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Yann Andréa Steiner

Couverture du livre « Yann Andréa Steiner » de Marguerite Duras aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070416264
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

«C'était donc onze heures du matin, au début du mois de juillet.
C'était l'été 80. L'été du vent et de la pluie. L'été de Gdansk. Celui de l'enfant qui pleurait. Celui de cette jeune monitrice. Celui de notre histoire. Celui de l'histoire ici racontée, celle du premier été 1980, l'histoire... Voir plus

«C'était donc onze heures du matin, au début du mois de juillet.
C'était l'été 80. L'été du vent et de la pluie. L'été de Gdansk. Celui de l'enfant qui pleurait. Celui de cette jeune monitrice. Celui de notre histoire. Celui de l'histoire ici racontée, celle du premier été 1980, l'histoire entre le très jeune Yann Andréa Steiner et cette femme qui faisait des livres et qui, elle, était vieille et seule comme lui dans cet été grand à lui seul comme une Europe.
Je vous avais dit comment trouver mon appartement, l'étage, le couloir, la porte.»

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Avis (2)

  • Qu'arrive-t-il à Marguerite DURAS ?

    Après une ouverture un peu ironique sur cette rencontre improbable en plusieurs rencontres (la projection du film India song, le bar, les lettres, l'appel téléphonique, jusqu'à son pas de porte dans cet hôtel où elle est photographiée en couverture), elle...
    Voir plus

    Qu'arrive-t-il à Marguerite DURAS ?

    Après une ouverture un peu ironique sur cette rencontre improbable en plusieurs rencontres (la projection du film India song, le bar, les lettres, l'appel téléphonique, jusqu'à son pas de porte dans cet hôtel où elle est photographiée en couverture), elle se noie dans un maternisme teintée d'inceste ou quelque chose qui se veut peut-être éthéré, métaphorique....

    Tout n'est pas lisse, cette Callas qui chante et cette ritournelle d'A la claire fontaine.... Ces enfants des camps de vacances sur la plage qu'elle n'aime pas et cet enfant cerf volant, Yann sublimé. Mais voilà, cet sublimation est difficile d'adhésion....

    Je n'ai pas lu l'Eté 80, le premier qu'elle ait écrit sur sa relation avec Yann Andréa. L'aurait-il fallu ?
    Ce livre-ci me renvoie à la chanson de Nolwenn Leroy : "L'enfant cerf-volant", cette même ambiance éthérée, cet enfant différent des autres enfants, tout comme Duras le décrit là.

    Finalement, les mouettes sentaient toujours la mer et le sable les pieds. Steiner sentait Duras et disait l’aimer. Elle disait ne plus pouvoir le sentir mais se sentait seule dès qu’il partait fumer. Où c’est elle qui fumait et lui, il lui disait d’arrêter. La mer, les pieds, la fumée, les corps mêlés... Vingt ans que cela à durer.
    Vingt ans pendant lesquels ils se sont aimés. On dit que personne n’a vraiment goûté leur relation étalée. On le dit. Pourtant, Duras n’est plus bourrée, sa mère est enterrée et Steiner ne s’est pas suicidé. Plus rien ne coule, si ce n’est le sel agité de la mer, plus rien ne coule si ce n’est ces mots jetés et amers de ses dernières années. Plus rien ne coule peut-être, mais ils sont bien là, sur ce papier couché.

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  • Bis repetita en complément de "L'été 80".

    Bis repetita en complément de "L'été 80".

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