« Je me dirige vers la balance : 33,8 kilos. J'ai encore perdu du poids, une partie de moi est satisfaite. Mais je suis triste aussi : si je continue à perdre, je vais rester longtemps à l'hôpital. Or je dois passer mon bac... J'ai l'impression que la maladie me dévore. Qu'il ne reste presque plus rien de moi. Pourquoi suis-je si contente de maigrir encore ? » Pendant près de deux ans, Solène connaîtra l'enfer de l'anorexie. Dans ce journal intime, elle raconte ce « monstre » qui s'invite à chaque repas et l'empêche de se nourrir : une petite voix obsédante qui lui renvoie l'image d'une fille « nulle », « énorme », « immonde ».
À force de ténacité, d'amour des siens, d'accompagnement du corps médical, Solène finira par retrouver confiance en elle et goût à la vie. Une libération dont cette jeune fille rayonnante, aujourd'hui étudiante, souhaite témoigner pour toutes les autres.
« J'aimerais que ce livre aide les adolescents à mieux s'accepter, à lâcher prise. Qu'il encourage aussi les parents à demander de l'aide aux premiers signes de la maladie. L'anorexie est un cauchemar. À tout moment de la journée ou de la nuit, on se retrouve en détresse, seule, perdue... au bord du gouffre. » Le témoignage bouleversant d'une guérison.
Un magnifique message d'espoir.
Une jeune fille courageuse qui a pris sa santé en main!
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Vous le savez maintenant, ma fille Clem et moi tenons un jeune blog et quand XO Editions nous a proposé de lire et chroniquer ce roman, nous n'avons pas hésité.
J'apprécie de temps en temps de me plonger dans un témoignage/autobiographie. Pour peu que ce ne soit pas un récit cruel, sauvage ou trop sanglant.
Ici, il s'agit d'une jeune fille nommée Solène. Et elle nous raconte sa douloureuse et lente guérison contre une maladie mentale encore parfois cachée, nommée l'anorexie.
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Cela a fait résonance en moi, non pas que j'en sois atteinte, mais parce que j'ai soigné quelques temps des patients (et surtout patientes) aussi bien en psychiatrie qu'en médecine digestive.
Le récit de Solène en milieu hospitalier a donc réveillé des souvenirs de soignante. Et j'ai pû lire ce qu'elle a vécu de ce côté-ci de la barrière.
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C'est un témoignage bouleversant, émouvant, dur mais positif malgré tout.
Grâce à son entourage très bienveillant (parents, amies..) et des soignants attentifs , MAIS surtout grâce à sa force de vivre, elle a pu taire cette voix et remonter la pente.
L'anorexie est bien une maladie mentale, même si au départ, quand le patient est en état de survie (puisque dénutri), une prise en charge médicale de première nécessité telles les perfusions, voire la nutrition par la voie naso-gastrique est nécessaire. Puis une fois le seuil de stabilité atteint, une prise en charge psychiatrique prend le relais.
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Ce témoignage me semble important à faire lire à nos jeunes, pour qu'ils puissent comprendre les symptômes, leur montrer que "non, cela n'arrive pas qu'aux autres", les sensibiliser tout simplement . En tant que parent, je conseille également ce récit pour nous rendre vigilants, observateurs et mettre moins de pression à nos ados.
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