient qu’à nous, l’Occident, puisque l’Amérique a abandonné le navire, de le sauver du naufrage. Nous en avons les moyens
- Quels échos vous donne-t-elle aujourd’hui de la situation actuelle, après la reprise du régime d’Assad ? Dans la postface, vous semblez inquiète…
Je pars dans un mois retrouver Leïla à Raqqa et sur le plan de la sécurité, elle me dit que la situation est claire. Pour autant, il n’y a pas ou peu de journalistes dans la zone depuis la fin de l’offensive turque. Pourquoi ? Je ne sais pas.
A l’heure où nous parlons, Leïla est toujours « à poste », ce qui, c’est sûr, peut paraître étonnant. A la seconde où Erdogan passait la frontière Nord et Assad (ou Poutine) l’Euphrate, on pouvait craindre un renversement de pouvoir, une implosion des administrations d’auto-gestion, et la fin de ce fragile équilibre. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Le Régime n’a pas repris les rênes. Sans doute le Conseil Civil discute-t-il avec Damas et Moscou, sûrement pas avec Ankara, mais en tout état de cause, il tient bon la barre. Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus tant que je n’y suis pas allée.
- D’où vient l’idée de ce livre ?
Du hasard d’une rencontre, d’un pari, du grand besoin, après avoir tant rapporté à quel point Daesh avait défiguré l’humanité, de donner la parole à ceux qui tentent, héroïquement, de lui redonner un nouveau visage.
- Comment, pour vous, l’enquête s’est-elle passée ?
La situation c’est vrai n’était pas la plus confortable. Leïla est kurde, musulmane, sunnite, elle est née et vit à Raqqa, sous un Régime autoritaire, dans un pays qui sort de plus de 8 ans de guerre globale, elle ne parle que l’arabe et le Kurde ; je suis chrétienne, catholique, née dans un pays démocratique et en paix, je ne parle ni kurde ni arabe (ou si peu). Entre nous, il y a un monde, l’univers, et des traducteurs, vivants ou électroniques.
Elle m’a parlé, elle m’a fait confiance, je l’ai écoutée, observée, interrogée, et pendant des mois, collée comme une bernique. Je n’étais pas toujours d’accord avec elle, on s’est même un peu engueulée, une fois. Elle m’a donné, j’ai tout pris, et atteint je l’espère le degré de schizophrénie nécessaire à l’écriture fidèle de son histoire.
- L’écriture du texte est impressionnante, aigüe, passionnée et juste. Quelle part de vous-même l’écriture d’un tel livre a-t-elle engagée ?
Question piège. Dans ce genre d’exercice, vous n’êtes pas censé vous glisser entre les lignes de votre sujet. Leïla parle à la première personne du singulier, je ne fais que rapporter. Quand je n’étais pas là-bas (car elle n’est plus revenue en France), compte tenu des difficultés de communications (changements de téléphones pour des raisons de sécurité, possibilité -voire certitude- de surveillance, pas vraiment de 4G à Raqqa etc…), il a fallu, parfois, interpréter, reconstituer le puzzle de son histoire, auquel il manquait quelques pièces. Le texte a été intégralement traduit en arabe pour que Leïla puisse se relire, intervenir, faire toutes les modifications qu’elle souhaitait.
Pour ce qui est de mon engagement personnel, il était tout entier au service de Leïla. Ce que j’écris dans les pré- et postfaces n’engagent que moi. Pour le reste, ce sont mes mots, bien sûr, posés, en français, sur son histoire, syrienne. Dans le fond comme dans la forme, nous avons fait équipe, une équipe très rapprochée.
- Leila Mustapha viendra-t-elle en France présenter votre livre à toutes deux ?
Hélas non, elle n’a pas obtenu de laisser-passer. La situation aux frontières est, pour elle, depuis l’offensive, un peu compliquée, voire dangereuse. Mais un film, de Xavier de Lauzanne, qui est venu avec moi à Raqqa, est en cours de montage et, à défaut de la voir « en vrai », vous pourrez très bientôt voir des images d’elle et du « laboratoire » de ce livre. Ca sera très fort, et très précieux. Le film, produit par Aloest Productions, sortira à l’automne 2020.
- Il y a une façon allégorique de lire cette histoire qui consiste à envisager que l’horreur, la violence et l’impensable peuvent survenir partout à n’importe quel moment et quelle que soit la culture. Souscrivez-vous à ce sentiment anxiogène ?
Vous allez trouver que je botte en touche mais la première chose qui me vient à l’esprit en écoutant votre question est cette phrase de Baudelaire dans « Mon cœur mis à nu » : « Tout enfant, j’ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires : l’horreur de la vie et l’extase de la vie ».
La guerre est un enfer ; n’en déplaise aux romantiques, elle n’est pas le cœur ardent de l’existence humaine, et croiser le chemin ou ne serait-ce que le regard d’hommes-monstres comme ceux que Daesh a engendré fait partie de l’horreur. Mais retirer son niqab, marcher seule le long de l’Euphrate avec dans le nez le parfum de fleur d’oranger que en l’on s’est mis dans le cou juste avant de sortir est, je crois, une extase que nous, occidentaux, ne mesureront sans doute jamais.
On aime, on vous fait gagner La femme, la vie, la liberté, de Leïla Mustapha et Marine de Tilly !
En partenariat avec les Editions Stock, nous avons des exemplaires du livre La femme, la vie, la liberté à vous faire gagner.
Pour tenter votre chance, dites-nous en commentaire ce qui dans l'interview ci-dessus vous donne envie de découvrir ce livre.
N'oubliez pas que pour participer vous devez être connecté avec votre profil, et que vous devez avoir complété votre profil avec vos 10 livres préférés et au moins 3 ou 4 avis. Attention, merci de bien vérifier que vos coordonnées (nom, prénom, adresse) sont inscrites dans votre profil !
Vous avez jusqu’au 25 février.
Merci de votre participation au jeu-concours et bravo aux gagnants : Marie Kirzy ; Catherine Quart Foisset ; BOOKinade ; Squirelito L'écureuil ; Krys Aline
Nous faisons de notre mieux pour vous faire parvenir les livres avec un délai de réception au ralenti, pendant le confinement.
Merci de votre compréhension,
Prenez soin de vous !
Bonjour,
Je souhaiterai participer pour tenter de gagner ce livre. Il a l'air très intéressant et je serais ravie de découvrir son auteure que je ne connais pas je tente donc ma chance de pouvoir le lire et d'en donner mon avis.
Merci beaucoup
Bonjour,je voudrais découvrir ce roman,qui nous plonge dans le coeur de ce pays.Cordialement
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
Le parcours de cette dame est incroyable !
Un destin hors du commun, une femme forte, comment ne pas être tenté ?
Un destin de femme a decouvrir hors du commun est decouvrir cette vie dure quelle a pu avoir , ses douleurs , son avis de se battre pour son pays est se s en sortir à lire avec plaisir
Cette femme a entrepris un véritable travail de titan en "tentant juste de faire la paix" dans un pays ravagé par la guerre et des luttes intestines. Cette histoire m'intéresse en ce qu'il semble dessiner le portrait d'une femme de conviction dotée d'un grand courage.
Bonjour, merci beaucoup ! j'aime quand les livres permettent de mettre en lumière des femmes exceptionnelles, et cette Leïla a bien l'air de l'être, je suis très admirative de ce que Marine de Tilly raconte, notamment lorsqu'elle décrit Leïla comme ayant "la fraternité chevillée au cœur, l’espoir vissé à l’âme". De quoi redonner un peu d'espoir dans ce pays si meurtri.
Je tente ma chance pour découvrir par le bais de ce témoignages, le parcours d'une femme dans un pays particulier.
Je tente ma chance pour découvrir ce livre. Pour découvrir ce qu'est la vie d'une femme pendant la guerre, découvrir ce parcours de vie incroyable !
"Elle m’a donné, j’ai tout pris, et atteint je l’espère le degré de schizophrénie nécessaire à l’écriture fidèle de son histoire":
J'ai envie de lire cette histoire pour cette femme, pour ce qu'elle dénonce mais aussi pour sa prête-plume et son investissement.
Bonjour,
Ce qui me donne envie de découvrir ce livre, c'est la phrase « Sa » démocratie, elle y croit comme à la vie ! Une histoire de femme qui se bat et qui ne lâche rien car elle y croit !
Merci !
Et si dures soient ces guerres. Si injustes et si effroyables soient elles. Elles ne peuvent empêcher le vent de la liberté de souffler. Merci pour ce témoignage de force et courage. J'espère le lire bientôt...
Bonjour, longtemps que je n'ai pas participé à un concours pour gagner un livre et merci de permettre à vos lecteurs de tenter leur chance. Pour ceux qui me suivent un peu sur les réseaux sociaux, ils peuvent s'apercevoir que le conflit syrien me touche énormément et des années que j'en parle et que je lis des romans et essais sur cet enfer. Ce pourquoi je ne peut être qu'intéressée par le livre de la journaliste Marine de Tilly. Un témoignage nécessaire et poignant de cette femme dans le pandémonium de Raqqa
Voila le portrait d'une femme courageuse! L'occasion de découvrir une femme de conviction, pleine de courage, mais aussi de découvrir un autre visage de la Syrie. Raqqa, entre ruines et chaos peut, semble-t-il, entretenir l'espoir de se relever grâce à cette femme pleine d'audace.
Bonjour, je participe car j'ai envie de découvrir le combat de cette femme à travers son portrait et son regard.
Il doit être formidable a decouvrir je tente ma chance le thème ma plu c est le Debré de livre que je dévore avec plaisir
Hello,
Je tente ma chance pour ce recueil/témoignage et suivre cette jeune femme incroyable. Elle est inspirante c'est sûr! Et puis elle donne aussi de l'espoir !
Une femme exceptionnelle et tellement courageuse qui me donne envie de connaître sa vie par ce livre. Merci pour ce concours.
Bonjour !!! Je tente ma chance pour gagner ce livre car j'ai envie d'en connaître un peu plus sur cette population persécutée, mutilée.....par la guerre et pour découvrir cette femme d''exception !!!!
Pour découvrir plus avant cette population persécutée et découvrir un vrai témoignage. J'espère remporter ce livre et grand merci pour ce concours!
Bonjour cette interview est magique. Elle distille de l'information géopolitique, la découverte d'une femme exceptionnelle, l'amour en l'humanité et le combat pour la paix. On ressent tous le respect, le courage, la détermination et l'incroyable énergie de ces deux femmes : la femme engagée Kurde et la journaliste Française. Je croise les doigts pour avoir l'honneur de lire ce témoignage et partager une vision d'un monde féministe, œcuménique, tolérant et fraternel. Merci pour ce concours
Bonjour et merci encore de nous proposer de découvrir, à chacun des concours que vous proposez, des petites comme celle ci. Je ne connais pas du tout le travail de l'interviewée, Marine de Tilly, ce qui décuple encore mon envie d'y remédier par cette lecture ! Une femme racontée par une femme, c'est là aussi une belle promesse et quel itinéraire qu'il s'agit là de tracer là ! Voilà un parcours qui à de quoi en inspirer plus d'un. Il me semble, en effet, que la comparaison avec des personnalités comme Martin Luther King n'est pas exagérée. Et puis, il y'a une autre raison qui accroît mon envie d'en apprendre davantage sur la complexité de la réalité syrienne. J'ai moi-même eu l'occasion de côtoyer une femme émigrante venue de Syrie à l'occasion de cours que je lui dispensais. Nous n'avons jamais, par pudeur sans doute, évoqué la situation géopolitique de son pays natal. Le livre de Marine de Tilly me semble tout destiné à répondre à mes interrogations...
Je tente ma chance pour ce livre qui retrace ce destin hors du commun.
Waouh !! Merci pour cette interview, merci pour cette mise en avant, déjà ça fait du bien !! Ça donne une bonne dose de courage pour continuer nos combats même modestes et une immense envie de découvrir via ce livre cette femme, pour sa liberté, son courage, ... Viva la Vida, envers et malgré tout !!!
La mise en oeuvre d'une alternative, de troisième voie, très Camusienne, entre dictature et califat en Syrie : qel beau projet ! Et mené par une femme dans un pays où la plupart des pouvoirs sont détenus par les hommes. Ce livre m'interesse au plus haut point ! Hâte de le lire et de découvrir cette femme !
Après avoir lu cette interview, il m'apparaît plus que nécessaire que de lire ce témoignage. Un passage en particulier pour me convaincre ? Non. Leïla, tout simplement et cette profonde envie d'entendre à présent le témoignage de cette héroïne... Je participe donc pour avoir l'honneur de découvrir son histoire et je croise les doigts...
oh que j'ai envie de lire ce livre....
Envie de rencontrer Leïla, de me faire "choper" (selon vos mots !) par les mots de Marine de Tilly, de ressentir l'espoir que porte toute l'action de Leïla, d'entendre la parole de Leïla et de me sentir toute petite. Oui toute petite devant une jeune femme de 30 ans qui ne baisse pas les bras et devant l'envie d'une journaliste chevronnée de le faire savoir au monde entier. Et peut être un peu moins petite, de le lire, de le partager et de le faire savoir à mon tour...
Une femme Kurde, élue, qui témoigne de la souffrance et du désespoir de son peuple, dans une ville telle que Raqqa, voilà un livre qu'on a vraiment envie de découvrir !
Ce sont ces mots :"à quel point Daesh avait défiguré l’humanité" qui me donne envie de lire le livre. Un constat et l'interrogation qui suit pourquoi ne peut-on arriver à arrêter cela? Toujours ce problème de la haine de l'autre et de la violence induite. Suis admirative des femmes et hommes de bonne volonté. Merci pour ce concours.
Bonjour.Merci pour cette interview très intéressante qui m'a donné envie de découvrir le destin de cette femme exceptionnelle.
Un portrait de femme qui peut dire: "Leïla n’a aucune ambition politique, ni à grande ni à petite échelle. Ce n’est pas une combattante, elle n’a jamais connu le front. Ce n’est pas une militante, elle ne se dit d’aucun parti. Elle n’a pas fait la guerre, elle tente juste de faire la paix. C’est en elle, c’est elle. Elle a la fraternité chevillée au cœur, l’espoir vissé à l’âme, l’oreille des chefs de tribus arabes comme celle des Kurdes, elle connaît les Syriens, l’artisan du coin comme le général 4 étoiles, la bergère comme la veuve de l’émir, elle aime son peuple et la Syrie. « Sa » démocratie, elle y croit comme à la vie." est un portrait à lire... et méditer! J participe donc volontiers à ce concours. Merci pour cette initiative.
J'adore les portraits de femmes fortes et inspirantes alors bien sût ce livre me fait bien envie!
Après la lecture de cette interview, je me sens très très petite! Lire ce livre pour savoir, pour apprendre et ...comprendre? S'inspirer du courage d'une femme.
Ce que l'on voit ou entend sur les radios et à la télévision, quelques instants de leur vie et puis l'oubli. Donc aller plus profond dans ce pays, comprendre ce peuble et découvrir cette femme courageuse. Un plus !
Etre femme et être en lutte permanente voilà un destin qui mérite d'être connu je me positionne pour pouvoir bénéficier de cette opportunité de découvrir la vie de cette femme !
Bonjour , je suis émerveillée , fascinée par la force , l'énergie , la volonté que déploie Leila Mustapha pour maintenir dans ce pacte de paix la ville de Raqqa , une ville couverte de plaies , de douleurs encore à vif . Et surtout j'aimerais savoir comment cette toute jeune femme a et réussit encore à maintenir une vie stable ,une vie pleine d'espoir pour tous ses concitoyens . D'ou lui vient ce charisme , comment a-t-elle réussi ..J'espère avoir la chance de le découvrir . Merci de m'avoir lue . Belles lectures à tous
Quelle incroyable dame, pourquoi pas tenter la découverte de sa vie à travers ces pages …Je tente donc ma chance .
J'aimerais gagner ce livre pour lire et comprendre l'histoire de cette jeune femme hors du commun qui ne peut que forcer l'admiration et servir d'exemple à d'autres.
Bonjour, ce témoignage/roman est certainement très fort juste fraternel et intense ! Le parcours de cette dame est incroyable !