Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Une belle journée de printemps se termine. En voiture avec sa mère, tout est soleil pour Abi, et même si Thomas a préféré s’éloigner d’elle, le monde est une caresse sur son cœur, elle va intégrer l’école de ses rêves pour devenir vétérinaire. Soudain un choc, le crissement suraigu des freins, le fracas de la tôle qui se plie, et « la douleur dans son bras, inhumaine… elle n’arrive plus à respirer, son bras, elle ne comprend pas ce qui se passe dans son bras mais c’est monstrueux. »
« Le monde s’est assombri. Il est devenu noir. » C’était le 2 mai.
Abi sera amputé du bras droit, il ne reste qu’un moignon ; moignon fait partie des mots maudits comme manchot, amputé, handicapé, qu’Abi exècre, non seulement pour leur signification mais aussi pour leur sonorité. Pour elle moignon sonne comme rognon. Sa prothèse myoélectrique, si elle remplit sa manche n’allège guère ses souffrances.
Ses parents Elsa et Martin font tout ce qui est humainement possible de faire pour redonner goût à la vie à leur fille. Durant son hospitalisation, ils ont rapidement déménagé pour que leur fille n’ait pas à subir de commentaires de la part des voisins et qu’elle n’ait pas à voir dans leurs yeux leur pitié. Sa mère a réussi à faire aménager ses horaires de travail pour pouvoir la conduire aux rendez-vous médicaux, faire des courses… car Abi ne supporte pas de monter dans un taxi, un bus, le métro, dans une autre voiture que la sienne. Son père Martin est également très présent essayant avec son humour d’alléger l’atmosphère, tout comme la tante Coline, véritable boute-en-train. Pour ce qui est de Millie, sa sœur cadette, ses sentiments sont partagés entre la douleur qu’elle éprouve en voyant sa sœur souffrir et la jalousie vis-à-vis de celle qui, maintenant, retient l’intérêt de tous.
Abi a, quant à elle, coupé tous les ponts avec ses anciens camarades de lycée, ne voulant surtout pas voir leur gêne ou croiser leurs regards apitoyés.
C’est un véritable repli sur elle-même qu’elle effectue, se sentant dépendante dans chacun de ses gestes, que ce soit pour préparer ses tartines, pour prendre sa douche, s’habiller ou tout simplement pour lire et tenir les pages de son livre, les médicaments compliquant encore sa lecture. Plus question de devenir vétérinaire et pour elle aucun avenir ne se présente à ses yeux.
Une première diversion va s’avérer décisive : la réception d’un colis sans le nom de l’expéditeur ni lettre accompagnatrice. Il s’agit du livre de Blaise Cendrars « La main coupée », auteur dont elle n’a jamais rien lu. En cherchant sa biographie, elle apprend que ce poète, écrivain, journaliste, soldat au front, est blessé en 1915, amputé du bras droit, réapprend à écrire de la main gauche et devient Blaise Cendrars. Blaise est son frère et la comprendra !
Deux autres livres du même auteur lui arrivent et ses lectures vont lentement faire leur œuvre de résurrection, de même que Yoru, ce chat que lui a offert sa tante, et la visite d’Aurèle, cet ancien ami qu’elle a connu à l’école primaire et au collège et qui voue une véritable passion pour les oiseaux. Grâce à ce dernier notamment, les choses vont peu à peu changer et l’espoir renaître pour Abi, avec évidemment des hauts et des bas.
Magnifique bouquin, sans concession, Un si petit oiseau, sans jamais sombrer dans le pathos, montre les immenses difficultés physiques mais peut-être encore plus psychologiques que peut engendrer l’amputation d’un membre. Difficultés qui peuvent rapidement devenir insurmontables pour une personne jeune à l’orée de sa vie et pour qui l’avenir s’ouvrait sur plein de promesses.
Outre, le calvaire que subit cette jeune fille avec cette amputation, ce sont les regards des autres, la répugnance ou la pitié à sa vue et les conséquences qui en découlent que l’écrivaine a particulièrement bien décortiqués. Elle aborde avec justesse et finesse les dommages collatéraux engendrés par cet accident. Les parents, bien évidemment, sont les premiers atteints. Même s’ils essaient de montrer un visage serein et font même preuve d’humour, comme le père, devant leur fille, c’est bien évidemment pour la soutenir et lui redonner espoir en la vie mais aussi pour endiguer leur énorme souffrance. Quant à Millie, elle se sent délaissée au profit de sa sœur handicapée, devenue le centre, vers qui semblent aller toutes les marques d’affection et d’intérêt, et la jalousie et le rejet prennent le pas sur l’amour qu’elle porte à sa sœur. C’est donc toute la sphère familiale qui est en péril.
Abi est forte et a une forte personnalité, mais elle est cependant très vite déstabilisée par des regards appuyés sur son bras et cette absence de bras remet en cause chez elle toute sa féminité.
Il lui faudra bien la conjugaison de l’amour des livres, la présence de son petit chat, l’amour de la nature, des animaux, et particulièrement des oiseaux, sans oublier le soutien sans failles de ses parents et de cette tante extraordinaire pour retrouver une forme de confiance dans la beauté du monde et de la vie, et enfin « revivre ».
L’auteure a su magnifier sublimement, avec une sensibilité extrême, cette symbiose entre Abi et la nature. Les descriptions sont de toute beauté.
Un si petit oiseau, métaphore pour désigner Abi et son envol, a été pour moi un véritable coup de foudre et je suis tombée immédiatement sous le charme des personnages. J’ai aimé cette écriture simple, énergique et si juste et me suis régalée à la lecture de ce récit d’une très grande humanité.
C’est un roman jeunesse qui génère d’intenses émotions, et, qui, même aux moments les plus sombres est empreint de luminosité. L’humour décapant dont fait preuve l’auteure participe grandement à cette réussite. Un livre aussi sur l’éveil à l’amour qui ne peut qu’inciter à aller à la rencontre de la vie.
En lisant dans l’appendice que Marie Pavlenko a puisé sa source dans l’accident survenu à sa mère en 2015, le lecteur comprend pourquoi, le sujet est si bien abordé et les sentiments et ressentis si bien restitués.
Marie Pavlenko est une auteure que m’avait conseillée ma petite fille Jeanne. J’avais donc lu Et le désert disparaîtra et l’avais beaucoup apprécié. M’ayant ensuite dit que celui qu’elle préférait était Un si petit oiseau, je ne pouvais que le lire. Quelle découverte ! Je ne peux que lui adresser mille remerciements tant j’ai adoré cette lecture !
Nous n’avons, semble-t-il pas été les seules à tomber sous le charme, puisque Un si petit oiseau a été salué par le Prix Babelio Jeune adulte 2019 et le Prix 15/17 à la Foire du livre de Brive.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'Un si petit oiseau par Marie Pavlenko. Spoiler alert : j'ai juste A-DO-RE ce roman, il s'agit là d'une pure pépite !
Très sincèrement, je ne pensais pas aimer autant ce roman que son illustre prédécesseur, j'ai nommé Je suis ton soleil, et pourtant, il semblerait qu'il ait dépassé ce dernier dans mon coeur. En réalité, dès les toutes premières pages d'Un si petit oiseau, je savais que la partie était finie. Game over. Comment pouvais-je résister à une histoire d'une telle justesse, empreinte de tendresse et d'un humour absolument ravageur ? L'art de traiter les multiples blessures de l'existence par un rire tonitruant entremêlé de larmes en cascade, c'est toute la puissance de la plume remarquable de Marie Pavlenko à mon sens. Pour ma part, je suis tout bonnement tombée amoureuse de la façon dont elle a choisi de traiter le deuil d'une partie, au sens littéral, de son être. Cela se sent qu'elle a dû faire face à un tel traumatisme au sein de son propre quotidien car rien ne sonne faux dans cette intrigue et surtout dans les dialogues, comportements et émotions éprouvées par les personnages. C'est même tout le contraire : ce récit rayonne d'une vérité juste désarmante, qui vous foudroie sur place et vous laisse le coeur en berne.
Je suis également tombée sous le charme des personnages : Abi et les autres membres de sa joyeuse troupe de famille sont purement et simplement des êtres d'exception. Je me suis véritablement sentie comme faisant partie de leur petite tribu, leur foyer était le mien le temps d'une lecture aussi rapide que bouleversante. Oui, attendez vous à bouffer ce livre tel un affamé qui n'aurait rien avaler depuis des jours et des jours, à l'instar d'Abi qui apprend progressivement à croquer de nouveau la vie à pleines dents. Le chemin sera certes long et douloureux mais il en faut largement la peine. In fine, ce titre et ses fabuleux protagonistes pétris de défauts mais qu'on ne peut s'empêcher d'aimer de toutes nos forces, envers et contre tout, vous feront sentir comme à la maison. Mention spéciale à Aurèle qui est incontestablement le jeune homme le plus extraordinaire et attendrissant qui soit. Je veux le même sous mon sapin au prochain Noël, vous croyez que cela pourrait être possible ? Je suis sûre qu'il adorerait les forêts vosgiennes pour aller faire des randonnées et observer la multitude d'oiseaux que dénombre ma belle et formidable région en chemin. S'il vous plaît forces cosmiques de l'amour, envoyez moi un Aurèle dans ma vie !
Sur ce, je n'irai pas plus avant dans cette chronique au sujet de ce livre car vous devez vous le procurer d'urgence, par tous les moyens. Histoire de vous convaincre d'autant mieux de lui laisser sa chance, sachez simplement que Marie Pavlenko a l'art et la manière de créer des personnages profondément humains, touchants, proches de nous et de notre quotidien et de traiter de thématiques fortes, importantes, avec sensibilité et un panache que notre Cyrano national ne renierait certainement pas. Dans ce roman en particulier, elle nous rappelle que les choses les plus essentielles ne s'achètent pas et que la vie sera toujours là à attendre les bras grands ouverts que nous venions à sa rencontre, et ce quelque soit l'état dans lequel nous nous trouvons. Actuellement, nous sommes tous en quelque sorte assignés à résidence sans l'avoir voulu. De lire Un si petit oiseau en cette période si particulière de confinement m'a fait prendre conscience de toutes ces libertés fondamentales dont nous sommes privés à cause de cette effroyable crise sanitaire et de la valeur sans commune mesure de cette dernière. Il ne tient qu'à nous de méditer sur les beautés de l'existence en attendant de pouvoir de nouveau jouir de celle qu'est la liberté de mouvement et de voyager où bon nous semble. Faisons nous la promesse de plus passer à côté de nos vies une fois notre liberté chérie retrouvée, de poursuivre nos rêves, petits ou grands, sans se mettre de barrières, vous voulez bien ?
P.S. : mon rêve ultime à l'heure actuelle serait un crossover entre Je suis ton soleil et Un si petit oiseau, ce serait tellement bien (ceux qui auront lu les deux œuvres comprendront de quoi je parle, je pense) !!!
L'avis de Claudia
Après avoir lu Et le désert disparaitra, je découvre avec grand plaisir, un autre roman jeunesse de Marie Pavlenko : Un si petit oiseau.
J'en ai beaucoup entendu parler et il me tardait de le lire à mon tour.
↜↝↜↝↜
Un roman abordant un sujet très délicat : l'handicap.
Abigail, 20 ans, sociable et dynamique, se prédestine à des études de vétérinaire.
Le début d'une vie d'étudiante et d'un avenir tout tracé...
Lorsque survient un drame épouvantable, un accident de la route, la jeune fille perd son bras gauche.
L'auteure nous emmène dans un récit très émouvant où Abigail doit faire le deuil de son membre amputé.
Il lui faut réapprendre et accepter son corps meurtri pour envisager un futur...
C'est le parcours d'une résilience traité avec beaucoup d'émotions et de pudeur, ponctué d'éclats de souvenirs de sa vie d’avant.
Des sentiments de rage, de douleur, d’injustice ou encore d’incompréhension bouleversent le quotidien de cette jeune fille mais aussi des instants forts et tendres d'amour et de joie.
C'est une lecture parfaitement adaptée aux adolescents, elle est extrêmement touchante, vivante et à la fois pleine d’espérance.
La question de l'handicap est formidablement bien évoquée et de manière très intelligente sans jamais tomber dans un texte noir !
Bien au contraire, ce roman lumineux et beau nous sert le cœur, c'est vrai, mais il révèle la valeur des choses.
Nous comprenons comment il est difficile de surmonter une épreuve comme celle-ci, de trouver un nouveau sens à sa vie, emplie de doutes, de douleurs, de larmes, de rage mais nous ressentons aussi toute la détermination et le courage d’Abigail.
Un récit magnifique sur la reconstruction et sur les obstacles de la vie imprévisible.
Une ode à la vie, fragile mais terriblement humaine, que je vous conseille de lire.
Lecteurs, adolescents et adultes, n'hésitez pas à le découvrir car Un si petit oiseau est un livre puissant et éblouissant.
http://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2020/04/un-si-petit-oiseau.html
D'accord, ce livre a le mérite d'aborder un thème sensible, le handicap, en le dédramatisant et en montrant que la vie ne s'arrête pas quand on perd son bras. D'accord, l'auteure s'est inspirée d'un évènement survenu à l'un de ses très proches parents pour écrire ce livre. D'accord, il a quelque part servi d'exutoire.
Mais le style d'écriture, je n'ai pas accroché. Trop simple, trop familier, trop de "putain" dans les dialogues, trop survolé. J'en attendais certainement un peu trop de ce livre, ayant entendu tant de critiques élogieuses à son sujet.
Cette histoire est émouvante et se lit très rapidement (en quelques heures). Il s’agit de celle d’Abbie une jeune femme brillante et ambitieuse dont le plan de vie était tout tracé et qui, pourtant, va devoir tout remettre en question et réapprendre à vivre après un accident de voiture qui va entraîner l’amputation de son bras.
C’est non seulement la fin de ses espoirs de devenir vétérinaire, mais Abbie perd également ses repères et son estime d’elle-même. Elle sombre alors dans la dépression en entraînant ses proches dans son sillage.
C’est grâce à son exubérante tante Coline (un peu gaffeuse), un beau jeune homme mystérieux et la littérature qu’Abbie va enfin envisager de se reconstruire et accepter cette nouvelle vie.
La nature et les animaux (notamment les oiseaux) occupent également une place symbolique importante dans l’histoire puisque c’est en partie grâce à eux qu’Abbie va, de nouveau, parvenir à prendre son envol. On ne les perçoit, par conséquent, plus tout à fait de la même façon en refermant le livre.
Le chemin est parsemé d’embûches mais c’est en se sentant accompagnée par des personnages célèbres comme Blaise Cendrars (qui a vécut une expérience un peu similaire) et sa famille qu’elle va de nouveau entrapercevoir la lumière.
La plume de Marie Pavlenko est efficace et j’ai trouvé qu’il s’agissait d’une jolie histoire poétique et émouvante (même si j’aurais aimé quelques frasques supplémentaires de la tante Coline, une sorte de Bridget Jones parisienne BCBG).
On apprend, en postface du roman, que l’autrice – Marie Pavlenko – s’est un peu inspirée d’un accident qu’a subit sa mère pour écrire cette histoire, ce qui lui donne un accent plus authentique et émouvant encore.
En bref : Un roman jeunesse de réapprentissage qui délivre un joli message d’espoir et d’amour et qui permet de prendre du recul lorsqu’on broie du noir.
Dans ce roman, nous suivons une jeune femme de 20 ans nommée Abigail.
Abi, est brisée mentalement et physiquement. Elle a perdu son bras dans un accident de voiture. Elle reprend tout juste un quotidien après l'accident, mais sa vie n'est plus la même. Elle lui est devenue difficile, étrangère, elle n'arrive plus à avancer. Elle vient de perdre son image et certaines de ses capacités. Elle ne sait désormais plus quelle direction emprunter. Elle avance dans un brouillard total, d'autant que son rêve de carrière : vétérinaire est partie avec la perte de son bras.
Cependant, le temps est une denrée précieuse qui va l'aider à ré-apprivoiser petit à petit son corps douloureux et transformé. Elle va également rencontrer une personne chère qui va l'aider à reprendre goût à la vie.
Et c'est aussi grâce à la nature et aux oiseaux, qu'Abi va avoir une approche différente de son avenir...
Cette histoire est vraiment poignante.
C'est un livre prenant sur le handicap, mais aussi sur le chemin intérieur que l'on effectue après un drame.
Là, nous suivons le chemin d'Abi, son dur regard sur son image qui a changé. Le deuil aussi de certaines capacités mais sa résilience également et enfin son chemin vers la reconstruction d'un soi.
Ce roman est vraiment brillant !
En plus de l'histoire j'ai beaucoup aimé les personnages et leur construction.
J'ai souvent trouvé les pensées, attitudes et comportements des personnages très réalistes.
Point en plus, l'autrice ne s'est pas arrêtée à la psychologie de l'héroïne, elle a aussi réfléchi à ce que ce drame fait ressortir chez les autres personnages.
En l'occurrence on peut sentir la souffrance, la détresse et l'impuissance des personnes qui l'aime.
C'est une histoire vraiment touchante.
Je n'ai trouvé qu'un petit bémol à ce livre : la romance un peu facile.
Autrement, un superbe livre ! Une belle histoire pleine de sensibilité. Je vous la conseille beaucoup !
Sublime livre qui met des mots sur une situation difficile et peu traitée en littérature...l'amputation. Belle façon de faire un clin d'oeil à Blaise Cendrars.
Abi est une héroïne dans la visée des personnages de Manu Causse coeurs tordus!
Faites plus ample connaissance avec l’auteure Marie Pavlenko en lisant mon article : Rencontre « Marie Pavlenko » – 7 Février 2019 chez Babélio
Éditions Flammarion
Parution le 02/01/19
Rentrée littéraire d’hiver 2019
Dès qu’on aperçoit le livre, on sait, on sait de suite qu’on va l’aimer. Une si jolie et douce couverture ne peut nous offrir qu’un joli et doux contenu.
Parce que l’histoire d’Abigail n’est pas commune. Perdre un bras lors d’un accident de voiture, un impact foudroyant sur sa vie, son corps, son mental. Il faut réapprendre à vivre avec cette absence : gérer les petits gestes du quotidien, autrement, s’apercevoir que finalement cet état est quelque part une chance : la vie est là.
« Sa vie avant l’accident se réduit à un magma en informe, des souvenirs pâlots voire inexistants, comme un dessin à la craie effacé par la pluie. »
Comprendre que pour Abi la reconstruction est difficile. Entourée de ses proches, les relations ne sont pas toujours simples : un père qui cache son inquiétude et ses peurs sous sa carapace de blagueur, une mère qui se sentira toujours coupable de cet accident, une sœur qui ne trouve plus sa place, et une tante, une sacrée tante…
« Elle voudrait prendre sa fille dans ses bras, lui dire que si elle pouvait, elle prendrait sa place sans une seconde d’hésitation, faire sienne la douleur, la peine, délivrer son papillon blessé, lui rendre sa vie, mais le raisonnement est idiot, et son impuissance est un abîme sans fond dans lequel Elsa se noie. »
Mais tous, chacun à sa manière, aiment Abi et mettent tout en œuvre pour qu’elle aille mieux.
Et puis, il suffira d’un signe, d’une rencontre, un jour, au coin d’une rue. Ses retrouvailles avec Aurèle vont chambouler sa vie à un tel point qu’Abi ne peut imaginer. Comme une étincelle qui mettra le feu aux poudres de sa vie…
Marie Pavlenko, vous m’avez transportée avec votre histoire, et je sais encore mieux maintenant pourquoi… Malgré le fond tragique de cet accident, on y puise une immense leçon de vie, un incroyable espoir, « un bon coup de pied au derrière » !! On y plonge, on s’y noie. On s’envole sur le dos des oiseaux, on est caressé par la douceur de leurs plumes, on se love au cœur du duvet soyeux des deux personnages principaux, qu’il est si dur de quitter quand arrive la dernière page. Tant de thèmes y trouvent leur place : la nature, la résilience, la rage, l’amour, la famille. Et puis bien sûr, le voyage… Parce que oui, vous nous faites voyager aussi, avec eux, ouvrir les yeux sur de fabuleux paysages et leurs majestueux ramages.
https://littelecture.wordpress.com/2019/02/17/un-si-petit-oiseau-de-marie-pavlenko/
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