Ces fameux crayons, Marie Palumbo Argentieri y pense encore souvent. Ils furent la cause d'une punition injuste dont elle fut victime durant sa première année d'école primaire. Elle fit preuve alors d'une force de caractère peu commune à un âge aussi tendre, elle n'avait que six ans.
Ce triste premier épisode fut heureusement le dernier et sa scolarité s'accomplit sans autre heurt. Elle lia de franches et solides amitiés avec ses camarades, vécut pleinement ces années, avant de rejoindre le monde du travail dès l'âge de dix-huit ans.
Ces souvenirs, bons et mauvais, Marie Palumbo Argentieri les raconte simplement, sans fard. Elle en retient surtout les moments passés au sein d'une famille aimante et les longues soirées durant lesquelles son père rapportait ses propres souvenirs de la première guerre mondiale.
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