Zoc est une jeune fille d'apparence normale. Elle ne sait pas quoi faire de sa vie, elle n'a pas de réelle passion, mais possède un drôle de pouvoir : capter et puiser l'eau avec ses cheveux ! Un pouvoir inutile et embêtant, dont elle va tout de même essayer de tirer parti.
Quand un village près de chez elle subit une vaste inondation, elle décide rendre service en évacuant l'eau...
Ce voyage lui permettra de faire une rencontre étonnante, et Zoc s'apercevra qu'en voulant aider des gens, elle peut créer...
Peggy Poirrier, libraire à Marseille et membre du jury du Prix BD Lecteurs.com, partage ses découvertes du moment
Une très belle histoire à découvrir, surtout sur l aide aux gens en difficulté, une petite fille bien dans sa tête, avec son dos de faire des choses admirables mais que l on ne crois pas vraiment ,une très belle histoire qui donne beaucoup envie de découvrir se livre
Zoc a une particularité, sa longue tresse attire l’eau. Que ce soit la pluie, une fuite ou même une inondation, Zoc peut tirer derrière elle des litres et des litres. Cela fait d’elle une fille à part, même si dans l’univers où elle évolue, cela n’est pas non plus un fait particulièrement remarquable. Zoc se cherche, que pourrait-elle faire de ce don ? Comment s’intégrer dans la société quand on est différente ? Zoc va cheminer à travers le pays, à la recherche d’un but dans la vie, tractant derrière elle sa mélancolie et une inondation colossale.
J’ai été particulièrement séduite par l’univers de cette BD. Zoc vit dans un monde qui n’est pas régi par les mêmes règles physiques que le notre, mais qui y ressemble énormément. Alors que le récit et les dessins apportent des touches de fantastique, il y a en parallèle des éléments très concrets nous ramenant au quotidien, comme une machine à laver qui déborde, ou un rendez-vous chez un conseiller d’orientation.
Le cheminement de Zoc est aussi intéressant, car elle prend conscience qu’en faisant le bonheur de certains, elle peut aussi causer le malheur des autres.
Au niveau des dessins, il se dégage une grande douceur et un calme qui contrastent avec les sujets abordés, mais aussi une ambiance teintée de lourdeur qui fait écho au spleen de Zoc. Le temps semble s’étirer et le lecteur peut alors contempler les images et les paysages et puiser toute la poésie cet environnement.
C’est étrange, mais c’est une lecture qui m’a fait du bien, et m’a ouvert un moment de pause et de quiétude.
L’adolescence, le harcèlement, la difficulté de se projeter dans un avenir professionnel, la conscience écologique… Si les thèmes de cet album sont tout à fait actuels, Jade Khoo les enrobe de fantastique.
Zoc, jeune adolescente, possède le pouvoir étrange et encombrant de déplacer l’eau avec sa tresse. “Tu trimbales un fleuve avec tes cheveux… À chaque fois qu’il pleut c’est pareil…” Comment envisager un avenir
avec un tel don ? Le conseiller d’orientation lui suggère les métiers du développement durable.
Grâce à une petite annonce, elle est sollicitée par des villageois qui ont subi une inondation pour drainer l’eau ailleurs… et noyer d’autres terres. “T’as pas l’impression de faire cent fois plus de dégâts que l’inondation initiale ?”
En chemin, elle rencontre Kael, un garçon qui prend feu à proximité des gens qui souffrent : un personnage miroir pour notre héroïne aquatique qui a bien besoin de compagnie.
Ce voyage initiatique aux influences asiatiques est troublant de sensibilité. Les tons pastels verts et bleutés qui se mêlent à des couleurs parfois inattendues, la présence d’hommes-oiseaux au chant énigmatique, le père aimant mais dont les yeux sont cachés par lesl cheveux, les paysages ruraux sur de grandes planches muettes et contemplatives… Jade Khoo nous offre un conte lumineux, aussi apaisant que le courant d’une rivière.
Un conte fantastique (pas que pour les enfants) avec la rencontre de l'eau et du feu avec deux enfants singuliers :
Zoc attire l'eau avec ses cheveux et Kael s'enflamme.
Comme chacun sait pris séparément l'eau peut créer des désastres, comme le feu.
Mais pris ensemble Zoc et Kael, vont se trouver, donner du sens à leurs rêves et à leurs vies en transforment les problèmes d'eau en nuages.
Une histoire avec une poésie certaine, servie par un graphisme simple et les choix de colorisations.
Zoc a la spécificité d'attirer l'eau grâce à sa chevelure...
Kael, qu'elle rencontre en chemin, s'enflamme lorsque des émotions tristes ou des souffrances l'entourent...
Plutôt intrigant, mais j'aime bien l'idée !
J'ai trouvé les dessins de Jade Khoo très doux, plutôt sobres et dépouillés, et le récit vraiment poétique. Ces pouvoirs incroyables dont on ne sait pas trop quoi faire, voire qui sont perçus comme une vraie plaie pour certains, mais qui s'avèrent finalement essentiels. Et l'idée que l'Union (créative) de Zoc et de Kael fait la force... Bravo.
Pour autant, je n'ai pas accédé à tout.
Notamment les références aux dédicaces de chanteurs de chatelets ? Ou les postures étranges et distantes des deux parents de Zoc ? Je n'ai pas compris en quoi cela servait l'histoire. Et vous ?
Zoc est une jeune fille très particulière. Elle a en effet le pouvoir de capter et de puiser l’eau avec ses cheveux et tout ceci dans des proportions à peine imaginables.
Malheureusement, ce don n’est pas sans lui causer quelques soucis au quotidien, aussi, décide t-elle, afin de donner un sens à tout cela, de proposer ses services en cas d’inondation. Rapidement l’information circule et un village l’appelle à l’aide…
Voici donc notre jeune Zoc en route pour un long périple en solitaire avec au bout de sa tresse des centaines de milliers de litres d’eau. Dans cette quête, elle va faire la rencontre d’un jeune garçon, Kael, lui aussi doté d’un pouvoir pour le moins gênant et qui l’isole : il se consume à la moindre émotion trop forte.
Cette BD n’est pas sans me rappeler quelques animés japonais de par son graphisme, mais j’ai eu un peu de mal avec le couleurs que j’ai trouvé assez fades… L’histoire en elle-même est agréable mais j’ai du réfléchir au sens de celle-ci, et j’en retiendrai personnellement qu’il est nécessaire de réfléchir à des solutions durables notamment au niveau environnemental plutôt de de simplement déplacer le problème… Peut-être d’autres lecteurs y verront une morale différente, pour moi ce n’était juste pas assez évident.
Zoc, est une jeune fille qui a un don particulier. Ses cheveux drainent l'eau et elle est en mesure d'en tirer des quantités inimaginables. Mais personne ne croit vraiment en elle, personne ne pense que ce don puisse lui servir dans la vie... Et tout le monde essaie de l'orienter vers un VRAI avenir... Mais, elle, elle le sait, elle le veut, quitte à faire des erreurs, elle trouvera sa voie...
Poursuivrez vos rêves, même si on vous dit le contraire... Peut-on y voir avec un parallèle avec la vie d'auteur de bande dessinée ? Ou tout simplement une ode à la différence, aux choix qui ne sont pas simples à faire, à la vie, aux erreurs, aux rencontres qui nous font avancer. Ce récit initiatique et onirique est de toute beauté. Point de page-turner dans cette lecture, il faut prendre le temps et ça fait du bien. Le temps de vivre, le temps de rêver, le temps de découvrir. Je ne suis pas le premier à le dire, mais je confirme cette impression, de se retrouver dans un très beau film d'inspiration japonaise. Jade Khoo a fait des études de cinéma d'animation et ça se ressent tout au long de ce beau récit. Le choix du rythme est important dans une lecture et celle ci se veut contemplative, pour notre plus grand bonheur.
Une lecture touchante, belle, douce, sensible sur l'avenir, les choix et les rencontres parfois providentielles. Croyez-en vos rêves, vivez vos passions, imaginez votre avenir à travers cette belle histoire.
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