Joyeux anniversaire aux éditions Jungle, 20 ans déjà !
Pour accompagner cet événement, nous vous proposons une interview de Moïse Kissous, directeur du groupe Steinkis dont fait partie Jungle, qui reviendra sur le parcours, la créativité et les engagements qui ont marqué ces deux décennies.
Et comme Jungle n'est pas une maison comme les autres, ce sont eux qui vous font des cadeaux : rendez-vous au bas de l'article pour tenter de remporter l'une de leurs nouveautés de cette rentrée !
Entretien avec Moïse Kissous, directeur du groupe Steinkis : « Chaque génération mérite ses propres héros ! »
- Comment résumer ces 20 ans de Jungle ?
Il y a eu deux grandes périodes chez Jungle. Entre 2003 et 2012, nous étions sur une offre de BD issues de la télévision, du cinéma, du jeu. En gros, la pop culture en bande dessinée. Nous ne l’avons pas inventée mais nous avons été le premier éditeur à en faire son axe principal. On a eu la chance de démarrer avec un gros succès immédiat, l’adaptation en BD de la série télé Caméra Café. Elle a été très soutenue par Bruno Solo qui a est un grand amateur de bandes dessinées et qui s’impliquait beaucoup dans la validation des gags et des dessins. Mon idée d’alors était de de développer une maison d’édition spécialisée dans l’univers du travail, la responsabilité sociale… Ces sujets étaient encore émergents et Caméra Café était une manière amusante d’aborder le monde du travail.
Ma seule expertise en matière de BD à l’époque était celle de lecteur, donc il fallait trouver un partenaire. Casterman a rapidement dit oui : ils voulaient se développer sur l’humour un peu plus grand public et nous nous sommes associés pour créer le label Jungle. Le premier tome est sorti en octobre 2003 et nous en avons vendu 200 000 exemplaires, ce qui en a fait l’un des grands succès de l’année. Donc on s’est développé dans cette lignée et on s’est étendu sur d’autres types d’adaptations. Les autres éditeurs s’intéressaient peu à ce type de développements donc Jungle a eu un boulevard sur la BD humour-jeunesse, avec des titres comme Bob l’éponge, Totally Spies, Shrek… Cette première période a duré 9 ans, avec une apothéose entre 2009 et 2011 lorsqu’on a obtenu les droits des Simpson, devenus très vite un très grand succès : les ventes en 2011 ont même devancé Tintin et Astérix.
Ensuite, j’ai eu envie de développer autre chose et de faire la création originale, mais ce n’était pas l’accord que nous avions avec Casterman. En 2012, Gallimard a racheté Flammarion - et donc Casterman - et j’ai proposé à Gallimard de racheter leurs parts dans Jungle, ce qu’ils ont accepté. En 2013, je suis devenu propriétaire à 100% de Jungle – je l’étais à 50% avant. J’ai récupéré les éditrices qui étaient déjà chez Jungle mais sur toutes les autres fonctions, j’ai dû monter une équipe : marketing, juridique, gestion, fabrication... Il fallait prendre immédiatement le relais, ça a été complexe mais on y est arrivé. J’avais recruté certaines personnes un peu avant car j’avais déjà lancé le développement des éditions Steinkis et je travaillais sur le lancement à venir de Splash !.
- Comment s'est concrétisée cette ambition que vous aviez pour Jungle ?
Avec Jungle, j’avais un désir de développer d’une part une création totalement originale, et d’autre part l’adaptation de romans. Nous avons réussi à proposer des séries à succès au fur et à mesure, comme Mistinguette qui reste notre série phare, mais aussi des adaptations de romans comme Les filles au chocolat et Enola Holmes. A côté de cela, des séries comme La Brigade des cauchemars et Le réseau papillon se sont bien implantées aussi, et nous avons récemment lancé avec succès L’Alchimiste, sur un scénario de Nicolas Beuglet. Nous avons aussi notre collection Pépites qui est composée d’adaptations de romans dédiées aux collégiens, et qui fonctionne très bien avec des titres comme La Rivière à l’envers ou La Ferme des animaux.
Dans les années 2000, la production en BD jeunesse était dominée par les séries patrimoniales classiques et mon sentiment était qu’il fallait proposer de nouveaux récits et de nouveaux univers. Chaque génération mérite d'avoi ses propres héros !
Alors depuis 10 ans, nous avons développé la BD jeunesse dans tous les genres possibles : historique, fantastique, quotidien, aventures, humour, enquêtes… Nous avons aussi fait évoluer les formats, qui ne sont plus forcément en 48 pages, mais souvent en 64 ou 72 pages.
Nous faisons aussi des romans graphiques, notamment pour les enfants. C’est le seul secteur de notre maison où nous avons avant tout des traductions venues des Etats-Unis, un peu d’Italie aussi… La création n’est pas évidente à développer, nous n’avons pas encore identifié de public assez important pour ces titres mais nous allons continuer à y travailler.
- Justement, quelle est la part de prise de risques dans votre démarche ?
C’est à la fois un intérêt et une obligation. En 2013, quand nous avons décidé de faire de la création, les auteurs confirmés étaient le plus souvent liés à d’autres maisons alors nous avons dû nous concentrer sur de nouveaux talents et les accompagner. C’est parfois complexe et plus long, mais cela fait partie de notre savoir-faire. Et peu à peu, comme les choses fonctionnaient, des auteurs plus confirmés nous ont rejoints. Nous avons recruté Yomgui pour La Brigade des Cauchemars, Nicolas Otero pour Le Réseau Papillon, ou encore Alessandro Barbucci qui intervient comme directeur artistique sur L’Alchimiste. Dans notre collection Pépites, nous avons Djet pour La Rivière à l’envers, Thomas Labourot pour La Ferme des Animaux…
Nous sommes très heureux d’accompagner des talents qui viennent aussi de l’animation, du jeu vidéo ou du livre jeunesse. Tout cela, comme le fait de tester des choses et de se remettre en question, fait partie de notre identité.
- Est-ce qu’un projet qui vous intéresse particulièrement peut vous amener à vous lancer dans un domaine ?
Il y a deux ans, nous avons lancé la collection Ramdam et nous y avons intégré le titre Satchmo, qui initialement ne correspondait à rien d’existant chez nous. On allait le sortir hors-collection mais il se trouve qu’Anne-Charlotte Velge, l’une de nos éditrices, poussait pour qu’on développe des one-shots à destination d’un public un peu plus âgé. Satchmo y avait toute sa place, mais au départ c’était vraiment un coup de cœur pour le projet en lui-même. Il s’agissait d’un jeune auteur, Léo Heitz, qui sortait de l’école et avait mis trois ans à réaliser cet album. A l’arrivée, cela a été l’un des jolis succès de cette collection, qui s’implante petit à petit.
- Cette dynamique créative vous permet-elle d’identifier plus facilement les sujets qui émergent dans la société ? L’environnement, la diversité…
Absolument. Ce n’est pas forcément affiché de manière direct sur la bande dessinée, mais cette sensibilité s’est développée en filigranes d’un certain nombre de récits.
Depuis dix ans, nous accompagnons aussi beaucoup d’autrices, cela a été l’un des points forts de Jungle. Nous avons autant d’autrices que d’auteurs (si ce n’est plus) et de fait, elles amènent leur sensibilité sur un certain nombre de sujets. Une héroïne comme Enola Holmes, par exemple, soulève un certain nombre de sujets sur l’émancipation des femmes. Mistinguette est très sensible à tout ce qui relève des différences : ce n’est pas du militantisme, cela part vraiment de problématiques du quotidien et tout cela arrive dans l’histoire de façon très naturelle.
Parfois, c’est bien plus direct, comme pour Trois filles debout (de Séverine Vidal et Anne-Olivia Messana) sorti en 2022, qui dresse le portrait de trois jeunes femmes engagées dans le domaine de l’écologie. Nous avons aussi L’Herbe du diable, sorti cette année dans notre collection Ramdam. Il s’agit d’une femme accoucheuse au 17e siècle en Allemagne et à cette époque, une sage-femme était vite accusée de sorcellerie…
« La bande dessinée permet d’aborder
des sujets parfois arides et complexes »
- Quel est votre point de vue sur le prix de vente des BD ? Cela peut constituer un frein pour un certain lectorat, notamment pour les ados et jeunes adultes.
Nous avons tous été obligés d’augmenter un peu nos prix mais sur la BD jeunesse, nous restons relativement accessibles. Pendant longtemps, le prix était à 10 euros, mais au bout de 15 ans, il n’est pas possible de rester sur le même prix de vente, sans tenir compte de l’inflation. Et effectivement, depuis un an et demi, nous avons dû augmenter pour être aujourd’hui autour de 12 euros. Mais attention à comparer ce qui est comparable : comme je le disais, il y a de moins en moins d’albums de 48 pages donc c’est logique que le prix augmente car on ne propose pas tout à fait la même chose. Le coût de fabrication a augmenté, le prix du papier également, et il faut aussi qu’on arrive à rémunérer toujours mieux les auteurs. Ce qui est parfois compliqué, c’est la comparaison avec le manga, mais n’oublions pas que le manga est un achat de droits, donc une traduction et non une création. Le format est différent, c’est du noir et blanc… et même eux ont été obligés d’augmenter leur prix de vente.
Ce qui est vrai, c’est que sur la BD plus adulte, en format album comme roman graphique, il y a eu une grosse augmentation des prix de vente. Ceci étant, ces ouvrages à 20 ou 25 euros ne sont pas plus chers que les romans grand format et malgré tout cela, les niveaux de vente sont incroyables : regardez L’Arabe du Futur ou Le monde sans fin…
Côté romans graphiques, des collections poches ou semi-poches ont émergé ces dernières années. Nous nous lançons aussi avec Steinkis avec nos premiers titres en poche qui sont proposés à environ 50% de moins que le format d’origine, donc autour de 10 euros. L’offre se développe et permet notamment à des étudiants d’accéder plus facilement à ces titres.
Par ailleurs, tous les éditeurs proposent chaque année des offres promotionnelles pour découvrir des séries. Donc bien sûr, c’est un vrai sujet mais quand on regarde dans le détail, la BD n’est pas plus chère que d’autres types de livres. Et n’oublions pas que la BD se relit, se prête, se partage, et que la lecture en bibliothèque reste très forte. Evidemment, il y a aussi la revente d’occasion qui se développe. Il y a une réflexion là-dessus aujourd’hui : faudrait-il une forme de taxation pour rémunérer les auteurs ? C’est une vraie question…
- Qu’imaginez-vous pour la suite et l’avenir de Jungle ?
Nous restons très attachés aux jeunes talents, d’ailleurs nous avons lancé un Prix BD à l’occasion des 20 ans de Jungle. Nous avons reçu une cinquantaine de dossiers de très bon niveau, venant d’auteurs qui n’avaient pas été publiés plus d’une ou deux fois. Pour beaucoup, des étudiants français ou belges. Dix dossiers ont été sélectionnés et le gagnant a été annoncé en mai à l’occasion de la soirée des 20 ans de Jungle. [NDLR : il s’agit de « Bonne nuit demain », d’Océane Mazet et Elorah Vittet, deux étudiantes en deuxième année d’art appliquée à l’ENAAI. L’album est attendu pour 2025.]
C’était très intéressant, car nous avons vu émerger de nouveaux styles, de nouvelles narrations. Ces auteurs nous font aussi évoluer et grandir, parce qu’ils sont souvent nourris de webtoons, de mangas ou de jeux vidéo. L’an dernier, un titre comme Le silence de l’ombre [NDLR : en lice pour le Prix Orange de la BD 2022] était le premier album d’une jeune autrice, Elodie Garcia, que nous accompagnons sur son deuxième. Comme nous avons aussi les maisons Steinkis et Splash, tous ces auteurs peuvent librement circuler de l’une à l’autre et publier des choses très diverses.
Il y a une dizaine d’années, j’ai créé les 48 heures BD, qui se déroulent à chaque printemps, réunissant une douzaine d’éditeurs dans plus de 1500 points de vente. Je les ai présidées pendant 8 ans avant de passer le relais, mais l’idée est de dire que la bande dessinée a sa place partout, et d’inciter les libraires généralistes à s’ouvrir davantage. Certains disent qu’il y a trop de BD qui sortent, de mon côté je ne suis pas d’accord. Je crois qu’il y a encore beaucoup de choses à faire dans la bande dessinée, d’autres manières de raconter des choses. L’explosion récente du genre se fait par l’intermédiaire d’un tas de sujets qui auparavant n’étaient pas abordés en BD et le sont aujourd’hui. La BD attire de plus en plus de lecteurs de tous âges, comme le montre la dernière enquête IPSOS. Ces nouveaux lectorats s’intéressent particulièrement aux romans graphiques ou à la non-fiction : regardez l’énorme succès d’un titre comme Le monde sans fin. La BD peut générer des succès phénoménaux – et pas seulement quand il s’agit d’Astérix – mais aussi du débat.
Chez Steinkis, nous avons aussi eu de très beaux succès l’an dernier avec Une farouche liberté, une adaptation du livre d’entretiens avec Gisèle Halimi, ou Je suis toujours vivant, de Roberto Saviano et Asaf Hanuka. Cela montre que les gens ont bien compris que la bande dessinée permet d’aborder des sujets parfois arides et complexes. Aujourd’hui, beaucoup de journalistes, de scientifiques et d’essayistes en sont conscients et nous approchent pour développer une BD sur tel ou tel sujet.
On voit de nouveaux éditeurs se lancer, mais aussi des groupes installés dans d’autres domaines qui se décident à prendre le train de la bande dessinée. La concurrence qui est très forte nous oblige à être toujours meilleurs, car nous sommes un groupe de taille intermédiaire dans un domaine où certains existent depuis 50 ou 100 ans. Il faut rester au taquet !
- Et à votre avis, comment va évoluer la BD dans son ensemble ?
Dans les 10 ou 20 ans à venir, je pense que l’offre va encore continuer à se développer. Les libraires ont compris qu’elle devait prendre plus de place dans les rayons et c’est une tendance forte. Je pense que dans peu de temps, la BD peut devenir le premier segment de l’édition française : nous n’en sommes plus très loin !
Propos recueillis par Nicolas Zwirn
On aime, on vous fait gagner La volière aux souvenirs, de Valérie Weishar-Giuliani et Nina Jacqmin
Tentez votre chance pour gagner des exemplaires de l’album La volière aux souvenirs, de Valérie Weishar-Giuliani et Nina Jacqmin (éditions Jungle), une ode au souvenir et à la transmission intergénérationnelle.
Pour participer, dites-nous ce qui vous a marqué dans l'interview ci-dessus.
N’oubliez pas que pour participer et poster votre commentaire, vous devez être connecté avec votre profil, et l'avoir complété avec au moins vos 10 livres préférés et quelques avis sur vos lectures. Attention, pensez à vérifier que vos coordonnées (nom, prénom, adresse) sont bien inscrites dans votre profil.
Vous avez jusqu'au 10 septembre.
Bravo aux gagnants ! Vous recevrez votre album dans les tous prochains jours :
Audrey Light And Smell ; Bleuchocolat ; PatiVore ; Cazoocazoo ; Souris78
Trop tentant et joli cette BD , je tente ma chance , elle accroché au passage c est sure
Bonjour, bravo à cette maison d'édition qui choisit d'éditer notamment des BD qui traitent de tout les sujets.
Merci pour ce bel entretien.
J'avoue connaître très peu cette maison d'édition mais, comme je viens d'être mutée en collège je vais m'intéresser de près à leurs parutions qui ont l'air de qualité ! À commencer par celle que vous nous proposez, qui me tente beaucoup ! J'aime beaucoup le propos de l'éditeur sur la diversité des sujets abordés dans la BD, c'est vrai que c'est un genre qui retrouve des lettres de noblesse et tant mieux...
Quelle interview intéressante ! C'est passionnant d'en apprendre plus sur l'évolution d'une maison d'éditions. J'ai particulièrement apprécié le virage que Jungle a pris ces dix dernières années. Mon fils est encore jeune (3 ans) mais ma nièce adore les bds de Jungle, et je dois avouer que moi aussi ! Alors je tente ma chance !
Bonjour, je remercie Lecteurs.com et la maison d'édition Jungle, j'ai beaucoup aimé leur volonté de mettre à la portée de tous , surtout des enfants et adolescents , par le biais de leurs BD aussi bien des sujets d'actualités, parfois difficiles et des récits plus classiques à un prix abordable.
Bonne rentée et belles lectures à tous.Et bon anniversaire à Jungle!!
Bonjour, je remercie Lecteurs.com et la maison d'édition Jungle, j'ai beaucoup aimé leur volonté de mettre à la portée de tous , surtout des enfants et adolescents , par le biais de leurs BD aussi bien des sujets d'actualités, parfois difficiles et des récits plus classiques à un prix abordable.
Bonne rentée et belles lectures à tous.Et bon anniversaire à Jungle!!
Bonsoir,
J'aime beaucoup ce que propose la maison d'édition, surtout ce qui a été publié depuis 5/6 ans. Mais je réalise que je ne connaissais pas son histoire, alors que je suis une grande fan de Caméra Café qui semble avoir permis le début du succès. En tant que lectrice, je suis également sensible à la volonté de donner sa chance à des autrices...
Et bien sûr, Joyeux anniversaire !
Je tente ma Chance. J'ai aimé lire l'historique de Jungle
Je participe sans hésitation! Pour le graphisme de cette BD, pour son histoire, pour tout :)
Je tente ma chance et serais ravie de découvrir ce récit sur la transmission et de le partager avec mes enfants. Il me semble en effet que certains sujets peuvent être plus faciles s'ils sont présenter en format bande dessinée.
Bon anniversaire à cette chouette maison d'édition!
Belle maison et beaux succès : je pense à la ferme des animaux notamment !
Une très bonne lecture en perspective, le résumé est prenant ,une bonne découverte avec des sujets très intéressant à découvrir avec plaisir
Merci pour ce concours. J'aime l'idée d'une maison d'édition qui s'attache à faire découvrir de nouveaux talents. Et j'aime particulièrement le travail apporté aux couvertures!
Je participe avec plaisir ! merci pour le retour sur cette maison d'édition que j'associais au départ essentiellement à l'humour. Une belle diversité qui donne envie d'aller découvrir leurs titres !
Belle interview! Tout le monde est fan de BD chez nous! Je participe donc! Merci!
Bonjour,
je tente ma chance avec très grand plaisir. Très jolie interview et j'aime beaucoup le point de vue sur l'avolue que pourrait avoir la BD dans les prochaines années.
Bonne journée.
Bonjour, un entretien très intéressant et ai beaucoup apprécié la conclusion : "Je pense que dans peu de temps, la BD peut devenir le premier segment de l’édition française : nous n’en sommes plus très loin !" Je participe donc pour découvrir cette Bd avec un si beau titre
Une interview passionnante qui m'a permis de découvrir un monde que je ne connaissais et ne soupçonnais pas. Bravo à vous de nous permettre de bénéficier à ce genre d'interview et cette plongée BD . Je participe avec grand plaisir.
Oh mais elle a l'air superbe cette BD je participe ! Je crois en la BD, en son pouvoir de faire lire des gens qui ne liraient pas des romans, en sa façon de traiter tous les sujets, en sa capacité à séduire enfant comme senior, merci Monsieur Kissous !
Ah, quelle excellente interview! D' abord réticente, parce que les BD tirées d'émissions télé...bof, mais je me suis laissé prendre par le cheminement de cette maison d'édition. J'ai aussi apprécié toute la discussion sur les prix et quand enfin, il reconnaît être l'instigateur des 48h BD! Conquise!
Je cherche à convaincre mes collègues d'introduire la BD dans la Bcd de l' école primaire où j'exerce....
Je suis une grande adepte des 48h de la BD, je pense que la BD est un style littéraire qui gagnerai à être mieux mis en valeur. Pour beaucoup elle reste encore « une lecture facile » mais elle permet de passer beaucoup d’émotions et permet une expression plus personnelle de l’auteur et du dessinateur. Je tente ma chance pour en découvrir une nouvelle !
Je suis dubitatif par rapport à l'idée de taxation sur la revente d’occasion pour rémunérer les auteurs.
J'en comprends le sens, mais je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée : quid de la revente des autres œuvres artistiques et quid de la revente entre particuliers ?
Je serais en tout cas ravi de lire et de commenter la Volière aux souvenirs ! :)
J'apprécie leur désir de développer une création totalement originale, et l’adaptation de romans.
De jouer sur tous les genre: Historique, fantastique, humour et enquêtes, etc
Pour ma part, j'ai tous les numéros de leur collection à succès "Enola", que j'adore !!!
Donc, partante pour découvrir d'autres séries ! :)
La bande dessinée, oui mais non, se sont des livres à part entière qui expriment des sentiments, des visions, des textes qui nous interpellent, nous amusent, nous font découvrir d'autres mondes avec des illustrations diverses. Ces livres sont une découverte des mondes pour tous les âges avec de l'espoir, des joies et des tristesses.
Belle initiative et découverte !!!
Des genres et styles nouveaux !!! quelle diversité !!!
Je participe et si possible pour découvrir ''le silence de l'ombre''
Merci ;)
Le fait que la BD peut devenir le premier segment de l’édition française : j'y crois beaucoup !
Bonjour et merci pour ce concours ! Ce qui m'a marquée, c'est la diversité des labels, des collections et des titres proposés, il y en a pour tous, petits et grands, et dans tous les genres. En tout cas, bon anniversaire à Jungle et continuez encore longtemps et j'ai hâte de voir l'évolution de la BD d'ici 10 ou 20 ans !
Je tente ma chance. J'ai beaucoup aimé le travail de diversification réalisé par cette maison d'édition. En plus des ouvrages et héros proposés, j'apprécie cette volonté de sortir des sentiers battus et de proposer de nouveaux styles. Je croise les doigts !
Bonjour et merci pour le concours
Je tente ma chance car entre Enola Holmes, La Brigade des cauchemars, L’Alchimiste, La Ferme des animaux et j'en passe, je suis fan de la diversification des genres à destination de la jeunesse de cette belle maison d'édition.
Bonjour à toutes et à tous,
C'est avec enthousiasme que je participe à ce concours afin de tenter de remporter "La volière aux souvenirs" de Valérie Weishar-Giuliani et Nina Jacqmin
Etrange coïncidence que ce concours pour les 20 ans de Jungle alors que je viens de terminer le premier tome de "La brigade des cauchemars: Sarah" chroniqué cette semaine.
J'ai lu avec beaucoup de plaisir "L'herbe du diable" et "La ferme des animaux" également chroniqués.
En lisant l'interview, je vois l'incroyable ascension de Jungle avec à sa tête des personnes qui ont su innover et saisir les opportunités au bon moment. Leurs albums jeunesse sont de grande qualité à des prix abordables
Idée géniale que la création de 48 h BD qui permet au plus grand nombre de découvrir la BD à faible prix et que j'attends impatiemment chaque printemps.
De plus, le choix de présenter des albums qui prônent l'émancipation de la femme de nos jours mais également au fil de l'histoire est à saluer.
Bonne chance à toutes et à tous pour ce concours.
Bonjour,
Je participe volontiers ; et comme mon anniversaire est le 31 (08) ça tomberait bien ...
Je croise les doigts.
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
j'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire de cette maison d'édition
bonjour à tous,
Je suis très intéressé par l'ouvrage "la volière aux souvenirs, de Valérie Weishar-Giuliani et Nina Jacqmin.
L'interview du directeur du groupe Steinkis qui résume les 20 ans de la vie de cette maison d'édition met en évidence l'évolution rapide des genres littéraires qui peuvent se traduire en romans graphiques et en BD.
Bonne fin de vacances.
Cordialement
Bonjour
Eh bien moi j'ignorais tout simplement que Jungle était une filiale de Steinkis. J'ai des bd de Jungke notamment la brigade des cauchemars et j'aime beaucoup les livres des Editions Steinkis. Voilà ce que je retiens le plus de cette interview
Merci beaucoup pour ce concours pour la volière aux souvenirs, l'idée est vraiment originale, très émouvante aussi, et j'aime déjà beaucoup cette histoire !
Merci encore pour cet entretien, les mots originalité, créativité, nouveautés, possibilités, travail, talent, dynamisme, réflexions, liberté, ne viennent en tête... Encore bon anniversaire ! Comme on dit on n'a pas tous les jours 20 ans !
Enola Holmes super!
Bonjour super anniversaire et super interview ! Merci !
Cette maison d édition a su se diversifier après de grand succès comme caméra café où les simpsons. , elle a pu se lancer dans la création originale et de nouveaux auteurs . Quel courage et bonne idée
La capacité de la bande dessinée à aborder des sujets complexes auprès de tous les âges.
Bonjour, une maison d'édition qui prend des risques, c'est tellement rare! J'apprécie le fait que le groupe Steinkis accompagne des talents qui viennent aussi de l’animation, du jeu vidéo ou du livre jeunesse et teste des choses.
Happy birthday Jungle. Et encore beaucoup de décennies à venir à publier des merveilles.
Merci d'avoir créer les 48h de la BD, j'y participe tous les ans.
Je joue pour La volière aux souvenirs car j'aime le thème de la transmission. Merci
Bonjour,
Je suis parfaitement d'accord avec le pouvoir qu'a la BD d'aborder des sujets sensibles ou graves, y compris avec la BD jeunesse.
Je tente ma chance.
Je participe avec plaisir. Dans cette interview il est dit que « La bande dessinée permet d’aborder
des sujets parfois arides et complexes ». Je ne lis pas beaucoup de documentaires sauf en format BD. J'ai repéré quelques titres dans l'interview comme l'adaptation du livre d’entretiens avec Gisèle Halimi.
Je serais ravie de recevoir " La volière aux souvenirs", de Valérie Weishar-Giuliani et Nina Jacqmin
Joyeux anniversaire! Je tente ma chance pour découvrir cette BD. Ce qui me marque dans cette interview et dans l'évolution de la BD de manière globale, c'est comment ce support littéraire s'adapte aux questions, évolutions, problématiques de la société actuelle. Je suis nouvellement lectrice de BD et je n'ai qu'un regret, ne pas avoir commencé plus tôt
Avec cette interview on comprend mieux la construction et la culture de cette maison d'édition, qui a su s'adapter à la demande et au public au fil du temps ! J'aime également le fait de jouer sur des créations.
Je découvrirais avec plaisir cet album ! Et surtout Jouyeux Anniversaire Jungle
Pour avoir eu le grand plaisir de découvrir "Une farouche liberté", une adaptation du livre d’entretiens avec Gisèle Halimi, à l'évidence, la bande dessinée permet d’aborder, et ce, pour le plus grand plaisir des lecteurs, des sujets parfois arides et complexes comme le dit très bien Moïse Kissous.
Je tente donc ma chance pour l’album " La volière aux souvenirs", de Valérie Weishar-Giuliani et Nina Jacqmin que je serais très heureuse de découvrir.
Joyeux anniversaire aux éditions Jungle ! 20 ans, un bel âge !
Bonjour,
Merci beaucoup ! Je participe avec plaisir ! J'ai beaucoup apprécié son point de vue sur l'évolution de la BD. Cette maison d'édition a d'ailleurs de très bons titres dans leur catalogue !
Je suis ravie de participer aux 20 ans de Jungle
Moise Kissous dit bien à propos qu'on a "vu émerger de nouveaux styles, de nouvelles narrations", et c'est vrai que le monde de la BD évolue énormément en traduisant des romans en romans graphiques. La BD s'autorise aussi à s'attaquer à des sujets difficiles, voire arides.
et bon vent à Jungle!
Bonjour , je participe avec grand plaisir : j'ai beaucoup aimé les histoires sélectionnées par cette maison d'édition : Enola Holmes (vu en film) , l'auteur F Thilliez "La Brigade des cauchemars" et Nicolas Beuglet.
Je participe volontiers: j'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire de cette maison d'édition dont mes filles raffolent (pour Enola Holmes ou les filles au chocolat!