Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Mathieu Menegaux

Mathieu Menegaux

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Articles en lien avec Mathieu Menegaux (1)

Avis sur cet auteur (139)

  • add_box
    Couverture du livre « Impardonnable » de Mathieu Menegaux aux éditions Grasset

    Florence Mur sur Impardonnable de Mathieu Menegaux

    Tous les ans la route tue des centaines de personnes. Des chiffres tragiquement banals mais derrière lesquels il y a autant d'histoires.
    Dans celle-ci, d’un côté il y a Anna, une mère de famille dont la vie, une nuit d'octobre,  s'est arrêtée en même temps que celle de sa fille de 16 ans...
    Voir plus

    Tous les ans la route tue des centaines de personnes. Des chiffres tragiquement banals mais derrière lesquels il y a autant d'histoires.
    Dans celle-ci, d’un côté il y a Anna, une mère de famille dont la vie, une nuit d'octobre,  s'est arrêtée en même temps que celle de sa fille de 16 ans fauchée par un chauffard alors qu'elle rentrait de soirée en vélo.
    De l'autre il y a Paul, un cadre sans histoire, qui en sortant d'une soirée entre copains n'a pas vu le vélo sur la chaussée devant lui, l'a percuté et a laissé pour mort le jeune garçon qui le conduisait avant de prendre la fuite.
    Deux histoires qui se répondent, Deux vies brisées, Deux faces d'une même douleur.
    On les suivra dans les jours, les mois, les années suivant ces drames,  confrontés à la machine judiciaire, prisonniers de leur colère et de leur culpabilité, broyés à jamais par les conséquences de ces quelques minutes d'inattention. Jusqu'à ce que la vie les mette face à face ...
    .
    Dans ce roman, tout est dans la nuance, et c’est toute sa force. Et je gage que vous penserez longtemps à cette histoire une fois la dernière page tournée.
    Mathieu Menegaux y plante des personnages ordinaires, des gens comme vous et moi auxquels on pourrait s'identifier, deux personnages qui avant le drame auraient pu se ressembler. Une mère semblable à celle que l’on pourrait être, et surtout un accusé qui n’a rien d’un monstre. Juste "un humain qui commet un acte monstrueux" et qui en quelques secondes voit sa vie basculer. Alternativement, on suit la douleur et la fureur de cette mère confrontée à la permanence de sa peine, son incompréhension face à l’insensibilité de la machine judiciaire, son impuissance terrible. Y répond l'incrédulité de cet homme face à la peine qu’il se voit infliger, son irréversibilité, ses effets implacables. Et il est un mot qui m’a frappé. « Peine ». Un même mot pour deux réalités mais qui finalement se rejoignent car elle constitue pour les deux une sanction bien  trop lourde à porter, et qui les marque au fer rouge.
    Cette lecture m'a fait m'interroger. Beaucoup. Sur la question de la justice, sa lenteur, sa lourdeur, sa capacité à rendre des jugements proportionnés. Sur la question de la privation de liberté, de l'emprisonnement, est-elle la peine la plus appropriée, contribue t-elle à réparer et permet-elle la réhabilitation? Sur la question du pardon, enfin, centrale et primordiale. Peut-on pardonner l'impardonnable, et peut-on se pardonner d'avoir commis l'irréparable? En refermant ce roman, la question demeure, difficile de trancher sans y  être soi même confronté, mais elle a le mérite de nous permettre un examen de conscience que j'espère n'avoir jamais à formuler.

  • add_box
    Couverture du livre « Impardonnable » de Mathieu Menegaux aux éditions Grasset

    Domi Mots sur Impardonnable de Mathieu Menegaux

    Comment continuer à vivre quand sa fille est tuée par un chauffard, comment continuer à vivre, quand on est condamné à une peine injuste ?

    Deux narrations : celle d’Anna, elle a perdu sa fille, Lucie et celle de Paul, qui a tué un adolescent en scooter et qui est condamné à la prison...
    Voir plus

    Comment continuer à vivre quand sa fille est tuée par un chauffard, comment continuer à vivre, quand on est condamné à une peine injuste ?

    Deux narrations : celle d’Anna, elle a perdu sa fille, Lucie et celle de Paul, qui a tué un adolescent en scooter et qui est condamné à la prison ferme.
    Deux histoires différentes, mais un même délit perçu par la partie civile et par le coupable.

    Anna ne comprend pas, n’accepte pas que le chauffard de Lucie, soit condamné à une peine si légère. Même pas de prison, le bracelet électronique uniquement, bien au chaud chez lui, avec les siens. Qu’en est-il de la victime ? De sa fille que la justice ne considère pas…
    « Anna avait hurlé sa rage et son mécompréhension face à un tel déséquilibre. D’un côté, le tueur d’enfant laissé libre, de l’autre des parents endeuillés à qui la justice n’avait accordé ni explication, ni considération. »
    De plus, elle se sent coupable : pourquoi l’avoir laissée revenir en vélo de nuit. Pourquoi ne pas l’avoir récupérée en voiture ? Rien de tout cela ne serait arrivé. « Lucie serait encore en vie si elle avait été une meilleure mère. »

    Paul, lui, est un chauffard, condamné à 7 ans de prison. De prison ferme, pas avec sursis. Il comprend sa faute, il la regrette amèrement et surtout sincèrement. « Il est temps que le châtiment vienne, que j’expie pour espérer une nouvelle vie, une vie après les remords, les peines, et la peine que va m’infliger la justice. »
    Mais pourquoi, 7 ans ? Son avocat lui explique qu’il a sans doute été condamné à titre d’exemple, après l’accident provoqué par un célèbre humoriste qui conduisait sous le coup de stupéfiants.
    Pourquoi le même délit entraîne-t-il des peines si différentes ?

    Mathieu Menegaux détaille avec précision et sensibilité, le fonctionnement de la justice, ses procédures, ses délais qui broient les familles des victimes.
    Une justice bien imparfaite, codifiée, rigide, où la place de la victime est négligée, voire occultée. « Cela voudrait dire que la vie de ma Lucie ne valait rien ? »

    Pourtant Anna est accompagnée par un avocat, très empathique, qui maîtrise ce type de dossier. Il la conseille au mieux : « Aucune condamnation ne pourra apaiser votre douleur de mère. Le procès est essentiel, mais il ne réparera rien. Vous avez perdu votre fille, il n’est pas de malheur plus affreux, il n’y a rien de plus injuste et aucune peine de prison, aucune déportation au bagne, aucune flagellation en place publique, aucune compensation financière, rien ne vous la rendra. (…) Mais le procès ne sera qu’une étape dans la seule voie qui se présente à vous : celle de l’acceptation. Votre fille est décédée, mais devez continuer à vivre. A vivre avec. »

    La Justice, avec un J majuscule, et des peines injustes. Comment continuer à vivre sans comprendre, sans pouvoir pardonner ? Pardonner, se pardonner, essentiel pour continuer à vivre.

    L’auteur traite également avec beaucoup de justesse, la question du sens de la prison : « Qu’est-ce que je fais en prison ? C’est absurde. Un non-sens. Je n’y apprends rien, on n’y corrige rien et on ne protège personne, parce que je ne crois pas représenter un quelconque danger pour la société. »
    Une prison où l’homme devient un n° d’écrou, perd sa dignité et son intégrité.
    Une justice déshumanisée pour les uns et les autres.

    Peut-être que la solution pour les uns et les autres se trouve dans la « justice restaurative : « Une justice qui aide à réparer, pas juste à sanctionner. »
    Anna et Paul vont se rencontrer, essayer de parler ensemble, d’écouter l’autre…
    « Une unique rencontre entre une victime et un auteur, liés par un crime de même nature (…) mais sans aucun lien entre eux. »
    Un face à face aussi terrible que sincère…

    Un passionnant et bouleversant roman choral, parfaitement documenté comme le sont tous les romans de l’auteur.
    Mon premier coup de cœur de la RL 2025.

  • add_box
    Couverture du livre « Impardonnable » de Mathieu Menegaux aux éditions Grasset

    Babeth_ladreyt sur Impardonnable de Mathieu Menegaux

    Une femme. Un homme. Ils n’auraient jamais dû se rencontrer si leur vie n’avait pas été déchirée par un accident de la route.
    Elle, Anna, a perdu sa fille, fauchée par un automobiliste.
    Lui, Paul, a pris le volant un soir et a tué un jeune homme.
    Le lecteur va suivre ces deux personnages,...
    Voir plus

    Une femme. Un homme. Ils n’auraient jamais dû se rencontrer si leur vie n’avait pas été déchirée par un accident de la route.
    Elle, Anna, a perdu sa fille, fauchée par un automobiliste.
    Lui, Paul, a pris le volant un soir et a tué un jeune homme.
    Le lecteur va suivre ces deux personnages, dont la vie ne sera plus jamais la même. Il va suivre les procès, va partager leur peine, leur sidération, l’incompréhension, la déchéance humaine.
    Ils ne se seraient jamais rencontrés s’ils n’avaient pas eu connaissance d’une nouvelle forme de justice comme ultime solution pour se reconstruire : la justice restaurative.
    Ce roman m’a pris aux tripes du début à la fin, il m’a écarté le cœur, il m’a bouleversée et m’a mise face aux dangers de la route, à la justice qui n’est pas toujours celle qu’on attend.
    Mathieu Menegaux oblige le lecteur à regarder la vérité en face, même si elle fait mal, même si elle blesse. Il nous démontre que ce n’est pas parce qu’un homme commet un acte monstrueux qu’il reste un monstre, il nous donne une définition, sa définition du pardon.
    Un roman que je n’oublierai jamais, comme tous les romans précédents de cet auteur. Un gros coup de cœur, un gros coup de poing de cette rentrée d’hiver.

  • add_box
    Couverture du livre « Impardonnable » de Mathieu Menegaux aux éditions Grasset

    Matatoune sur Impardonnable de Mathieu Menegaux

    Mathieu Menegaux oppose dans son Impardonable deux faces d’un même problème, le délit de fuite après un accident de la route et décès de la victime.

    Anna est une mère éplorée qui vient de perdre sa fille Lucile dans un accident de la route avec délit de fuite. Antoine est son mari. La rage...
    Voir plus

    Mathieu Menegaux oppose dans son Impardonable deux faces d’un même problème, le délit de fuite après un accident de la route et décès de la victime.

    Anna est une mère éplorée qui vient de perdre sa fille Lucile dans un accident de la route avec délit de fuite. Antoine est son mari. La rage vengeresse habite son cœur.

    Paul Dufourcq, ex-directeur financier, est accusé d’un accident de la route ayant entraîné le décès d’un adolescent avec délit de fuite et possible alcoolémie. Lui est complètement conscient de son geste. Il a déjà perdu son travail. Sa femme va le quitter au moment du délibéré de son procès. Prison ou pas, il porte déjà toutes les conséquences de ses actes.

    Entre vengeance et repentir, Mathieu Menegaux place son lecteur dans une position impossible. Car, tour à tour, comme l’alternance des chapitres, le lecteur oscille entre deux identifications, celle a Anna et celle à Paul.

    L’attente du procès, puis celui-ci, projette Anne dans les affres de sa rage et son ressentiment. Du quotidien d’une maison d’arrêt puis d’une centrale, Paul raconte son quotidien, sa solitude, sa demande de pardon qu’il répète inlassablement la nuit dans sa cellule mais qu’il n’a pas su dire au procès.

    Seulement Mathieu Menegaux à un autre combat pour livrer son lecteur à l’âpreté d’une telle situation. Peut-être une volonté que la justice ne soit pas uniquement punitive. Et, surtout l’envie de redonner à chacun leur dignité humaine.
    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2025/01/06/mathieu-menegaux-impardonnable/

Ils suivent Mathieu Menegaux

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !

Récemment sur lecteurs.com