Des ouvrages qui ont fait votre bonheur et que vous recommandez
Lorsqu'il découvre dans une vieille malle trois carnets renfermant des lettres d'amour, le père de Jean sombre dans une profonde mélancolie.
Jean, lui, tombe des nues : Moïse, son grand-père, y raconte toute l'histoire de sa vie. Plus incroyable encore, Moïse adresse son récit à une inconnue : Anne-Lise Schmidt.
Qui est cette femme ? Et surtout qui était-elle pour Moïse ? Comment quelqu'un de si chaleureux et sensible dans ses lettres a-t-il pu devenir cet homme triste et distant que père et fils ont toujours connu ?
Naviguant entre les grands drames du xxe siècle et des histoires d'amour d'aujourd'hui glanées dans une tentative éperdue de faire passer un message à son père, Jean devra percer le lourd secret d'un homme et lever le voile sur un mystère qui va chambouler toute une famille...
Des ouvrages qui ont fait votre bonheur et que vous recommandez
"Les hommes ont 3 visages, celui qu'ils montrent au monde, celui qu'ils montrent à leur famille et celui qu'ils ne montrent à personne, la guerre les mélange tous"
MAGNIFIQUE !
Ce livre m'a bouleversé par son authenticité, son écriture, son histoire si particulière, le pouvoir destructeur de la guerre, qui nous le rappelle de plus belle aujourd'hui...
Attention, coup de cœur! Ce roman attendait sagement dans ma bibliothèque depuis longtemps. Et c'est un peu sur un coup de tête que je l'ai pris, et j'ai bien fait, je crois que c'était le bon moment.
Je ne suis pas sûre que j'aurais autant apprécié ce roman il y a trois ou quatre ans, mais cette histoire de famille m'a tout simplement submergé (j'avoue avoir eu sur certains passages les larmes aux yeux, ce qui est assez rare).
Le résumé éditeur est assez précis : on se retrouve spectateur des lettres écrites par Moise à une certaine Anne-Lise tous les 3 avril et on apprend au fil des pages le lien qui les unis.
Moise était un homme éteint, dur (il faut admettre que sa vie n'a pas était un long fleuve tranquille, je peux même dire qu'elle a été plutôt mouvementée, entre deux guerres mondiales), qui portait sur ses épaules un trop lourd secret. Moise est décédé et Denis, son fils, va faire une drôle de découverte en rangeant ses affaires. Un trésor épistolaire, inconnu de tous, qui va le chambouler.
Et c'est en parallèle que l'on suit l'histoire de Jean (le petit fils) et de son père qui tombe malade suite à cette découverte et qu'il va aider à avancer. Tous les deux s'engagent dans une enquête, voir même une quête, sur les traces de Moise. Au fur et à mesure, père et fils vont se rapprocher et s'apprivoiser.
II s'agit d'une histoire qui s'écrit sur trois voir quatre générations, entre non dits, preuves (maladroites) d'amour et petits secrets. On y découvre les cicatrices bien enfouies qui forgent des caractères. Ce côté distant qui a l'air de se transmettre entre générations. Cette alternance avec plusieurs histoires sur plusieurs périodes donne du rythme au roman , je ne me suis jamais ennuyée et je l'ai lu presque d'une traite.
Entre les pages, on trouve également de belles histoires d'amour, avec des personnages secondaires forts et fragiles.
La mise en perspective de la vie de Moise, les privations et les horreurs de la Guerre m'ont particulièrement déstabilisé, je l'avoue. J'ai pensé à mes grands parents, à leurs non dits sur certaines choses, à leur pudeur sur ce passé probablement trop présent.
Une belle leçon d'ouverture et d'échanges entre les générations. On devrait parler et se dire les choses tant qu'il est temps.
En résumé, ce roman est un coup de cœur, touchant, bouleversant et poignant. La plume est juste, tout en douceur et cela renforce le côté réaliste! Et pour cause, Baptiste Beaulieu nous présente avec humour et en toute humilité et intimité, son histoire familiale, sous forme d'hymne à l'Amour et à la famille. J'espère que vous L'aurez retrouvé!
Une belle histoire de famille, que je suis heureuse d'avoir lu, riche en émotions.
Toutes les histoires d'amour du monde...
Et en particulier celles de 3 hommes, taiseux de grand-père en petit-fils.
Le premier a caché un lourd secret, jusqu'à en devenir un "homme-caillou calcifié par les remords".
Le second l'a découvert et a sombré, meurtri par un père qui ne lui destinait pas son amour.
Le troisième sera leur trait- d'union pour tenter de réparer, se réparer.
Quand Moïse plonge en première ligne dans les horreurs de la seconde guerre mondiale, il ignore qu'il s'apprête à plonger dans sa plus belle histoire d'amour. Inespérée...passionnée...condamnée...et même enterrée...mais à tout jamais gravée en lui.
Telle une bouteille qu'il ne jettera jamais à la mer, chaque année à la même date, il écrit...Il lui écrit...des lettres jamais envoyées, pour lui raconter, pour accepter et surtout pour espérer que l'on découvre un jour son secret.
Quand Denis découvre que son père décédé, incapable de l'aimer ni même de le consoler, réservait ses émotions à une parfaite inconnue de la famille, il est ravagé et assoiffé de vérité. Quand Jean apprend la douleur de son père, il comprend que cette inconnue sera sa meilleure alliée et se lancera à sa recherche, dans une ultime preuve d'amour d'un fils incompris à son père.
Une écriture simple, efficace, d'une belle intensité qui m'a emportée dès les premières pages. Sur fond de seconde guerre mondiale richement illustrée, ce roman est une histoire universelle mais surtout très personnelle, d'amour, de non-dits et de filiation.
Car ce fils, ce petit-fils et l'auteur lui-même continuent à rechercher cette inconnue...
Futurs lecteurs, si vous la (re)connaissez, dîtes-lui simplement qu'il l'aimait...car c'est pour cette unique raison que Moïse lui écrivait.
Tous les 3 avril, Moïse écrit une lettre à une mystérieuse Anne-Lise pour lui raconter sa vie.
Et quelle vie !
Né en 1910 dans les Ardennes, il a traversé deux guerres, où il a vu son père partir en 1914 pour ne jamais revenir et où il a été lui-même prisonnier de guerre en 1940 à Cologne jusqu’à la libération.
Un magnifique témoignage qu’il confie à Lisette, sa « petite souris » et que son fils retrouve après sa mort, sur des carnets cachés dans une malle au grenier.
Mais qui est cette femme qu’il semble tant aimer et dont personne de son entourage ne sait rien ? Et quels mystères se cachent derrière cette correspondance que l’auteur, son petit-fils, va publier pour tenter de la retrouver ?
Tour à tour écolier insouciant, amoureux transi d’une jeune allemande, époux d’une amie d’enfance, puis père et finalement grand-père, Moïse qui se surnomme « le roi des pouilles » a traversé ce siècle dans la lourde chaleur des fonderies où il a été ouvrier, en France puis au stalag en Allemagne.
A travers les témoignages qu’il recueille au fil de ses recherches, Baptiste BEAULIEU, brode une superbe histoire de guerre et d’amour qu’il raconte à son père, le fils de Moïse, pour renouer un lien rompu entre eux.
Car les histoires d’amour dispensent de l’amour et l’émotion est un sentiment qui se partage.
Une belle réussite que ce récit autobiographique passionnant, tant du point de vue historique qu’émotionnel, qui m’a arraché des larmes de déchirement face à une si difficile quête du bonheur.
Un roman intéressant mais dense et parfois touffu pour moi avec beaucoup de personnages qui font qu'on peut s'y perdre et un enchâssements d'intrigues dans l'histoire principale. Je pense qu'il faut lire ce roman en un délai assez court pour ne pas perdre le fil. L'histoire est captivante malgré tout.
Lecture agréable de ce roman. Mais est-ce bien un roman ? Cette histoire de lettres et de recherche est-elle véridique ? Possible mais je ne sais pas vraiment, cela a l'air d'être le cas avec cet appel à recherche lancé par l'auteur à la fin du livre.
En tout cas, l'idée est bonne. Ce roman est construit en deux parties, une première à notre époque. Un père renoue avec son fils et ils vont découvrir le passé du grand-père. La deuxième partie couvre les deux conflits mondiaux, on découvre l'histoire du grand-père par le biais de lettres. On va alterner entre ces deux parties tout le long du roman.
Les chapitres sont très courts, l'écriture est simple mais pas désagréable, au final c'est donc un livre qui se lit plutôt rapidement. Il m'a toutefois manqué un petit quelque chose pour être transporté dans l'histoire. Je n'ai jamais réussi à m'immerger complètement.
Le principe est donc intéressant mais pas autant abouti que je l'aurai souhaité. C'est assez difficile de mettre le doigt sur ce qu'il m'a manqué, un peu plus de profondeur dans l'écriture peut-être. En tout cas, je suis resté assez détaché.
Mon impression finale est relativement mitigé même si la lecture de ce roman n'a pas été désagréable. Je pense qu'il ne restera malheureusement pas dans ma mémoire bien longtemps.
Jean, vient de perdre son grand père Moïse. Le vieil homme n’était pas le grand père modèle, et n’avait pas été pour Denis un père très aimant. Renfermé, taiseux et incapable de tendresse, Moïse était d’une froideur que son fils et petits fils n’ont jamais réussi à briser. Denis trouve dans les affaires de son père des carnets, des notes destinées à une certaine Anne-Lise dont personne n’a jamais entendu parler. Ce que Denis découvre dans les carnets de son père le bouleverse tant qu’il tombe malade. C’est alors Jean qui va entreprendre de remonter le temps et de découvrir, au fil des pages, un grand père ni froid, ni taiseux, ni indifférent aux autres, mais au contraire un homme brisé. Et le récit peut se résumer par cette phrase toute simple : « Tout ca, c’était à cause de la Guerre ». Pour son troisième roman, Baptiste Beaulieu nous raconte l’histoire déchirante de son grand père, une histoire toute simple d’un homme qui a connu deux Guerres Mondiales qui lui ont tout pris. Les écrits de Moïse, de sa naissance à sa mort (il raconte tout à une mystérieuse Anne-Lise) sont entrecoupés du récit de Jean, le petit fils, qui voyage et essaie de retrouver la trace des gens évoqués dans les carnets. Ce qui est terriblement touchant, c’est que comme la plupart du temps il ne trouve rien (c’est trop vieux), alors il fait parler les gens qu’il rencontre, leur fait raconter leur vie, leurs amours pour ensuite modeler leurs histories telle de la pâte et les faire rentrer au forceps dans celle de Moïse, pour apaiser son père au cœur fragile qui s’accroche aux messages de son fils dans son lit d’hôpital. Il faut dire que Jean est dans l’attente de l’affection paternelle comme Denis fut dans l’attente vaine de l’affection de Moïse, dans les familles tout se répète sans cesse ! Mais le cœur du roman, c’est Moïse et son histoire, la Première Guerre qui lui prendra son père, la dureté de la vie rurale, et puis la mobilisation en 1940. Prisonnier de 1940 à 1945, il ne verra de la Guerre que les camps de prisonnier, le travail obligatoire et les Stalag mais c’est là, au sein de cet enfer que tout va arriver, l’Amour avec un grand A, celui qui le terrassera et fera de lui l’Homme brisé que ses descendants ont connus. J’aime énormément ce roman, plus que le précédent de Baptiste Beaulieu, je le trouve plus touchant, parce qu’il s’agit d’une histoire toute simple et qui pourrait parler à toutes les familles, à tous les grands-pères, à tous les petits enfants. Ce roman, écrit avec une tendresse qui transpire de toutes les pages (mais sans aucun pathos nulle part), émaillé de photographies de famille, narre une histoire d’amour comme il en existe des milliards, elle aurait pu être une histoire heureuse mais non, mais tout ca, c’est à cause de la Guerre, cette Guerre qui a tout gâché, qui a tout brisé. Au-delà du récit historique (qui est loin d’être sans intérêt), c’est l’histoire d’une vie fracassée par l’Histoire, comme il y en a eu tant dans cette génération. C’est agréable à lire, les chapitres sont courts, on s’attache aux personnages, on s’attache à Moïse, et la dernière partie, c elle où on comprend qui est Anne-Lise, est bouleversante, je ne veux pas trop en dire, mais ce que Moïse à traversé est un crève cœur qu’on ne souhaite à personne. Du coup, on comprend qu’il ait été un homme différent après ça. Ce livre est une bouteille à la mer (on le comprend avec la postface), il y a à la fin une sorte de « livre dans le livre » qui est lui aussi très touchant. Vraiment, des trois romans de Baptiste Beaulieu je crois que c’est celui que j’ai préféré, il a en plus de tout le reste un titre charmant et qui résume tout : toutes les histoires d’amour du monde, même les plus simples, même les plus heureuses, même les plus tragiques, ou les plus vaines, toutes les histoires d’amour sont des sujets de roman.
Toutes les histoires d'amour du monde est un roman à la fois énigmatique et émouvant. On y suit la quête de Jean, petit-fils de Moïse, ancien prisonnier de guerre lors de la seconde guerre mondiale, pour percer le mystère de son grand-père qui n'a jamais su se montrer très chaleureux envers son fils au cours de son existence. Et si cet homme était impossible de ressentir quoi que soit? Et si, au contraire, ce mutisme était une carapace? Jean découvrira la vérité à travers la lecture de carnets rédigés par son grand-père et qui contiennent des lettres adressées à une femme qu'il ne connaît pas et datées chaque année du même jour.
Il n'en faudra pas plus à Jean pour se lancer dans une quête à la recherche de son histoire familiale qui pourrait le rapprocher de son propre père avec lequel une distance s'est récemment installée. Entre découvertes et arrangements avec la réalité il nous emmène dans l'Histoire de la France et de ses relations avec l'Allemagne.
Ainsi, Baptiste Beaulieu ne se contente pas de nous proposer un récit sentimental ni familial, il nous propose également de nous interroger sur les relations humaines contemporaines et nous invite à réaliser que les relations entre les personnages habitant les pays ennemis lors de la 2nde guerre mondiale ne sont pas résumables à une simple dichotomie.
Ce qui est central également dans ce roman c'est la question du témoignage : que laisserons-nous à nos descendants si nous ne leur livrons pas notre histoire, même dans ce qu'elle a de plus intime?
J'ai particulièrement apprécié le style polyphonique du roman même s'il demande une certaine gymnastique cérébrale ainsi que son ancrage sur plusieurs époques, très bien documentées historiquement.
Je recommande cet ouvrage aux personnes aimant les romans "historiques" mais également à celles qui cherchent à mieux comprendre le monde qui les entoure surtout lorsqu'il est question de sentiments.
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