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Vanessa Springora

Vanessa Springora

Vanessa Springora est une éditrice, écrivaine et réalisatrice française, née le 16 mars 1972.

En 2020, elle publie l'ouvrage Le Consentement, qui témoigne de sa relation avec l'écrivain Gabriel Matzneff lorsqu'elle était adolescente.

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Vanessa Springora est une éditrice, écrivaine et réalisatrice française, née le 16 mars 1972.

En 2020, elle publie l'ouvrage Le Consentement, qui témoigne de sa relation avec l'écrivain Gabriel Matzneff lorsqu'elle était adolescente.

Articles en lien avec Vanessa Springora (1)

Avis sur cet auteur (81)

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    Couverture du livre « Patronyme » de Vanessa Springora aux éditions Grasset

    Babeth_ladreyt sur Patronyme de Vanessa Springora

    Son premier roman, Le consentement, avait fait grand bruit. Vanessa Springora, L’éditrice devenait autrice. Elle m’avait épatée avec son style vif et son analyse pertinente, tout en laissant une grande place à ses émotions.
    Elle revient en cette rentré d’hiver avec un nouveau roman, Patronyme....
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    Son premier roman, Le consentement, avait fait grand bruit. Vanessa Springora, L’éditrice devenait autrice. Elle m’avait épatée avec son style vif et son analyse pertinente, tout en laissant une grande place à ses émotions.
    Elle revient en cette rentré d’hiver avec un nouveau roman, Patronyme.
    On apprend que Vanessa ne voyait son père que de manière épisodique, avec de grandes périodes de plusieurs années entre chaque rencontre. Elle nous parle de cet homme toxique, et mythomane dont elle a appris la mort, alors qu’elle est en pleine promotion de son premier roman.
    Il vivait chez sa mère, seul. Vanessa va découvrir, en triant ses affaires, deux photos d’un homme en tenue d’escrimeur, avec un brassard nazi : son grand-père.
    Ce roman est une enquête sur ces deux hommes, au passé trouble, aux origines dissimulées, une enquête sur son nom qui est une transformation d’un autre. Entre Allemagne, Tchéquie, Slovaquie et Normandie, les traces se perdent, s’opacifient. Les souvenirs refont surface, petit à petit.
    Ce roman n’est pas sans rappeler d’autres textes comme Un enfant de salaud de Sorj Chalandon et La carte postale d’Anne Berest. Des portraits sous forme de puzzles, qui prennent vie sous la plume des auteurs.
    J’ai aimé retrouver cette écriture si intime, cette analyse juste et pleine de pudeur.
    Un grand roman de cette rentrée, un style doux et honnête ; une page d’Histoire dans la vie d’une femme à la recherche de ses racines.

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    Couverture du livre « Patronyme » de Vanessa Springora aux éditions Grasset

    Matatoune sur Patronyme de Vanessa Springora

    Second roman, après Le Consentement qui restera comme un livre qui a changé notre regard, avec Patronyme, Vanessa Springora avait un énorme défi à relever.

    Dès les premières lignes, l’émotion sidère ! Difficile de continuer à lire sans poser quelques minutes pour respirer, reprendre contact...
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    Second roman, après Le Consentement qui restera comme un livre qui a changé notre regard, avec Patronyme, Vanessa Springora avait un énorme défi à relever.

    Dès les premières lignes, l’émotion sidère ! Difficile de continuer à lire sans poser quelques minutes pour respirer, reprendre contact avec sa vie, s’extraire d’un récit qu’on pressent si douloureux et si longtemps enfoui.

    Avec l’écriture, Vanessa Springora ne fait pas semblant. Elle s’y plonge, à corps perdu, comme une possible thérapie. Pourtant le traitement a eu lieu avant et c’est le chemin qu’elle refait et qu’elle livre en confidence. Autour de son nom, qu’elle a eu l’habitude de rendre slave, l’écrivaine du Consentement reprend la relation avec son père.

    Homme instable ayant déserté son éducation très tôt, même s’il n’a jamais vraiment disparu de son entourage, il reste cet homme qui meurt le jour où elle devait être reçue dans la première émission littéraire de télévision lors de la parution de son premier roman.

    Affabulateur et même mythomane, érotomane, porteur du syndrome de Diogène, hypermnésique, c’est le constat que livre l’écrivaine sur son père. Vanessa Springora part sur ses traces et découvre des histoires secrètes, celle de son grand-père et la vraie sexualité de son père.

    À chaque fois, les liens avec la littérature sont forts et revendiqués. Les écrivains n’usent-ils par souvent de nom d’emprunt ? En remontant l’histoire de sa famille paternelle, Vanessa Springora démêle les fils d’une filiation perturbée qui a donné naissance à la psychose de son père, mais aussi rappelle le cheminement d’écrivains renommés sur leur propre filiation.

    En même temps, l’écrivaine éditrice met en scène l’histoire oubliée de la seconde guerre mondiale du côté de l’Europe de l’est avec notamment la Shoah par balles, les Sudettes et le sort de la Tchécoslovaquie.

    À partir d’une enquête généalogique, de rencontres et de reconstitution littéraire, Vanessa Springora livre un passionnant récit émouvant et historique, même s’il existe certaines longueurs. « Cette enquête n’a pas effacé mes peurs. Croyant me pencher sur le passé, je n’y ai trouvé que les échos d’aujourd’hui. En remontant le cours du temps, c’est le présent qui m’a rattrapée, ce champ de ruines que nous laissons à nos enfants, un monde qui s’achève dans l’impasse et les convulsions. Les spectres de l’histoire continuent de façonner le présent. L’histoire « avec une grande hache », comme l’écrit Perec. «

    Amateur de roman poignant d’Histoire et de généalogie, ce récit est pour vous !

    Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2025/01/02/vanessa-springora-patronyme/

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    Couverture du livre « Le consentement » de Vanessa Springora aux éditions Grasset

    LaetiF sur Le consentement de Vanessa Springora

    Vanessa Springora nous confie le récit de son adolescence perturbée par l'abandon paternel puis l'irruption d'un célèbre écrivain pervers narcissique et pédophile dans sa vie. En réduisant son oppresseur à ses initiales - G. M. - elle tente de l'emprisonner à son tour dans ses pages. Car...
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    Vanessa Springora nous confie le récit de son adolescence perturbée par l'abandon paternel puis l'irruption d'un célèbre écrivain pervers narcissique et pédophile dans sa vie. En réduisant son oppresseur à ses initiales - G. M. - elle tente de l'emprisonner à son tour dans ses pages. Car l'écrivain s'est servi de leur relation charnelle pour en faire des "romans" et en publier des morceaux dans ses journaux et livres...
    L'autrice se questionne sur son comportement d'adolescente sous emprise, elle interroge la société des années 1970-80 dans laquelle elle a grandi et elle remet en cause la notion de Consentement. Était-elle consentante car amoureuse ? Oui, sans doute... Mais peut-on parler d'amour lorsqu'on est sous emprise ? Car c'est bien de cela qu'il s'agit : l'emprise d'un homme adulte, voire âgé, sur une toute jeune fille entre 13 et 16 ans. La Vanessa adulte porte un regard sans concession, sans fausse pudeur et sans apitoiement sur la petite V. qu'elle a été bien malgré elle. Je n'ai pas compris pourquoi elle préférait adopter son initiale plutôt que son prénom, mais après tout, cela la regarde et je le respecte.

    J'ai lu Le Consentement dans le cadre d'un club de lecture autour du thème de l'adolescence. Traînant dans ma PAL depuis plusieurs mois, je n'osai pas l'ouvrir et ce club m'a motivée à me lancer. Je ne regrette pas du tout. Nous sommes loin des témoignages racoleurs ou intrusifs car Vanessa Springora fait preuve de tout le recul nécessaire et salutaire pour nous livrer ses confidences. Au delà du témoignage, elle alerte sur les méfaits des médias, de la "libre" pensée qui prive de parole celles et ceux qui se dissimulent derrière des "initiations" perverses. L'autrice a aussi beaucoup réfléchi à la frontière entre fiction et réalité, entre littérature et perversion : où s'arrête l'artiste, où commence le monstre ? Même si cette question reste en suspend, Vanessa Springora nous éclaire de son expérience ; c'est en cela que ce témoignage a bien plus de valeur qu'un "simple récit".

    En prime, le style agréable, fluide et percutant sert une construction aussi simple que pertinente. Les quelques 200 pages se lisent très rapidement (presque d'une traite) et j'ai le sentiment d'en sortir grandie ; pas autant que l'autrice, qui réussit vaille que vaille à se libérer de l'emprise depuis plus de trente ans. Merci et courage à elle et à toutes les personnes dans son cas.

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    Couverture du livre « Le consentement » de Vanessa Springora aux éditions Grasset

    Sevlipp sur Le consentement de Vanessa Springora

    Çà c'est fait !
    Je l'ai enfin lu ce consentement alors que je n'en n'avais aucune envie mais je l'ai trouvé dans la chambre de ma fille, alors...
    Je lui ai demandé si je pouvais l'emprunter et j'ai commencé à tourner les pages un peu anxieuse.
    Je crois que tout le monde connait le sujet :...
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    Çà c'est fait !
    Je l'ai enfin lu ce consentement alors que je n'en n'avais aucune envie mais je l'ai trouvé dans la chambre de ma fille, alors...
    Je lui ai demandé si je pouvais l'emprunter et j'ai commencé à tourner les pages un peu anxieuse.
    Je crois que tout le monde connait le sujet : pédophilie, prédation, manipulation et environnement complaisant.
    Je n'en sors pas anéantie car, sans rien cacher, la romancière reste sobre dans son écriture.
    Les blessures d'enfance, car, qui en doute, à 13 ans on est un enfant, laissent des cicatrices pour la vie.
    Encore une fois, j'espère que ce témoignage permettra d'ouvrir les yeux et de protéger d'autres jeunes de ce type d'intoxication perverse.
    Je salue le courage de Vanessa Springora, Camille, Judith et les autres.

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