Vous avez plébiscité les romans de la rentrée littéraire de septembre 2022 et nous vous avons proposé d'en remporter des exemplaires.
Les avis ont été publiés et aujourd'hui, nous avons le plaisir de partager avec vous la chronique de Mimosa qui donne très envie de découvrir cet ouvrage...
L'avis de Mimosa sur le livre La poupée qui fait oui, de Agnès de Clairville, éditions Harpercollins
"Tout d'abord,un grand merci à Lecteurs.com pour l'envoi de ce livre gagné dans le cadre de la rentrée littéraire !
L'entêtante chanson de M. Polnareff, "squattant" mon cerveau, ("C'est une poupée qui fait non"), j'ai commencé ce livre après moult lectures : V. Springora, C. Kouchner, G. Halimi, A. Wenz et tant de romans, polars : C. Läckberg, K. Giebel...
Arielle, 16 ans, dira "non" aussi plus tard à Eric dont elle est rapidement tombée amoureuse à son entrée dans l'école d'ingénieurs (1980). Elle a dit oui, goût de la nouvelle liberté en bouche, loin de sa mère étouffante, bourgeoise versaillaise... Inès, autre voix de ce roman enceinte à 20 ans.
"J'ai tant souffert de ne pas pouvoir me confier à ma propre mère, de craindre sa réaction, et le rejet de Papa."
On comprend vite à la lecture que ce roman tient aussi du témoignage, de l'autobiographie rédemptrice. Faits prescrits, Agnès de Clairville tente de se reconstruire par l'écriture qu'elle soignera :
"Les nuées roses à ma fenêtre m'appellent loin de l'encre desséchée de mes cours, des molécules qui dansent et se mélangent dans ma tête."
Les scènes de bizutage du début qui feraient presque croire que l'on plonge dans un roman d'ados, disparaissent vite au profit de réflexions sur cette recherche d'amour. Interrogations multiples sur la sexualité, l'emprise et, hélas, la soumission !
"On n'apprend jamais rien à ses enfants."
Grand-mère, mère, toutes ont été sous emprise...
Des passages poignants mettent le lecteur face à ses choix... C'est pour cela que, personnellement, j'offrirai ce roman à mes garçons comme mes filles, petits-fils et petites-filles ; quoique les détails physiques me gêneraient quelque peu ; pourtant, ils répondent à des questions que l'on peut poser ou se poser. Cela évite la gêne de conversations trop précises.
Laurent est un garçon "bien" qui nous réconcilie avec la gente masculine, loin des horribles machos comme Eric.
Messieurs, que diable !, lisez ce livre et remettez-vous en question."
Merci à Mimosa !
Pour retrouver d'autres avis sur le livre, c'est ici : La poupée qui fait oui
Une decouverte très intéressante d après le resume à découvrir avec plaisir
Bonjour,
Merci pour cet avis, je lirai ce livre avec attention et émotion !
Un livre poignant, parfois c est dur de ne pas pouvoir se confier à ses proche parents , on a tous nos secrets ,nos peines ,nos désespoirs et de ne pas pouvoir dire ,s exprimer et partager sa douleur avec ses parents ,il y a un mur qui parfois et impossible à franchir , c est le moral qui en prends un coup pas facile de se sortir de cet entourage sans tendresse qui pertube tout dans vie de cette femme et son avenir aussi