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Vous parler de mon fils

Couverture du livre « Vous parler de mon fils » de Philippe Besson aux éditions Julliard
  • Date de parution :
  • Editeur : Julliard
  • EAN : 9782260056300
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

" Je vous demande de vous mettre à notre place. Un instant. Rien qu'un instant. Votre enfant vient vous raconter l'humiliation, la persécution, le bannissement. C'est votre fils, votre fille, il a douze ans, elle en a huit ou quatorze. C'est la chair de votre chair, ce que vous avez de plus... Voir plus

" Je vous demande de vous mettre à notre place. Un instant. Rien qu'un instant. Votre enfant vient vous raconter l'humiliation, la persécution, le bannissement. C'est votre fils, votre fille, il a douze ans, elle en a huit ou quatorze. C'est la chair de votre chair, ce que vous avez de plus précieux au monde. C'est l'être que vous devez protéger, défendre, soutenir, aider à grandir. Et il vient vous avouer cela. Vous y êtes ? Vous la devinez, votre stupéfaction ? votre culpabilité ? votre douleur ? votre colère ? Ça vous envahit, pas vrai ? ça vous submerge, ça vous dépasse, ça vous anéantit. Et ça, ce n'est que le début. Que les toutes premières minutes. "

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Articles (1)

Avis (13)

  • Très bonne lecture en perspective, il m'a tout de suite attirer ,le sujet est très prenant , une bonne lecture découverte à lire

    Très bonne lecture en perspective, il m'a tout de suite attirer ,le sujet est très prenant , une bonne lecture découverte à lire

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  • Il est de ces auteurs dont on attend chaque année le nouveau roman;
    il est de ces romans dont on sait d’avance qu’il s’adressera directement à nos sentiments;
    il est de ces textes qui disent avec les mots du quotidien ce que nous pensons tout bas sans le verbaliser.
    Il est de ces histoires...
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    Il est de ces auteurs dont on attend chaque année le nouveau roman;
    il est de ces romans dont on sait d’avance qu’il s’adressera directement à nos sentiments;
    il est de ces textes qui disent avec les mots du quotidien ce que nous pensons tout bas sans le verbaliser.
    Il est de ces histoires qui une fois racontées nous habiteront toujours.
    Une famille se lève. On va suivre Vincent, sa femme Juliette et leur fils Enzo le temps d’une journée particulière. Ils se préparent pour une marche blanche. Celle qu’ils ont organisée en l’honneur de leur fils Hugo, décédé.
    Dans ce roman, pas de suspense pour connaitre l’issue : elle est annoncée dès le début. Il y est question du harcèlement scolaire d’un adolescent de 14 ans, au collège. Philippe Besson, prend la place du père et va disséquer tout le processus de harcèlement, va nous faire vivre de l’intérieur la montée en puissance des actes odieux, des sévices, de la violence. Il va nous parler de la réaction des parents, des dialogues au sein de la famille, de leurs actions, de leur acharnement pour éradiquer cette situation.
    C’est un roman glaçant, parce qu’on sait que c’est vrai, que ça arrive, que c’est un fléau de notre société; j’ai été prise par cette histoire qui ressemble à tant de faits divers. Mon cœur de mère a souffert au rythme des battements du cœur de Juliette. Je me suis sentie prise au piège avec cette famille.
    C’est un roman très dur, mais nécessaire pour qu’on n’en reste pas là, pour qu’une suite soit écrite dans les tables de lois, pour que tout le monde ouvre les yeux sur ce qui est en train de se passer, chez nous.

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  • Philippe Besson explore le sujet du harcèlement scolaire en se plaçant du point de vue d'un père qui vient de perdre son fils.
    Comment parler de son fils alors qu'il est trop tard, qu'il a été victime de harcèlement et que ça l'a tué sans que personne ne prenne vraiment la mesure de ce qu'il...
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    Philippe Besson explore le sujet du harcèlement scolaire en se plaçant du point de vue d'un père qui vient de perdre son fils.
    Comment parler de son fils alors qu'il est trop tard, qu'il a été victime de harcèlement et que ça l'a tué sans que personne ne prenne vraiment la mesure de ce qu'il vivait, des violences physiques et psychologiques subies ?
    C'est le père qui prend la parole, et on y voit comme une sorte de justification car il ne peut se départir d'un puissant sentiment de culpabilité qui a pris le pas juste après la sidération, la colère.
    Comment s'apaiser quand rien ne l'autorise ? Comment vivre l'absence alors qu'on se dit qu'on aurait peut-être pu agir autrement avant qu'il ne soit trop tard ?
    Les vrais coupables, eux, ne prennent pas la mesure de leurs actes, ils ne feront pas partie de la marche blanche organisée pour Hugo.
    Cet harcèlement, qui fait presque partie intrinsèquement de notre quotidien, est un poison (qu'il soit harcèlement scolaire ou professionnel, harcèlement sexuel, cyber-harcèlement, harcèlement de rue…).
    J'ai entendu tant de témoignages, tous aussi glaçants les uns que les autres ; souvent, ils émanent de jeunes en construction qui ne sont pas armés pour y faire face.
    La réponse de la société est risible, inadaptée, il faut fournir des témoignages fournis (difficiles à obtenir forcément).
    D'autant qu'en général, le harceleur est un égocentrique de haut vol qui ne voit pas le problème (même sa famille réfute l'idée qu'il puisse être un harceleur) et retourne avec brio la situation en manipulant les opinions d'autres personnes en général plus faibles, et plus lâches aussi, pour ostraciser un maximum et empêcher tout retournement à son encontre.
    Imaginez la puissance dans un environnement scolaire où le leitmotiv est de ne pas faire de vague, d'être le plus "normal" possible (toutes formes de "trop" ou de "pas assez" sont à proscrire…) et de se taire.
    La solitude dans laquelle sont plongées les victimes de harcèlement est insondable, trouver une porte de sortie semble impossible.
    En nous donnant à voir cette souffrance indicible et un enfant, Hugo, qui n'y a trouvé un terme que dans la mort, Philippe Besson prend la parole pour mettre ce sujet sur le devant.
    Il nous montre aussi une famille endeuillée à travers les yeux d'un père foudroyé de remords et d'amour pour son fils disparu.
    Je veux profiter de cette chronique pour vous parler de 3 numéros gratuits et anonymes qui peuvent aider les victimes et témoins (à partager un maximum !) : 3018 pour lutter contre le cyberharcèlement (la plateforme peut par exemple effacer du contenu diffamant sur les réseaux), 3020 contre le harcèlement scolaire et 119 pour aider les enfants et ados victimes de violence.

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  • Chaque nouvelle année commence par la lecture du dernier Philippe Besson et en général, mes émotions sont mises à rude épreuve, pour plusieurs raisons.

    Tout d’abord, les combats de cet auteur se passent au niveau des gens ordinaires. Il nous touche parce qu’il nous parle de drames qui...
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    Chaque nouvelle année commence par la lecture du dernier Philippe Besson et en général, mes émotions sont mises à rude épreuve, pour plusieurs raisons.

    Tout d’abord, les combats de cet auteur se passent au niveau des gens ordinaires. Il nous touche parce qu’il nous parle de drames qui pourraient arriver à chacun d’entre nous. Grâce à cette micro-littérature, le lecteur entre dans le quotidien de ses voisins et peut vivre avec eux leurs tourments.

    Mais, même s’il ne fait jamais dans le spectaculaire, l’écrivain ne craint de se confronter à des thèmes sensibles. Après avoir raconté l’homophobie, le féminicide, ce roman traite du sujet longtemps ignoré du harcèlement scolaire. Comme toujours, son approche est frontale, sans superflu, sans surenchère. Il n’hésite pas à nous mettre face à la dure réalité.

    Sa plume est aussi une des facteurs de mon émoi. Son style est sobre avec une grande économie de mots. Tout le gras est retiré pour ne laisser que l’essentiel. Ainsi, la lecture devient fluide et le récit frappe juste et fort. Le lecteur est irrémédiablement emporté par la tragédie, dans une spirale émotionnelle. Je ne connais pas beaucoup d’auteur capable d’écrire aussi simplement en produisant une secousse aussi forte.

    Devant cette triste histoire, mélange d’injustice, de culpabilité, de douleur et d’amour, j’ai eu les larmes aux yeux, j’ai souri, j’ai serré les points, j’ai grincé des dents. Comme les protagonistes, j’ai été désarmé face ces évènements si incontrôlables où la naïveté adolescente se confronte à la violente réalité des adultes. « Vous parler de mon fils » est un concentré d’émotions, un coup au cœur pour moi ! Philippe Besson confirme son talent pour analyser les anfractuosités de notre monde. Il nous expose frontalement à nos comportements, en espérant que les choses changent un jour !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2025/01/09/987-philippe-besson-vous-parler-de-mon-fils/

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  • Philippe Besson aborde un thème de société avec le harcèlement scolaire et le deuil suite à la perte d'un enfant. Une lecture terriblement réaliste et bouleversant hélas d'actualité, un récit psychologiquement puissant, détresse, colère, culpabilité et reconstruction. Un enfant perdu et...
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    Philippe Besson aborde un thème de société avec le harcèlement scolaire et le deuil suite à la perte d'un enfant. Une lecture terriblement réaliste et bouleversant hélas d'actualité, un récit psychologiquement puissant, détresse, colère, culpabilité et reconstruction. Un enfant perdu et plusieurs vies brisés. Un réquisitoire contre une violence dite ordinaire, un ados de 14 ans brisé et détruit lorsqu'il est pris dans cette engrenage infernale. L'auteur décrit bien ce déchainement mais aussi le point de vu des victimes collatérale comme Vincent et sa femme, Juliette, qui doivent surmonter leur douleur.
    Lecture poignante, révoltante, déchirante, 4 puissant chapitres sensibles, captivants, on est dans la tête de Vincent, son incompréhension, sa douleur et toute les émotions qui le traverse. Les mots sont justes, les questions de cette oeuvre sont :
    Comment agir comme parents ? Comment voir et ne pas être dans le déni ? Comment aider sans être insistant ?
    Aurions nous pur réagir autrement ? Qu’a-t-il manqué ?

    "’en veux à la meute, la bruyante comme la silencieuse.
    Et j’en veux aux parents, qui n’ont pas su tenir leurs mômes, qui les ont mal élevés peut-être, en tout cas sans leur apprendre les bonnes valeurs , la différence entre le bien et le mal, qui ne les ont pas sermonnés, ou pas assez, quand ils ont su, et les ont finalement laissés libres de continuer à exercer leur cruauté.
    Non, je ne pardonne rien. Je ne pardonne à personne."

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  • Philippe Besson s’inspire d’un fait de société pour offrir à ses lecteurs, avec Vous parlez de mon fils, une réflexion sur le mal qui ronge l’adolescence aujourd’hui, le harcèlement scolaire. Un couple et deux garçons, Hugo, 14 ans, et Enzo, 9 ans, dans la routine d’un matin qu’on pourrait dire...
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    Philippe Besson s’inspire d’un fait de société pour offrir à ses lecteurs, avec Vous parlez de mon fils, une réflexion sur le mal qui ronge l’adolescence aujourd’hui, le harcèlement scolaire. Un couple et deux garçons, Hugo, 14 ans, et Enzo, 9 ans, dans la routine d’un matin qu’on pourrait dire ordinaire. Seulement, Il en manque un. Et ce n’est pas un jour comme un autre. Il y a une marche blanche pour la mort d’un adolescent. Et cet adolescent, c’est Hugo.

    Le récit s’écrit avec les réflexions du père tout au long de cette journée. Monologue intime étonnant d’un père, aimant et sensible, du jour où on célèbre son fils, lui qui fut harcelé pour son homosexualité et en est mort.

    Philippe Besson analyse la responsabilité d’un père dans ces petits manquements au quotidien. Son personnage ne présente aucunement une paternité nocive, absolument pas ! Elle est juste faite de petites dénégations de la réalité, comme le refus de voir, celui de main tendue, juste de petits manques de clairvoyance. Mais, c’est un père à la hauteur, conscient de son devoir de protection et de son amour. Sa femme plus intuitive aidera plus rapidement à comprendre leur fils. Néanmoins, savoir ne suffit pas. Et c’est toute la force de ce roman ! Montrer que la sollicitude, l’attention de parents peuvent être sans effet contre ce mal moderne adolescent qui les concerne tous ainsi que les parents.

    Philippe Besson décrit l’engrenage de la victime à ses agresseurs, sorte de ru qui devient un grand flux, de la remarque à l’insulte, au mitraillage jour et même nuit.

    Son talent, Philippe Besson nous l’offre au détour d’une phrase lorsque les mots lus, forment une émotion vive où les larmes ne peuvent que se répandre en silence. Car, il décrit parfaitement, sans culpabilité, sans colère et sans reproche, ce » continent » de haine qui s’abat sur un adolescent, ou une adolescente. Et, au fil de la lecture Philippe Besson glisse quelques pistes d’aides aux adultes si désarmés devant ce fléau.

    Avec son roman, Vous parlez de mon fils, Philippe Besson alerte toute la communauté d’adultes pour prendre conscience du fléau que représente le harcèlement pour l’adolescence aujourd’hui. En décrivant un père face à sa conséquence la plus violente, il encourage tout à chacun à la vigilance, à l’attention et l’acceptation de la différence. Seulement aucune leçon donnée, l’écrivain sait parfaitement nous raconter des histoires, poignantes, aux accents de vérité !
    Chttps://vagabondageautourdesoi.com/2025/01/03/philippe-besson-vous-parlez-de-mon-fils/hronique illustrée ici

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  • Un roman, qui une fois encore, m’a profondément touchée par sa délicatesse, ses émotions si subtiles et son réalisme saisissant.

    Comme pour « Ceci n’est pas un fait divers » l’auteur s’empare d’un fait de société.
    Il le fait avec une sensibilité extrêmement touchante, mais aussi avec une...
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    Un roman, qui une fois encore, m’a profondément touchée par sa délicatesse, ses émotions si subtiles et son réalisme saisissant.

    Comme pour « Ceci n’est pas un fait divers » l’auteur s’empare d’un fait de société.
    Il le fait avec une sensibilité extrêmement touchante, mais aussi avec une force presque brutale qui m’a renversée et m’a énormément émue.

    Philippe besson maitrise tellement l’art de nous faire partager les émotions de ses personnages.
    Qu’ils soient femmes, adolescents, ou père comme dans ce dernier titre, je suis toujours impressionnée par la justesse avec laquelle il nous fait ressentir les bouleversements, les affections, les passions ou les traumatismes qui les touchent et les émotions qui les traversent.
    J’admire sa écriture légère comme une plume et à la fois incroyablement puissante.

    Dans ce dernier roman, il aborde avec retenue, avec une délicatesse tragique, le décès d’un adolescent victime de harcèlement scolaire.
    Il nous plonge au coeur de l’horreur du harcèlement scolaire.
    J’ai suivi cette descente aux enfers des parents, le coeur serré.
    J’ai lu ce livre presque d’une traite, happée par cette histoire, ce malheur, cette insoutenable réalité.
    Une finesse d’analyse qui touche au plus profond.
    Un sujet bien trop d’actualité aujourd’hui

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  • La première fois que sa femme lui a glissé à l’oreille : « Je crois qu’il se passe quelque chose avec Hugo, il n’est pas bien », il s’est contenté de hausser les épaules. Pourtant, Juliette avait vu juste. Le harcèlement ça n’arrive pas qu’aux autres.

    Avec une grande sensibilité et beaucoup...
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    La première fois que sa femme lui a glissé à l’oreille : « Je crois qu’il se passe quelque chose avec Hugo, il n’est pas bien », il s’est contenté de hausser les épaules. Pourtant, Juliette avait vu juste. Le harcèlement ça n’arrive pas qu’aux autres.

    Avec une grande sensibilité et beaucoup de pudeur, Philippe Besson décortique toute la mécanique du harcèlement scolaire et ses conséquences dramatiques. L’histoire d’un père qui a merdé, qui n’a pas su être suffisamment à l’écoute, qui n’a rien vu venir. L’écriture de Philippe Besson toujours aussi juste met en lumière tout ce que ressent ce père : le manque, la culpabilité, la colère, la détresse. Un roman profond et bouleversant.

    Un grand merci aux éditions Julliard de leur confiance.

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