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Après Sigmund Freud, puis Robin des Bois, Manu Larcenet s'attaque à la biographie non officielle de Vincent Van Gogh et à son passage méconnu dans l'armée française lors de la guerre de 14-18. Sublime bouquin constamment ballotté entre le rire et l'horreur, la ligne de front est une hallucinante plongée dans la barbarie guerrière où l'on manque cruellement de tournesol et d'harmonie chromatique.
Pour la deuxième fois, Larcenet revisite donc la bio d'un personnage célèbre à sa sauce toute personnelle. Ici, on découvre un Vincent Van Gogh usé après une carrière militaire difficile. Sa dernière mission a d'ailleurs été un échec et sa hiérarchie a du inventer cette histoire stupide d'oreille coupée pour le faire disparaître.
A présent, il est envoyé sur le front pendant la grande boucherie de 14-18 afin de ramener des peintures du front. Car l'Etat Major est perplexe et ne comprend pas pourquoi certains soldats désertent, refusant la gloire de mourir pour la patrie : Qu'est ce qui peut les effrayer à ce point ? La guerre tout simplement, et Larcenet rejoint un Tardi pour décrire l'horreur des tranchées.
Son trait est au sommet, son propos, parfois hilarant, bascule aussi dans le noir le plus sanglant, dans un témoignage magnifique pour donner un livre qui donne à réfléchir, même une fois refermé.
Dans la série en 5 tomes « Les aventures rocambolesques de… » Larcenet revisite à sa sauce la bio d’un personnage célèbre. Dans ce volume 2 paru en 2013 il place donc Van Gogh sur le front de la première guerre mondiale, lui qui est censé être mort en 1890…
Mais peu importe, une pirouette et c’est parti. Le célèbre peintre a une mission : représenter le front, les visages des poilus car les gradés veulent comprendre pourquoi ceux-ci hésitent à donner leur peau pour leur patrie.
Aussi bizarre que ça paraisse, ça fonctionne plutôt bien. Pas forcément fan du dessin de Larcenet, je me suis trouvé embarqué par le ton, l’humour, les dialogues et l’ambiance générale d’un album jouissif. C’est bourré de réflexions ciselées de Van Gogh face à l’idiotie du Général chargé de l’accompagner sur le front.
Jolie trouvaille aussi que cette « mère des obus » qui se charge de choisir ceux qui vont tomber sous les bombes et qui s’occupe également de leur souvenir…
Encore une belle surprise sortie des étagères de @bdotaku , un album drôle et onirique qui ose représenter la guerre avec un humour grinçant qui fait mouche.
Larcenet a l'art de conduire de profondes réflexions sous des dehors de BD rocambolesque. Il aborde ici la thème de l'humanité de la guerre. Le Président du Conseil se demande pourquoi une partie des hommes fuitle Front. Il demande à Van Gogh de lui permettre la cause de cette fuite, mais quel que soient le contenu des tableaux , le Président du Conseil ne comprend rien. Il n'est en rien touché par le caractère totalement inhumain d'un conflit et conclue que " la guerre est décidément trop complexe pour être laissée aux artistes". Tandis que la mort représentée par une petite fille dit que "la guerre nourrit la guerre". A recommander.
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