Dans le milieu scientifique, on s’attendait (depuis longtemps déjà …) à une éventuelle mutation du virus H5N1 (grippe aviaire) avec une souche de la grippe humaine – même si l’on restait très discret sur le sujet – afin de ne pas affoler la population planétaire devant le risque non négligeable d’une possible pandémie … Par contre, on s’était plutôt imaginé qu’elle trouverait sa source en Asie et non pas à Londres !
Alors que le virus (supposé atteindre vingt-cinq pourcent de la population) est mortel à quatre-vingts pourcent (le Premier Ministre anglais vient d’ailleurs d’en mourir …) un grand laboratoire français (Stein-Francks) a mis au point le « Flukill », médicament antivirus qui ne guérit pas vraiment mais permet d’améliorer l’état des malades pendant quelque temps …
C’est dans ce contexte chaotique que l’inspecteur Jack MacNeil (originaire d’Écosse) doit diriger une sombre enquête d’ossements (appartenant à un enfant) et découverts sur le chantier d’un hôpital d’urgence (à Archbishop Park) devant accueillir de (trop) nombreux nouveaux malades.
Tout va se compliquer pour Jack MacNeil, lorsque son ex-femme Martha va lui annoncer que Sean (leur fils de huit ans) est atteint par le dangereux virus …
En 2005, quand Peter May a écrit ce roman, aucun éditeur n’a daigné s’y intéresser, le jugeant trop peu crédible … C’est en 2020, alors qu’il se trouvait confiné en France, que l’auteur écossais en a peaufiné le récit, trouvant cette fois-ci preneur (sans la moindre difficulté) et pour cause !
Un scénario effrayant, au vu de ce que notre planète était en train de traverser. Et, surtout, en espérant sérieusement que Peter May ne se soit pas réellement approché de la vérité … Un bon thriller d’un écrivain que je ne connaissais que de nom et dont je vais – bien sûr – continuer à découvrir l’oeuvre …
Roman policier de très légère anticipation, une petite trentaine d’années puisque l’action, je ne verrai donc pas si la vie sera telle que Peter May la décrit mais ne la vivra pas non plus ou quelques années seulement!!
légère anticipation, c’est tout ce que je m’autorise à lire car je n’apprécie pas ce genre de littérature, morose, dépressive et toujours catastrophiste !
Écosse 2051, sous les eaux, pluie et glace réunies, pire qu’aujourd’hui, catastrophe climatique oblige, la vie de tous est bouleversée, et Addie, jeune femme dépressive coincée dans un loch des Highlands découvre un corps enfoui dans les glaces.
Elle a quitté Glagow et son père une trentaine d’années plus tôt et a fait sa vie dans ce coin très reculé !
Je ne vous raconterai pas les allers retours à travers les années, mais l’énigme est bien menée et l’assassin découvert !! par le père d’Addie, Cameron, venu renouer avec elle avant sa mort, annoncée par son médecin.
Ces quelques décennies apportent leur lot de changements dans les vies de tout un chacun et nous fait comprendre ce qui attend l’humanité bien plus sûrement que les perspectives fumeuses annoncées pour l’an 2000. Nous avons déjà un pied dans l’IA qui nous fait miroiter ou craindre l’avenir !!
Les avancées sont spectaculaires et passionnantes ou redoutables, c’est selon !
Peter May a relevé ce défi haut la main du moins je le pense et fait preuve d’une certaine maîtrise du suspense au mitan de ce siècle en cours !
"C’est le pire crime que l’on puisse commettre, Rick. Avoir peur de vivre sa vie. C’est la seule que nous avons, et tu as presque toute la tienne devant toi. Alors, ne la gâche pas, fiston. Crois-moi. Je ne te souhaite pas, comme moi, de regarder en arrière au bout de cinquante ans et de te dire que tu aurais dû prendre une autre direction. Il n’y a rien qui ronge plus que les regrets."
Une plongée dans les sixties où Peter May change d’univers, dans un roman noir plutôt qu’un polar. Nostalgie d’une jeunesse blessé, douleur de vieillir. Saut dans le temps et personnages attachants.
Fin est toujours en rupture avec son passé quelques mois après les événement de L’Île des Chasseurs d’oiseaux. La nature écossaise est moins présente, ce second tome se concentre sur les "homers" de quoi s’agit il ? Jusqu’ici j’en avais jamais entendu parlé, il s’agit derrière se grand mot d’orphelin catholique placé dans des familles dans les îles Hébrides. Comme bien souvent et dans de nombreux pays à différentes époques les orphelins était surtout de la main d’oeuvres et des esclaves pour les familles qui les accueillent. Un roman à la première personne de Tormod, captivant, où notre coeur se serre entre le destins des homers, l’histoire de Fin, innocence perdu, lente descriptions, personnages toujours autant torturés, dans une intrigue terriblement passionnante.
Extraits :
Quand on entre dans une maison de retraite, on voit un tas de vieux, simplement assis là. Le regard dans le vide, le sourire triste. Et pourtant, derrière chacun de ces regards, il y a une vie, une histoire qu’ils pourraient nous raconter. De douleur, d’amour, d’espoir et de détresse. Toutes ces choses que nous ressentons, nous aussi. Devenir vieux ne fait pas de toi quelqu’un qui vaut moins que les autres, quelqu’un de moins réel. Et un jour ce sera notre tour.
Chez lui ? Était-ce vraiment son "chez lui " maintenant, s’interroge-t-il. Ce coin de terre ravagée par le vent où diverses factions ennemies, nées de cette religion protestante impitoyable, dominaient la vie de tous. Où hommes et femmes passaient leurs vies à lutter pour réussir à vivre de cette terre, ou de la mer, exploités pendant les périodes de crise par les entreprises qui s’installaient puis repartaient quand les subventions étaient épuisées, laissant derrière elles les témoignages délabrés et rouillés de leur échec.
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