Des idées de lecture pour ce début d'année !
Comment être à la poésie après Mahmoud Darwich ? Comment être simplement là où le destin individuel est à la fois ballotté et redevable d'une mémoire déracinée ? A ces défis, que rencontre la poésie palestinienne, Mazen Maarouf répond par l'authenticité, la fidélité à sa propre voix. Pas besoin pour le poète de parler de la Palestine, il en est un fragment et sa poésie est un répit furtif et incertain sur une corde à linge. Dans l'équilibre précaire : la fragilité. Le déracinement est ici plaie et remède, c'est de lui que naissent la douceur et la violence mêlées d'une écriture ancrée dans le corps et dans le quotidien. Traduit en plusieurs langues, figure de la jeune poésie palestinienne, Mazen Maarouf fait entendre une voix sensible qui touche à l'essentiel sans appuyer et tente, au delà d'une " douleur élégante de craie ", de dire le désir d'aimer et la volonté de vivre malgré tout.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."