"Les hommes ont 3 visages, celui qu'ils montrent au monde, celui qu'ils montrent à leur famille et celui qu'ils ne montrent à personne, la guerre les mélange tous"
"Les hommes ont 3 visages, celui qu'ils montrent au monde, celui qu'ils montrent à leur famille et celui qu'ils ne montrent à personne, la guerre les mélange tous"
Le titre en dit long ,j attends de découvrir se monde de la médecine, il doit être touchan c est se qu il m'a attirée e acheter , beaucoup de douleurs à comprendre surtout rav à l auteur
Baptiste Beaulieu se met à nu et nous dit ses douleurs, ses colères, ses amours, ses espoirs dans ce livre sincère et poignant. Un témoignage malheureusement nécessaire tant que l’homophobie subsistera.
En lisant ses mots, j’ai tour à tour été désolée, estomaquée et émue. Il m’est arrivé de sourire à certains passages lumineux, mais la gaieté n’est franchement pas le sentiment prédominant lors de cette lecture parce que les jugements – au mieux -, les insultes ainsi que les violences psychologiques et physiques envers les queer ne prêtent pas à rire. Même si l’on essaie toujours de se mettre « à la place de », tant qu’on ne le vit pas, on ne SAIT pas vraiment. C’est la même chose pour le racisme. Alors je remercie l’auteur – qui est également médecin – de nous permettre de RESSENTIR à travers son cœur, ses expériences et ses mots, de mieux nous rendre compte de ce qui se passe toujours au sein de notre société. Et tout cela me dépasse tellement… L’amour ne devrait jamais être la cause de tant de violence et de haine.
« Il faut de tout pour faire un monde, et si toi, le gay, la lesbienne, le trans, le bi, la pédale, la tarlouze, la travlotte, tu n’existais pas, alors il manquerait quelque chose sur cette Terre, et il faut que celle-ci soit pleine de plein de choses, et que rien ne manque ici-bas, ni toi ni nous. Tu es une part de la vérité, et du vivant visage de la diversité des êtres humains. À eux de le comprendre et, peut-être un jour, de le célébrer. »
De son enfance à sa vie d’adulte, en passant par son adolescence, Baptiste Beaulieu exprime donc toute la difficulté – et c’est peu de le dire – d’être homosexuel en France, de pouvoir l’assumer librement.
Avec intelligence, pédagogie et parfois avec colère, il s’insurge contre l’HÉTÉRONORMATIVITÉ qui suppose que l’hétérosexualité est la seule orientation sexuelle, l’unique norme. Hors, à travers les thèmes du couple et de la parentalité, il démontre, études à l’appui, que les familles hétéros ne sont pas les seules à pouvoir s’épanouir et former un cocon bienveillant et protecteur, bien au contraire. Les enfants grandissant aux côtés de parents de même sexe se portent tout à fait bien. Ce n’est pas le genre qui fait que nous sommes de bons parents ou non.
Son texte résonne également comme une ode à la femme qui, bien souvent dans les couples hétéros, doit tout assumer (ou une grande partie, la fameuse charge mentale) et cela, il le constate tous les jours dans le cadre de son métier de médecin généraliste. Alors, les hommes hétéros sont-ils meilleurs conjoints et meilleurs pères que les hommes gay ? La réponse est clairement non.
Ce n’est pas une tribune contre l’hétérosexualité mais un cri pour considérer l’amour dans son universalité.
Tout comme lui, j’espère qu’un jour nous pourrons ranger l’homophobie dans les souvenirs absurdes de notre passé, tout comme l’est dorénavant, par exemple, la chasse aux sorcières, ces femmes libres et indépendantes que l’on brûlait autrefois. C’est une réflexion de l’auteur que j’ai particulièrement appréciée notamment parce qu’elle signifie que les générations futures pourraient vivre leurs amours comme ils le désireront, avec allégresse et liberté. Alors faisons notre possible pour que le non-jugement et la bienveillance règnent, également parce que « l’homophobie est un barreau de l’échelle qui mène au totalitarisme », comme le déclare si judicieusement l’auteur.
C’est un livre que je vous recommande particulièrement parce qu’il exprime sans langue de bois et avec une profonde sincérité ce que c’est qu’être « différent » en France aujourd’hui. Il est vraiment intéressant et important de pouvoir lire un tel témoignage qui nous glisse dans la peau d’une personne directement concernée. Il est à partager au plus grand nombre.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2025/02/20/lecture-tous-les-silences-ne-font-pas-le-meme-bruit-de-baptiste-beaulieu/
Il y a les livres que l’on dévore, que l’on lit en quelques heures et que rapidement on oublie, et il y a ceux dont dès les premières lignes on sent l’importance, avec lesquels on prend son temps pour en graver le souvenir et se rendre disponible à la portée de leur message. Pour lire celui-ci j’ai mis plusieurs jours, et j’ai pris une grande claque.
C’est « l’histoire d’une différence » nous dit le bandeau. C’est surtout l’histoire d’un homme, d’un médecin, d’un écrivain, qui longtemps n’a pas osé avouer qui il était vraiment, qui « a dû apprendre à mentir avant de savoir aimer ». Sa colère d’être réduit à sa sexualité, mais aussi le combat d’un humaniste contre l’homophobie, et plus largement contre toutes les discriminations. C’est le récit de son cheminement personnel, de ses souffrances, de ses doutes et de ses révoltes, étayé par de multiples références sociologiques et scientifiques qui rendent son message plus fort encore. Un récit de résistance à la portée féministe aussi, et très engagé. Cela donne un manifeste percutant et puissamment argumenté qui remue et qui personnellement m’a fait revoir tout mon cadre de référence.
Je ne suis pas homosexuelle. Je suis blanche et je n’appartiens pas à une minorité. Je suis banalement dans la norme de notre société hétéronormée. Je ne pense pas avoir eu dans ma vie de comportements conscients homophobes. Et pourtant ce livre m’a bousculée, profondément.
A travers ce que Baptiste Beaulieu nous livre de sa vie, de ses combats, j’ai pris conscience de la muraille d’écueils sociaux, moraux, religieux que trop de personnes ont à affronter. De cette institutionnalisation sournoise des préjugés, de cette discrimination systémique qui gangrène les esprits et fait perdurer les violences. J’ai réalisé que le rejet ne vient pas seulement des insultes. Il se niche dans les silences, les regards qui se baissent ou simplement se détournent.
C’est pourquoi ce livre est d’utilité publique. Cela pourrait paraitre cliché de dire cela, mais c’est pourtant la seule expression qui convienne. D’un récit intime, Baptiste, avec une plume d’une sincérité poignante, lance un cri de colère à la portée universelle. Car « la colère n’est pas un sentiment honteux ». Elle est nécessaire, indispensable pour éveiller les consciences et faire en sorte que la honte change de camp. « L’homophobie est un des barreaux de l’échelle qui mène au totalitarisme ». C’est un fait. C’est glaçant mais c’est réel et il ne faut pas l’oublier. Ensemble soyons donc vigilants, soyons inclusifs et battons-nous avec tous ceux qui sont victimes de l’exclusion.
« Ne soyons pas des humains pour rien ». Ne soyons pas tolérants, mais faisons preuve d’égalité, de respect. Peut-être un jour ferons-nous à notre tour l’expérience de la minorité et seule la fraternité nous sauvera.
Alors lisez ce livre. Pour tous les Baptiste, pour tous les Sydney, pour toutes ces vieilles dames à natte blanches, pour toutes les petites Lina. Lisez le et faites le lire!
Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Audiolib pour la découverte de la version audio de #Oùvontleslarmesquandellessèchent de Baptiste Beaulieu lu par par Thomas Marceul.
Baptiste Beaulieu nous propose ici un témoignage romancé. Il a modifié son prénom, mais on distingue assez facilement les traits de l'auteur derrière Jean, cet ancien urgentiste fraîchement converti en médecin généraliste (ou médecin de famille). Il nous livre une galerie de portraits, plus ou moins malades, plus ou moins mourants, plus ou moins secourables ou au contraire, charitables. A travers ses patients et patientes, Baptiste Beaulieu nous confie ses traumatismes, ses peines, ses coups de gueule (contre les pseudo thérapeute, les hommes violents, la bêtises et la méchanceté de manière générale) et ses coups de coeur pour des corps meurtris, des visages vaillants, des regards résolus ou apaisants...
J'ai aimé écouter Thomas Marceul lire les mots de Baptiste Beaulieu. L'écriture est fluide, accessible, simple et très émouvant. La voix est chaleureuse, naturelle, dynamique et expressive. Les deux hommes font preuves de beaucoup de bienveillance, de sincérité, d'humour, chacun à leur manière. L'interprétation, la diction et la justesse de Thomas Marceul servent parfaitement le rythme narratif, les maux et les mots de l'auteur ! Encore une belle découverte audio grâce à Audiolib ! Merci
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