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Dans la petite ville polonaise de Baluty, au début du siècle précédent, dans le quartier des petits juifs misérables, Chayélé nous raconte son enfance. Une enfance entourée d'une nombreuse famille qui forme toute une galerie de personnages pittoresques : tante Beïlé la lavandière, qui attend désespérément le retour de son époux parti «au service du tsar» ; tante Léa dite l'Autruche, pécheresse réprouvée ; oncle Hil, le joyeux fossoyeur ; grand-mère Ité-Biné qui vend des légumes au marché pendant que son mari lit les psaumes à la maison ; tante Esther, la belle nihiliste qui fuit à l'étranger tandis que Moshé, père du petit garçon, se fait arrêter. Et c'est ainsi que Chayélé, dont la mère est malade, séjourne chez les uns ou chez les autres, ne dormant jamais seul dans son lit. C'est avec une grande justesse que l'auteur a su rendre la sensibilité de l'enfant qui questionne les adultes, saisit des bribes de conversations qu'il interprète à sa manière, pressent des drames dont on cherche à le protéger. Car la parole est sacrée et le sens souvent obscur, ce qui donne au moindre mot une puissance infiniment créatrice de rêve et fondatrice de rites et de traditions, ces traditions religieuses et ces légendes familiales qui, pour les juifs de la Diaspora, finissent presque par se rejoindre dans une commune origine mythique. Vu par les yeux d'un enfant, ce monde à la fois réel et mystérieux, concret et magique, est une source intarissable d'émerveillement.
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