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Avec sa sensibilité douce et ardente, Marie Sizun décrit quelques jours essentiels dans la vie d'une femme qui, après trente-cinq ans d'absence, revient à Paris sur un passé habité de secrets et hanté par un violent amour de jeunesse. Elle nous parle des sortilèges de la mémoire et du fragile mystère des êtres.
Marie Sizun est née en 1940. Elle a été enseignante de lettres classiques à Paris, en Allemagne ainsi qu'en Belgique. Elle a trois enfants et vit à Paris depuis 2001.
Marie Sizun a reçu Le grand prix littéraire des lectrices de Elle pour son roman La Femme de l'Allemand.
Elle est également la lauréate du sixième Prix des lecteurs du Télégramme, le Prix Jean-Pierre Coudurier, toujours pour La femme de l'allemand.
Un léger déplacement…… c’est ce que ressent Ellen dans l’avion qui la mène de New-York à Paris.
Voilà 35 ans qu’elle est partie. Elle revient s’occuper de la vente de l’appartement familial.
Un léger déplacement…….. c’est sa sensation dans cet appartement retrouvé.
Les souvenirs resurgissent, si profondément enfouis. Elle n’est là que pour huit jours, mais le passé la rattrape Elle ne pensait pas que ça pourrait être aussi violent.
Comment en huit jours, retrouver une vérité perdue. Comment se retrouver.
D’une écriture douce et sensible, Marie Sizun nous fait partager cette avalanche de sentiments inattendus.
Que la mémoire peut être traîtresse ! Quelle part de nous que l’on croyait disparue fait que nous sommes ce que nous sommes ?
Ellen est troublée dans sa vie actuelle par ce passé resurgi.
C’est un personnage attachant dans lequel on se retrouve aisément.
Ellen vit à New York depuis trente-cinq ans. Elle y a suivi Norman son mari. Ensemble ils tiennent une petite librairie française dans le quartier de Chelsea, un quartier à taille humaine qui fait penser à un village. Un jour Ellen reçoit un appel de France. Le notaire de sa famille l'informe que sa belle-mère, la seconde épouse de son père est décédée et qu'elle est maintenant la propriétaire de l'appartement familial. Ellen n'hésite pas, elle doit se rendre à Paris pour mettre en vente ou en location cet appartement. Ils ont besoin de cet argent pour agrandir la libraire, et aider leur fille.
Dès son arrivée à Paris Ellen est bouleversée. Elle retrouve les rues, les ambiances de son enfance et de son adolescence. Bien sûr les choses ont changé, mais pas tant que ça finalement. Elle retrouve facilement le chemin de l'appartement familial pour une plongée dans le passé, dans son histoire. Une histoire dont elle a occulté les périodes les plus dramatiques. Elle ne se souvient plus de certains personnages pourtant si importants dans sa vie, comme sa propre mère par exemple décédée quand elle était toute jeune. Ellen redevenue pour un temps la petite Hélène, va questionner son passé mais aussi son présent. Jeter des ponts entre son histoire et sa vie actuelle.
"Mais lorsque enfin elle se glisse dans le lit étroit de la chambre du fond et qu'elle éteint la lumière, c'est comme un vertige : dans l'obscurité, aujourd'hui pourrait être hier, le lointain hier d'avant. C'est bien son corps, c'est bien elle-même, Hélène, qui est entre ces draps, dans cette chambre. peut-être que le temps n'a pas passé. Peut-être qu'on est autrefois. Imaginer, rien qu'un instant, qu'elle va se réveiller demain avec le même tressaillement de bonheur que cet été là!"
"Et voilà que les choses curieusement, lui apparaissent sou un nouveau jour, décalées : comme s'il avait suffi d'un rien, d'un léger déplacement, pour qu'elle ressente une tendresse nouvelle, étrangement poignante pour son père. Une tendresse pleine de questions. C'est elle qui n'avait rien compris."
La plume tendre, sensible, délicate, précise, poétique de Marie Sizun nous porte dans ce voyage entre passé et présent, dans ce voyage extérieur et intérieur, ce léger déplacement entre New York et Paris, entre passé et présent. Un léger déplacement qui change le point de vue que l'on a sur la vie, qui nous permet de nous nous remémorer des choses qu'on avait, oubliées, de comprendre celles qu'on avait mal comprises, qui nous propose de voir de l'autre côté du miroir. Un roman coup de coeur, oui, encore un! Que j'ai de la chance en ce moment d'enfiler ces perles! Un conseil, précipitez vous, et découvrez le style de Marie Sizun, pour ma part je vais me procurer d'urgence ses autres romans.
"Ellen se dit que la mort, la vraie, ce serait peut-être quelque chose comme ça, quelque chose de magique et de naturel à la fois. Comme il arrive dans les rêves. Rien d'autre qu'une brève rupture, un léger déplacement : le glissement délicat d'un monde dans l'autre. Au fond n'y avait-il pas là une certitude rassurante et tendre, comme la promesse que rien de mauvais ne pouvait désormais
Un livre vraiment coup de coeur ! pour ne pas parler de coup de foudre !!! Je le découvre sur un bureau, j'y jette un coup d'oeil et je ne peux plus, il me le faut absolument, un léger déplacement c'est déclenché également pour moi.
L'histoire d'une femme "mure" qui se trouve à revisiter son passé;
C'est excellemment écrit, le livre avance par violents à coups très lents ou par de lentes et violences découvertes. C'est subtile et efficace.
Seule les dix dernières lignes sont en trop.
Je vous le conseille absolument si vous êtes une femme d'une cinquantaine d'années.
Hélène a quitté Paris après ses études et vit depuis trente-cinq ans à New York où elle travaille comme libraire avec son mari, américain. Un héritage la rend propriétaire de l’appartement familial de la rue du Cherche-Midi, dans le VIe arrondissement de Paris, où elle a passé une enfance et une adolescence difficiles. Elle décide alors de rentrer quelques jours en France pour mettre l’appartement en vente. A Paris, elle se retrouve, dans son quartier, soudain assaillie par les fantômes du passé et les souvenirs d’une vie familiale parfois cruelle -dont certains mystères lui avaient autrefois échappé - mais aussi réconfortée par la beauté de la ville, et la douceur d’un singulier et persistant amour de jeunesse. Ce retour aux sources lui permet de retrouver sa mère, de reconstituer le puzzle
Roman intimiste bien écrit sur les moments essentiels d'une vie de femme, et sur la famille. bien que quelques longueurs le rendent parfois un peu soporifique
Roman sensible et émouvant...une plongée dans l'enfance , les souvenirs.La narration est si délicate!
Marie Sizun, avec son écriture simple et précise, procède comme un peintre pointilliste. Elle pose ses couleurs et peu à peu cela forme un tout, toujours un petit peu plus complexe, avec sensibilité et pudeur. Et de deux choses l'une, soit le lecteur rentre dans cet entrelacs d'émotions simples et personnelles soit, il décroche par manque d'action véritable et de rebondissements.
Personnellement, j'ai très vite penché pour la première catégorie. J'ai aimé accompagner cette femme sympathique dans son chemin du souvenir, même si je n'ai pas été du tout surpris par l'intrigue. Je me suis glissé dans cette histoire simple mais pas simpliste comme dans un vieux pull confortable, moment de douceur et de partage dans un monde de vitesse et d'outrances. " Un léger déplacement" est le roman parfait pour les adeptes de la "slow life", ce nouveau concept pour une vie plus cool.
a l'occasion d'une venue à Paris pour y régler un héritage,Héléne aura l'occasion de revenir sur sa jeunesse rue du Cherche-Midi,sa mère ,morte trop tôt,son père remarié trop vite avec Ida une femme vulgaire affublée d'un gros garçon de 3 ans à l'époque.Les secrets de l'époque vont se dévoiler,et le léger malaise éptouvé dans l'avion qui l'amenait en France sera le fil conducteur de ce beau roman écrit avec une fine justesse de ton.
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