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Après Le Diable, tout le temps, couronné par de nombreux prix, Donald Ray Pollock revient avec une fresque grinçante à l'humour très noir.
1917. Quelque part entre la Géorgie et l'Alabama. Le vieux Jewett, veuf et récemment exproprié de sa ferme, mène une existence de misère avec ses fils Cane, Cob et Chimney, à qui il promet le paradis en échange de leur labeur. à sa mort, inspirés par le héros d'un roman à quatre sous, les trois frères enfourchent leurs chevaux, décidés à troquer leur condition d'ouvriers agricoles contre celle de braqueurs de banque. Mais rien ne se passe comme prévu et ils se retrouvent avec toute la région lancée à leurs trousses. Et si la belle vie à laquelle ils aspiraient tant se révélait pire que l'enfer auquel ils viennent d'échapper ?
Fidèle au sens du grotesque sudiste de Flannery O'Connor, avec une bonne dose de violence à la Sam Peckinpah mâtiné de Tarantino, cette odyssée sauvage confirme le talent hors norme de Donald Ray Pollock.
« Pollock : un croisement entre Faulkner et les frères Coen. » Le Figaro Littéraire
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On peut lire, à plusieurs reprises, combien ce roman de Donald Ray Pollock est puissant mais, en même temps, quelque peu brouillon, ou confus, parce que difficile à suivre. C'est surprenant, à mon sens, de voir au contraire combien il est maîtrisé ; c'est un labyrinthe de personnages qui s'entrecroisent, certes, mais pourtant il est impossible de se perdre dans les axes des récits tant l'ensemble est sous le contrôle d'un romancier au sommet de sa narration.
Finalement, même si ce sont les hommes et les femmes (et les plus jeunes) qui sont le cœur du récit, j'ai souvent eu l'impression que le personnage principal était une époque, justement, une atmosphère, la pensée et la philosophie générales qui étaient celles qui les menaient il y a tout juste un siècle.
Et donc, quid du récit lui-même ?
C'est un déflagration. Une révélation. Un pamphlet de l'ignominie et de nos vices les plus enfouies, là, pourtant juste sous la surface, qui sont énoncés les uns après les autres au détour d'un paragraphe. Une narration d'une classe folle, des personnages tous traités avec la même empathie, et pourtant un maelström de détails sordides et pourtant tellement humains.
Une déflagration, oui, mais claque à chaque page qui te réveille brutalement, au risque de faire passer les lectures qui vont suivre pour des jolies histoires du soir enrobées dans du papier bonbon. Oui, c'est aussi bon, aussi puissant, aussi essentiel et nécessaire que ça.
Quel plaisir de retrouver l'écriture de Donald Ray Pollock ! Ce roman est moins violent et moins glauque de le précédent mais tout aussi riche en aventures et rebondissements. Beaucoup de personnages dans une époque qui sort à peine des westerns viennent tourné autour de la vie de ces 3 frères aussi grotesques qu'attachants.
Nous suivons leurs aventures tout au long de ces plus de 500 pages avec un réel engouement et l'envie de savoir ce qui va encore leur tomber sur le coin du nez. On ne s'ennuie pas une seconde, c'est drôle et provocant, déjanté et parfois cruel, un road movie haletant .
Je l ai lu et gagner super .belle histoire de c est frères et leurs conditions de vies moi je l ai trouver passionnant malgre la durete de certaines choses , dur dur ,mais a decouvrir je vous remercie de votre choix et de mon cadeau
Je n'ai pas accroché à cette histoire et je n'ai pas réussi à le terminer.
1917, quelque part dans l'Amérique profonde, les frères Cane, Cob et Chimney perdent leur père. Ils décident alors de quitter une vie de misère et, inspirés par le héros d'un roman à deux sous, de se lancer dans des braquages de banque. Rapidement, les trois frères se retrouvent poursuivis par toute la région. Parallèlement à cela, nous suivons les destins de plusieurs autres personnages hauts en couleur, comme le fainéant Eddie, ses parents dépouillés de leurs économies par un escroc, le responsable de l'hygiène Jasper, l'Afro-américain vivant aux crochets des femmes Sugar, le lieutenant Bovard... Les destins de ces personnages, tous à la recherche d'une vie meilleure, ne cessent de se croiser et finissent par se rencontrer dans un final brutale, digne du reste du roman.
J'avoue que je n'aurais jamais lu ce roman si les lecteurs.com ne me l'avaient pas envoyé... et je serais passée à côté d'une petite pépite. Ce roman noir, à la fois impitoyable, violent et drôle est vraiment bien écrit. La multitude de personnages n'est pas une gêne pour la lecture et renforce le suspense. Bien que tous "dérangés" et un peu malsains, les personnages sont attachants et on en vient à espérer qu'ils s'en sortent, même si tout semble les éloigner du bonheur et du beau destin qu'ils cherchent tant. Le gros point positif de ce roman est cet humour noir omniprésent, à la fois cruel et irrésistible.
Pour finir, j'ai adoré "Une mort qui en vaut la peine" que je n'ai pas pu lâcher une fois commencé. L'intrigue et le style m'ont rappelé les films des frères Coen et de Quentin Tarantino. Je suis ravie d'avoir découvert Donald RayPollock et je remercie pour cela les lecteurs.com. Merci de me faire découvrir de nouveaux auteurs et de me faire passer tous ces bons moments de lecture.
Voilà un livre qui se mérite, il faut un peu s' accrocher tellement il est foisonnant de personnages, de lieux et de situations.
Mais quel plaisir de découvrir cette Amérique des loosers, des paumés,tellement éloignée des clichés et qui m'a fait penser à celle des films des frères Cohen.
Je ne connaissais pas cet auteur et je vais me précipiter sur son précédent roman 'le diable,tout le temps"
Un véritable coup de coeur que je vous conseille !
En deçà, me semble-t-il, de cet incroyable livre qu'est "Le diable tout le temps". L'histoire patine quand les frères Jewett franchissent l'Ohio, quand l'alternance des chapitres Frères Jewett / Ellsworth et Eula laisse place à l'arrivée de toute une galerie de personnages dont certains sont à mes yeux de trop (le fils Fiddler accompagné du vieux Johnny, le banquier Saunders...). Mais c'est aussi cela la signature Pollock. L'ensemble reste diantrement enthousiasmant.
Quel régal, j'ai savouré chaque ligne de ce roman noir !
Dans le genre, je crois que Donald Ray Pollock est un maître. Il décrit de façon magistrale les tordus et les loosers dans une Amérique profonde quelque part entre la Géorgie et l'Alabama.
Dès le premier chapitre nous sommes face à une galerie de portraits incroyables, tous plus barges les uns que les autres.
Dans cet univers explosif socialement, trois frères (sur)vivent avec leur père avec un salaire de misère en travaillant comme ouvriers agricoles pour un riche propriétaire. Fervent catholique, le père leur promet « le banquet céleste » après leur mort. Mais lorsque celui-ci s'écroule un beau matin, les fils n'ont pas vraiment envie d'attendre la rédemption finale et décident de suivre une autre voie en devenant pilleurs de banques.
Le chemin des trois frères sera parsemé de rencontres improbables avec des personnages secondaires épiques, tel Jasper encombré d'un sexe surdimensionné que le pauvre garçon n'a jamais pu utiliser normalement.
J'ai eu aussi une tendresse particulière pour Sugar, un noir tellement fier de son couvre-chef, un superbe chapeau melon.
Tous se retrouvent à « La grange aux putes », le bordel local pour se bagarrer, se saouler et nous entraîner dans une ronde infernale.
Dès les premières lignes, ce livre est addictif, j'ai eu du mal à le lacher, ne sachant pas où l'auteur allait m'emmener.
C'est drôle, cruel, irrévérencieux, triste, mais c'est surtout un grand bonheur de lecture.
« Une mort qui en vaut la peine » est vraiment un livre qui en vaut la peine.
J'ai adoré.
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