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Valérie Weymann a tout pour vivre sereinement : la réussite professionnelle en tant qu’avocate, un couple uni avec son mari, 2 filles, et un caractère bien trempé. Mais en quelques heures tout s’effondre : soupçonnée de terrorisme alors que des bombes explosent, elle est arrêtée en quelques minutes, enfermée dans une prison allemande, puis elle disparait dans l’une des geôles secrètes de la CIA…
Ce thriller politique est particulièrement réussi, impossible à lâcher de la première à la dernière page, tant le niveau de tension est élevé et le dénouement totalement incertain. L’auteure maitrise de A à Z le rythme de son récit, et ne nous laisse pas respirer une minute, passant avec succès d’un personnage à l’autre, d’un point de vue à l’autre, sans aucun répit ni temps mort. Elle décrit à la perfection les peurs, les doutes, les incompréhensions, les questionnements des uns, le cynisme, la morgue, la brutalité et le manque total d’empathie des autres. Les sensations aussi sont omniprésentes : le froid, la douleur, la faim, la désorientation, la perte de repère.
Alex Berg explique comment, somme tout assez simplement et rapidement, on peut détruire une personnalité, une vie, sur la foi d’un soupçon aussi épais qu’une brindille. Et cette situation fait vraiment peur, surtout dans nos sociétés qui balancent régulièrement entre défense des libertés et volonté de garantir la sécurité des citoyens. Des sociétés dont certains « protecteurs » sont parfois prêts à bafouer tous les principes et valeurs, et qui nous rappellent cette citation latine « mais qui surveillera les surveillants ? ». Une question qui se pose d’autant plus que les faits prouvent que la torture ne mène à rien d’autre qu’à des erreurs (c’est ici fort bien démontré) et à la naissance (ou au renforcement) de la haine, elle-même à l’origine de ce que l’on cherche à éradiquer.
Le seul bémol que j’émettrai sur le récit porte sur le choix de l’auteure de faire du responsable du calvaire de Valérie Weymann un personnage sans scrupule, critiqué même par ses propres pairs. Le message aurait peut-être été encore plus fort avec un agent Burrough un peu moins caricatural dans sa quête de pouvoir.
Mais ce petit point négatif ne retire finalement que peu de chose à la qualité de ce roman, le premier écrit par Alex Berg, et que je vous recommande chaudement ! Quant à moi, je n’ai plus qu’à ajouter ses 2 romans suivants à ma liste des « à lire » (j’ai comme un doute immense sur le fait d’arriver à lire tous les livres qui me font envie, mais ceci est une autre histoire !).
http://desmotssurunepage.eklablog.com/tout-simplement-effrayant-a126124802
Alors que Hambourg s'apprête à accueillir le sommet international pour le climat et contre l'armement, les services de sécurité sont sur les dents. Copenhague vient de subir une attaque terroriste et allemands et américains travaillent en étroite collaboration pour que la même chose ne se produise pas à Hambourg. C'est dans ce contexte tendu que Valérie Weyman, jeune avocate mère de deux enfants, est arrêtée à l'aéroport. Sûre de son bon droit et de son innocence, Valérie n'est pas inquiète, juste énervée à l'idée de rater sa réunion professionnelle à Londres. Pourtant les faits qui lui sont reprochés sont graves. L'avocate est accusée de terrorisme ! Un ancien amant, sa meilleur ami et son fiancé seraient à l'origine des attentats de Copenhague et Hambourg est leur prochaine cible. Éric Mayer, du service de renseignement allemand, et Robert Burroughs, de la CIA, sont prêts à tout pour la faire parler, quitte à contourner la loi. Pour Valérie, l'enfer commence.
Un popar, court mais intense, qui dénonce les exactions des services secrets, surtout américains, en matière de lutte anti-terroriste. L'individu soupçonné est déchu de tous ses droits, exfiltré vers une prison officieuse, interrogé sans relâche et soumis à la torture. Tout cela dans la plus pure légalité... Traumatisés par le 11 septembre, les États-Unis ont en effet adopté des lois punitives et liberticides qu'ils appliquent à la lettre au moindre soupçon. Cette dérive autoritariste est incarnée par un agent de la CIA et par un spécialiste de la torture; deux hommes sans états d'âme, convaincus d'agir pour le bien de tous, même si leurs motivations sont différentes. le policier allemand représente, lui, l'Europe, coincée entre la volonté d'éradiquer le terrorisme et l'idéal de respect des droits de l'homme.
Si ce polar est efficace, il souffre tout de même de certaines faiblesses. L'agent de la CIA est un brin trop caricatural et la tension autour de l'innocence ou de la culpabilité de l'avocate mise en cause s'essouffle un peu vite. Mais dans l'ensemble, Alex BERG maîtrise son sujet et livre là une histoire suffisamment convaincante pour faire réfléchir. Une très bonne lecture.
Valérie Weymann est une jeune avocate allemande, mariée et mère de deux petites filles. Alors qu'un important sommet contre l'armement et pour le climat doit avoir lieu à Hambourg, Valérie est arrêtée à l'aéroport. Rapidement, elle comprend qu'elle est suspectée de complicité de terrorisme et que dans ces cas-là, ses droits peuvent être bafoués pour que l'enquête, menée par les agences de renseignement de plusieurs pays, avance. Peu après, une bombe explose à la gare de Dammtor tuant plusieurs personnes. Valérie, qui clame son innocence, est alors prise en charge par les Américains qui la transfèrent dans une prison ultra-secrète en Europe de l'Est, pour lui faire subir le pire des interrogatoires.
Ce thriller d'Alex Berg met en scène pour la première fois le personnage assez classique de Valérie Weymann, une belle et brillante avocate, qui n'a pas froid aux yeux, et qui arrive à concilier son travail prenant et sa vie de famille. Face aux pires des violences physiques et morales, elle s'avère forte et fragile à la fois, en tout cas très humaine et on suit avec intérêt et compassion sa descente aux enfers. Les autres personnages sont moins développés, et parfois plus caricaturaux, et je regrette quelque peu le manichéisme assez présent du roman, avec d'un côté l'Américain Robert Burroughs de la CIA, un homme abject et devenu obsessionnel après la mort de sa famille le 11 septembre 2001, prêt à tout pour faire tomber Valérie, et de l'autre côté, Eric Mayer, des services de renseignement allemands qui va remettre en question la culpabilité de l'avocate.
A travers son roman, Alex Berg met en exergue les dérives d'un État sous prétexte de combattre le terrorisme : perte de liberté fondamentale et de droits constitutionnels pour les accusés, enfermement sans possibilité légale de se défendre et interrogatoires qui se transforment en torture. On pense bien évidemment aux États-Unis et leur Patriot Act, aux pratiques de la CIA et au camp de Guantánamo. Malheureusement, les situations ne m'ont pas toujours parues crédibles dans ce roman, même s'il se lit rapidement grâce au rythme efficace du roman et à l'intensité de certaines scènes, notamment les scènes d'interrogatoire de Valérie. Zone de non-droit est un thriller assez ordinaire qui permet toutefois de passer un bon, mais pas inoubliable, moment de lecture.
Tout d’abord, merci à Babelio et à la SNCF pour l’envoi et la découverte de ce roman.
Je dois dire que j’ai eu énormément de mal à me plonger dans « zone de non-droit », pas parce que le roman n’est pas bon, bien au contraire, il est passionnant.
Les évènements actuels me poussent juste vers des lectures plus légères.
Mais dans le cadre de l’opération masse critique, je m’étais engagée à lire et rédiger un avis sur ce roman, et, peut-être sa lecture m’aiderait-elle à comprendre les évènements actuels et les réponses de nos politiques.
Avec « zone de non-droit », Alex Berg nous emmène dans un thriller effrayant, glaçant, éprouvant mais tellement captivant.
Effrayant par ce qu’il nous plonge au cœur de l’actualité mais aussi parce qu’on se rend compte qu’une erreur judiciaire pourrait arriver à monsieur et madame tout le monde. Ce roman nous entraine dans l’enfer de la privation de liberté, dans l’enfer de ces « zones de non-droit » censées être inexistantes et dans les dérives d’une lutte contre le terrorisme non maitrisée.
Captivant, parce que tout au long de ce roman, le rythme est soutenu, les rebondissements ne laissent que peu de répit au lecteur. On enchaine les chapitres tellement on veut savoir les tenants et aboutissant de ce thriller politique. On se retrouve à avoir cette envie, ce besoin de savoir comment Valérie, brillante avocate à la vie tranquille, a pu se retrouver au sein de cette affaire de terrorisme.
Au fil de la lecture, nos convictions vacillent, s’effondrent. Et si Valérie était finalement coupable ? On arrête quand même pas les gens sans preuve ?
Les personnages sont soignés aux petits oignons. On souffre pour Valérie, on apprécie l’agent Mayer, on déteste Burroughs. On se prend d’empathie pour eux, on se retrouve dans leur peau, leurs pensées et avec le mari de Valérie, on espère qu’elle va revenir, qu’elle est innocente mais, tout comme lui, on doute.
Angoissant car les descriptions sont dures à lire, on a l’impression de plonger au cœur de l’horreur, les attentas touchant des gens comme vous et moi.
Elles sont bien sûr rendues encore plus réalistes suite aux évènements survenus à Paris le vendredi 13 et cela ne fait qu’ajouter à l’angoisse qui se dégage à la lecture de ce roman.
Si vous cherchez un très bon polard, n’hésitez pas à foncer en librairie et à découvrir « zone de non-droit » et Alex Berg.
Un thriller documenté qui glace les sangs
Très bon thriller politique que signe là Alex Berg. J’avais peur de ne pas accrocher à ce type d’ouvrage, tant les premières pages me semblaient presque plus proches du documentaire que du roman policier et pourtant, contre toute attente, je me suis surprise à aimer ce livre, à être happée par un véritable suspense, et à m’attacher aux personnages, que ce soit le personnage principal, Valérie Weymann, ou celui d’Eric Mayer, agent de la BND ((service de renseignement allemand).
Même si la toile de fond et le contexte (terrorisme international, Al-Qaïda, mouvance islamiste..) peuvent paraître un peu complexes aux yeux des non-initiés que nous sommes, il n’en reste pas moins que ce livre est documenté, instructif, efficace et prenant.
On y découvre le monde trouble des services secrets, du contre-espionnage, celui des complots mais aussi celui de la violation des droits de l’homme, où l’intérêt de l’État mais surtout celui des multinationales et de la finance, prime sur celui des citoyens.
L’avant-propos de l'ouvrage : « Dans les États occidentaux industrialisés, les hommes politiques tentent de protéger la liberté en l'abrogeant » donne le ton de ce livre qui s'attache à nous démontrer les dérives de cette lutte anti-terrorisme.
Avec intelligence, sobriété, voire une certaine froideur et distanciation dans l’écriture, l’auteur laisse au lecteur le soin d’imaginer l’insoutenable et le calvaire enduré par Valérie entre autres, victime collatérale de cette lutte contre le terrorisme et de la lutte d'influence entre les services de contre-espionnage allemand et américain.
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