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« Je m'appelle Virginie. Aujourd'hui, de Nina, Adrien et Étienne, seul Adrien me parle encore. Nina me méprise. Quant à Étienne, c'est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l'enfance. Je ne me suis jamais attachée qu'à ces trois-là. »1986. Adrien, Étienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi.Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d'une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au coeur de l'adolescence, du temps qui passe et nous sépare.Ses précédents romans, Les Oubliés du dimanche et Changer l'eau des fleurs, ont connu des succès mondiaux, totalisant plus de deux millions d'exemplaires, traduits dans une trentaine de pays. En 2018, elle a été récompensée par le prix Maison de la Presse et le prix Choix des Libraires du Livre de Poche ; en 2019, par le prix des Lecteurs du Livre de Poche.
« Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie.. »
Oui, c’est ce que je pensais après avoir lu les deux précédents romans, le deuxième cherché et trouvé après la lecture du premier qui m’avait séduite au plus haut point. Mais là, je suis désemparée, ne sachant que choisir entre cet attrait irrésistible pour sa plume que je pensais pure et ma méfiance envers la construction du roman. Qu’en est-il de l’histoire elle-même ? La trame de l’amitié entre adolescents a déjà existé dans un roman récent mais avoir une même idée de base n’est pas un crime. En revanche quand outre ce fait, le reste du livre n’est quasiment qu’un catalogue des chansons, des événements, des ressentis des années 86 et suivantes, je bloque un peu pour n’en dire que du bien.. Je ne suis qu’une lectrice compulsive lamda mais cela ne m’empêche pas de m’interroger sur l’inspiration réelle qui a sous-tendu ce roman de 672 pages, quand même !
Il m’a semble écouter le scénario d’un prochain film, la description des pièces, le jeu des acteurs, les dialogues quasiment écrits sur des pancartes levées. Je sais, j’ai la dent dure mais comment ne pourrais-je ne pas l’avoir quand on sait comment galèrent des auteurs qui doivent s’autoéditer alors que de leurs écrits émane une vraie différence ? J’ai aussi à déplorer la voix de la narratrice qui, au contraire d’Olivia Ruiz dans son dernier roman découvert aussi en lecture audio, ne « colle » pas au texte. De plus, j’ai ressenti un malaise quand les remerciements ont été lus par Tess Lauvergne et pas par l’auteure.
Je ne mets pas d’extrait, je ne raconte pas l’histoire, mon avis est une goutte d’encre dans le flot des critiques et chroniques écrites, alors pourquoi en rajouter...
En revanche, vous entendez une voix différente. Et cette dernière ne peut pas vous demander de ne pas chercher à le lire car oui, si vous ne lisez qu’un seul livre cet été, celui-ci fera les deux mois et si en plus les années 86 vous évoquent des souvenirs personnels, prenez-le comme une madeleine de Proust car tout y est.
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